Le 7 juillet, le Bureau municipal des Ressources humaines et de la Sécurité sociale de Beijing (BRHSSB) a publié les normes pour les hausses de salaire de 2010. Le taux d'augmentation du salaire moyen est fixé à 11%, avec un plafond fixé à 16 % et un taux minimum de 3 %.

Le BRHSSB explique que ces chiffres servent d'indicateurs pour les entreprises, en tenant compte des objectifs de développement de l'économie nationale. C'est donc un conseil, et non une obligation. Par ce levier, le gouvernement peut contrôler les revenus du peuple dans l'économie de marché. La publication de ces normes propose non seulement une référence importante à propos des négociations salariales collectives dans les entreprises de différents secteurs et de la fixation de l'échelle de la hausse de salaire, mais aussi de gérer la masse salariale des employés des entreprises d'Etat.

Optimisme économique

Selon les estimations des départements concernés, l'évolution économique internationale pour 2010 est optimiste, malgré les défis qui nous attendent. D'après le plan de la municipalité de Beijing, l'indice des prix à la consommation (IPC) devrait être contenu au-dessous des 103%, et le taux de chômage à 2,3% ; la hausse des revenus nets des habitants urbains et ruraux devrait dépasser 6%.

C'est ainsi que le taux d'augmentation du salaire moyen est fixé à 11% pour 2010, avec un plafond à 16% et un taux minimum à 3%.

L'année dernière, la municipalité n'avait pas publié de tels chiffres. Mais en 2008, ces trois indices étaient respectivement de 11,5%, 16,5% et 3,5%.

La hausse de salaire doit dépendre de la rentabilité de l'entreprise

Afin de valoriser davantage la fonction indicatrice et régulatrice des normes des hausses de salaire, le BRHSSB a proposé aux entreprises en bonne santé de se référer au taux moyen. Les entreprises réalisant de bonnes performances doivent élever les revenus sur la base du taux moyen et du taux maximum, tandis que les entreprises dont la rentabilité a chuté doivent se référer au taux minimum. Cependant, pour les entreprises ayant subi de lourdes pertes, ou ne pouvant plus payer les salaires, après négociation avec le syndicat ou les représentants des employés, ces entreprises ont le droit de maintenir ou diminuer le niveau de salaire actuel, à condition que le salaire ne soit pas inférieur au salaire minimum stipulé par la municipalité.

Elever le salaire des ouvriers

Le BRHSSB a proposé aux entreprises d'accorder une plus grande importance à la hausse de salaires de la main-d'œuvre et des ouvriers techniques dont les revenus sont bas, notamment les personnes dont le salaire est inférieur à 60% du salaire moyen de la ville ou de l'entreprise, ou qui n'ont pas été augmentés au cours des deux dernières années. Les entreprises dont le salaire moyen des ouvriers ne s'améliore pas n'ont pas le droit d'augmenter l'équipe dirigeante.

Beijing Information