Arunachal Pradesh : pour une issue au différend frontalier sino-indien |
Plusieurs décennies de différends La Chine connaît des différends sur le plan des frontières territoriales et maritimes avec 14 pays voisins, dont la plupart sont imputables à des motifs historiques. Le gouvernement chinois fait preuve d'une approche prudente dans la résolution des différends frontaliers en suivant des principes fondamentaux et en renouvelant sans cesse ses politiques à cet égard. Le gouvernement s'efforce de préserver les situations frontalières actuelles avant leur résolution définitive. Pour la partie chinoise, les pays impliqués dans des différends frontaliers doivent recourir à la négociation pacifique et non aux armes pour dénouer ces situations. Lors de ces négociations, chaque partie doit prendre en compte le contexte historique tout comme la situation actuelle. Si ces dernières souhaitent parvenir au consensus, elles doivent procéder à des agencements adéquats sur le tracé de leur frontière. Le différend au sujet de l'Arunachal Pradesh reste l'un des plus impénétrables pour la Chine sur ce point. Au regard de l'importance du fossé qui sépare les positions respectives des deux pays, le consensus entre la Chine et l'Inde n'est pas facile à atteindre. Cependant les diverses générations de dirigeants chinois n'ont jamais perdu patience, consentant à des efforts pour améliorer la confiance mutuelle et dissiper la méfiance, afin de parvenir à une solution pacifique. La frontière sino-indienne s'étend sur 2 000 kilomètres, scindée en trois parties par le Népal et le Bhoutan. L'envergure des zones concernées par ces différends couvre une surface approximative de 125 000 km². En 1914, les Britanniques tracèrent la « Ligne Mac-Mahon », séparant la Région autonome du Tibet et l'Inde au niveau de la section orientale de la frontière, concédant 90 000 km² du territoire chinois situé sur le versant sud de l'Himalaya à l'Inde britannique. Lorsque l'Inde prit son indépendance en 1947, elle hérita du territoire faisant l'objet d'un contentieux entre les deux pays. La Chine a toujours estimé que la « Ligne Mac-Mahon » était dépourvue de validité. En 1959, l'Inde présenta officiellement des revendications territoriales sur des zones situées dans la partie occidentale de la frontière sino-indienne, parmi lesquelles 33 000 km² dans la région d'Aksai Chin dans la Région autonome ouïgoure du Xinjiang. En dernier lieu, la région faisant l'objet de ce contentieux frontalier, située dans la section centrale, s'étend sur une superficie de 2 000 km², contrôlée par l'Inde. En 1962, la Chine fut contrainte à s'engager dans une guerre avec l'Inde pour les régions de l'Arunachal Pradesh et l'Aksai Chin, à la suite des assauts militaires indiens sur la frontière qui délimite les deux pays. Ce conflit prit fin lorsque la Chine déclara un cessez-le-feu unilatéral sans revendication territoriale, après la défaite de l'Inde. L'Armée populaire de Libération recula de 20 kilomètres derrière la Ligne de contrôle effectif d'avant guerre, afin de manifester sa bonne volonté auprès de l'Inde et de créer une atmosphère propice à la reprise des pourparlers bilatéraux. |
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