Levons le voile sur la mission de la Marine chinoise |
Une technologie de pointe au cœur de la flotte chinoise Deux destroyers, baptisés DDG-169 Wuhan et DDG-171 Haikou et un navire ravitailleur Weishanhu, sont les trois navires flambants neufs, purs produits de la recherche et de la conception chinoise qui composent la flotte de cette mission. Ces bâtiments navals logeront près d'un millier de soldats, répartis par navire, de forces spéciales de choc et de parachutistes du bataillon de l'armée navale. Selon la tradition de dénomination des navires de guerre en Chine, les nouveaux modèles de destroyers chinois adoptent des noms de villes du pays. Le destroyer DDG-169 Wuhan possède plusieurs cordes à son arc, habilité à la défense aérienne, de combat contre les navires et les sous-marins. Le destroyer DDG-171 Haikou est surnommé « Merveilleux rempart de la Marine chinoise » par les médias étrangers et possède une excellente capacité de défense aérienne. Sa mise en service militaire constitue un signe important de la résurgence de la navigation hauturière pour la marine chinoise et dévoile dans un certain sens sa portée stratégique. Par leur complémentarité sur le plan de l'équipement et des capacités, ces deux destroyers destinés directement au combat ont participé ensemble à des manœuvres militaires maritimes. Tous deux sont équipés de système de détection par radar, et peuvent loger des hélicoptères embarqués. Le navire ravitailleur Weishanhu, dont le tonnage avoisine les 30 000 tonnes, est le plus grand navire ravitailleur du pays, conçu de manière indépendante. Fort de son voyage en Europe avec le navire Guangzhou en 2007, son équipage connaît relativement bien la situation maritime. Armes pratiques Les techniques spécifiques de combat des pirates somaliens requièrent notamment en cas de mauvais climat, de bénéficier de fortes capacités de détection, de surveillance et de distinction rapide pour des skiffs rapides, et de pouvoir observer ceux-ci à divers angles. Les pirates somaliens se déplacent rapidement. Malgré l'archaïsme de leur armement, ils sont très bien formés à la guérilla en mer : si lorsqu'ils prennent leurs armes ils deviennent pirates, en dissimulant ces dernières ils deviennent « pêcheurs ». Avec ses deux hélicoptères en renfort, d'une grande rapidité et mobilité, la flotte chinoise peut aisément faire face à une attaque des pirates. Lors du combat contre les pirates, la véritable épreuve sera la présence d'armes destinées aux opérations spéciales sur des cibles particulières, au lieu des armes massives tels que les missiles de défense aérienne, les missiles de croisière et l'artillerie de longue et moyenne portée, qui conviennent pour des offensives de longue portée. En effet, les armes les plus adéquates sont des canons de tir rapide, qui peuvent tirer plus de 4 200 balles par minute. |