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Publié le 16/03/2009
Confiance de Shanghai pour la réussite de l'objectif de croissance économique de 9 %

Hu Yue

Centre financier international et région importante pour la production manufacturière du pays, Shanghai joue un rôle considérable dans l'économie chinoise. Dans le contexte actuel de la crise financière internationale, son développement économique sain et stable encourage le relèvement de l'économie nationale.

Le 6 mars, Beijing Information a interviewé Yan Qingmin, directeur du Bureau municipal de réglementation bancaire de Shanghai et membre du 11e Comité national de la CCPCC.

 

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a indiqué le 5 mars dans le rapport d'activité du gouvernement que des efforts seront déployés pour garantir une croissance économique de 8 % en 2009, et pour rajuster davantage la structure économique et améliorer les moyens d'existence du peuple. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Proposés dans le rapport d'activité du gouvernement, la garantie de la croissance économique et le rajustement de la structure économique correspondent à la situation actuelle du pays. En effet, la seule voie pour garantir le développement économique durable du pays réside dans l'optimisation continue du mode de croissance économique et dans le renforcement du mécanisme d'autorégulation. Ce ralentissement économique nous pousse à reconnaître bon nombre de problèmes relatifs à la structure économique que nous avions négligés autrefois, et parallèlement, nous offre une bonne occasion pour transformer notre croissance économique rapide en une croissance saine.

 

Au début de l'année, la municipalité de Shanghai a fait part de son objectif de garantir une croissance économique de 9 % en 2009, cependant on a découvert que l'économie de cette mégalopole avait connu un ralentissement sensible depuis le deuxième semestre de l'année dernière, y compris sa valeur de production industrielle et son volume d'exportation qui avaient voire présenté une croissance négative. Pour cette raison, avez-vous encore confiance en la réussite de cet objectif 9 % ?

Je reste pleinement confiant. Bien que la dépression des marché américains et européens ait une incidence défavorable sur les exportations de Shanghai et les investissements directs étrangers à Shanghai, nous possédons toujours deux grands avantages : le secteur manufacturier, qui représente 48 % du PIB de la ville et dont la base solide établie depuis longtemps ne devrait pas plier sous le poids de ces aléas passagers, et le système financier, qui maintient un développement relativement sain et stable sous la surveillance rigoureuse et le contrôle strict du gouvernement et qui peut offrir une garantie de capitaux pour les entreprises industrielles et les divers projets de travaux.

Par ailleurs, nous penserons à employer raisonnablement d'autres moyens de régulation pour promouvoir la croissance économique, tel que l'augmentation du taux de la détaxe à l'exportation. Avec l'amélioration de la situation économique du pays, l'économie de Shanghai sera certainement plus dynamique.

 

Pour stimuler l'économie, le gouvernement encourage les banques commerciales à accorder des prêts. Il est indiqué dans le Rapport d'activité du gouvernement qu'« il faut garantir que le volume global du crédit doit répondre aux besoins du développement économique, l'agrégat monétaire (M2) augmenter d'environ 17 %, et le volume des crédits nouveaux dépasser 5 000 milliards de yuans ». Cependant on s'inquiète que les risques des banques puissent augmenter avec l'élargissement de leur volume d'affaires liées au crédit. D'après vous, comment faut-il maîtriser l'équilibre sur la filière ?

Je trouve que l'augmentation de la distribution des crédits pour des programmes régionaux destinés à étendre le marché intérieur ne présentera pas de hauts risques pour les banques commerciales. En effet, les programmes relatifs aux infrastructures sont généralement appuyés par le gouvernement. Bien entendu, les banques commerciales devront maintenir par elles-mêmes une observation étroite de la situation économique extérieure et des changements dans le domaine commercial et financier, en renforçant leur capacité de la défense contre les risques du marché.

 

L'Etat a récemment lancé un « Plan de régulation et de redressement des dix secteurs importants ». D'après vous, dans quelle mesure votre ville peut-elle en tirer profit ?

Je crois que Shanghai bénéficiera fortement de ces mesures, surtout sur le plan du secteur de l'acier, de la pétrochimie, de l'industrie automobile, entre autres. Par ailleurs, le Plan encourage l'optimisation des entreprises et la restructuration industrielle, ce qui constitue une opportunité pour les grandes entreprises de faire la fusion-acquisition. De plus, nous encourageons les entreprises à étendre leurs affaires en dehors de Shanghai.

 

L'Exposition universelle de 2010 à Shanghai s'approche de jour en jour. Les préparatifs sont-ils influencés par l'affaiblissement économique ?

Les préparatifs de toute nature pour l'Exposition universelle procèdent pas à pas, et la construction des infrastructures ne s'est pas ralentie avec le changement de la situation économique. En fait, ce qui inquiète quelque peu les organisateurs, est que certains pays étrangers pourraient diminuer l'ampleur de leur participation à cet évènement. Mais en tout cas, nous déploierons des efforts inlassables pour accorder tout notre soutien aux participants. (Traduit pas Wang Wenjie)

 

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