| Haïti, au cœur des prières du monde entier |
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 Le mardi 12 janvier, un puissant séisme a frappé la République d'Haïti, en détruisant des centaines de bâtiments gouvernementaux et civils dont le bureau présidentiel, des locaux ministériels, un hôpital et une cathédrale. La secousse tellurique de magnitude 7,0, survenue à 16H53 locales (21H53 GMT), a été suivie par un tsunami et deux répliques, d'une magnitude de 5,9 et de 5,5 respectivement. L'épicentre de ce tremblement de terre a été localisé à 16 km au sud-ouest de Port-au-Prince, capitale haïtienne qui abrite environ un million de personnes. Dans l'histoire, Haïti avait été frappée par un fort séisme de magnitude 6,7 en 1984.
Depuis 4 jours de la catastrophe, le nombre de victimes reste toujours difficile à évaluer. Selon un haut responsable de la Croix-Rouge à Haïti, le bilan de morts pourrait s'élever à une fourchette de 45 000 à 50 000 personnes, à cela ajoutent aussi 3 millions d'autres victimes affectées par le séisme.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a confirmé jeudi la mort de 22 agents de l'ONU en Haïti. Plus de 100 membres du personnel des Nations unies sont toujours portées disparues. L'intervention chinoise aux premières heures La Chine n'a pas de relations diplomatiques avec Haïti. Actuellement 142 casques bleus chinois y sont pour des opérations de maintien de la paix. Le jour du tremblement de terre, huit Chinois dont quatre casques bleus et quatre fonctionnaires du ministère de la Sécurité publique sont portés disparus. Ils étaient en rendez-vous de travail avec des employés de l'ONU au siège de la Mission de stabilisation de l'ONU à Port-au-Prince. Les autres Chinois présents en Haïti, 134 casques bleus et des membres d'organisations et d'entreprises chinoises sont indemnes.
 Wang Haiyan fait partie des casques bleus chinois en Haïti. Jeune policière envoyée par le ministère chinois de la Sécurité publique, elle a eu un bref contact téléphonique avec sa famille en Chine après le séisme. En rassurant ses parents de sa survie, elle a dit avoir déjà sauvé cinq vies enterrées sous les décombres de bâtiments. Après une minute de conversation, elle est revenue au travail de secours des victimes.
 Une équipe composée de 68 secouristes a quitté la Chine mercredi et est arrivée au Port-au-Prince jeudi matin pour participer aux opérations internationales de secours. Cette équipe qui inclut également trois chiens renifleurs a apporté avec elle 10 tonnes de nourriture, des médicaments et divers équipements. Elle restera 15 jours dans la région sinistrée. La Société de la Croix-Rouge de Chine s'est engagée à accorder une aide d'un million de dollars à Haïti. L'aide internationale s'organise Dans la région sinistrée, les réseaux de communications ne fonctionnement plus. Le premier appel aux secours a dû être lancé par le porte-parole de la présidence de la République dominicaine le mardi 12 janvier. Dès le jour même de la catastrophe, le monde entier a les yeux rivés sur cette petite île et de nombreux pays proposent leur aide à Haïti. Voici les réactions de certains pays : La France Les autorités françaises ont envoyé mercredi deux avions avec des gendarmes plus des sauveteurs, du personnel d'hôpital à leur bord. En outre, deux détachements d'intervention catastrophe constitués de quelques 130 sapeurs seront dépêchés par la Sécurité civile au plus tard dans les 24 heures au Port-au-Prince. Six chiens de secours seront également expédiés dans la région sinistrée.
 Les Etats-Unis L'armée a déjà mobilisé son équipe de secours aérienne qui survole Haïti pour évaluer les dégâts. Les équipes de recherche et de secours, composées de 300 professionnels et 3500 soldats, ont commencé à arriver mercredi et jeudi sur le terrain dévasté. Le président américain Barack Obama a informé que plus d'équipements de secours et médicaux et du personnel d'urgence se préparent. La Russie Trois avions russes transportant des secouristes, des approvisionnements et des équipements sont partis jeudi pour Haïti. Selon le porte-parole du ministère russe des Situations d'urgence, un de ces avions a acheminé un hôpital mobile capable d'admettre 50 patients, un groupe de médecins et du personnel de sauvetage. Les deux autres avions ont transporté des secouristes, des chiens renifleurs ainsi que des véhicules d'urgence.
 La Grande-Bretagne Le gouvernement britannique a promis une aide de 6,2 millions de livres (9,92 millions de dollars américains) à l'opération humanitaire en Haïti. Les secouristes britanniques sont arrivés jeudi soir dans la capitale haïtienne Port-au-Prince. Le comité de crise est prêt à lancer un appel télévisé vendredi et a commencé à prendre les dons par téléphone et par Internet. Le Japon Le Japon a décidé de faire don de 5 millions de dollars à Haïti. Le Japon compte aussi envoyer une équipe pour évaluer les dégâts en Haïti, qui, sous la direction de l'ambassadeur japonais en Haïti, sera composée des représentants du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Défense et de l'Agence japonaise pour la coopération internationale.
 En plus des pays susmentionnés, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Brésil, le Mexique, le Venezuela et l'Inde ont aussi promis leur aide aux Haïtiens, soit par des dons directs ou par l'envoi de denrées supplémentaires, pour qu'ils surmontent la catastrophe. Beijing Information |
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