La poursuite des négociations pacifiques est la condition sine qua non pour que les deux pays puissent résoudre leurs différends frontaliers.

Zhang Lijun (chercheur associé de l'Institut chinois des études internationales)

Le 8 novembre, le Ministre indien des Affaires Etrangères, Pranab Mukherjee se déplaça dans le soi-disant « état de l'Arunachal Pradesh », l'état le plus septentrional de ce pays et motif d'un différend frontalier avec la Chine, dans le but d'y participer à une cérémonie. Lors d'un discours, celui-ci déclara que l'Arunachal Pradesh représentait un territoire inaliénable de l'Inde, recommandant que la Chine ouvre le poste-frontière en ce lieu, afin de reprendre les activités commerciales.

L'un des porte-parole du Ministère chinois des Affaires Etrangères contesta la déclaration de M. Mukherjee, qu'il qualifia de méprise sur les faits historiques. Qin Gang déclara que les deux pays n'avaient pas encore tracé officiellement leurs frontières. « La position de la Chine quant à la partie orientale de la frontière qui sépare les deux pays est cohérente et claire », a indiqué le porte-parole. « Tout au long de l'histoire, la Chine n'a jamais reconnu la ligne Mac-Mahon illégale. La partie indienne est parfaitement au fait de cette position ».

Les Chinois et Indiens se félicitent la réouverture du marché de Nathu,

sur la frontière sino-indienne, le 6 juillet 2007. (Han Chuanhao)

Le porte-parole fit de nouveau part de la volonté de la Chine de négocier avec l'Inde dans l'optique de trouver une solution équitable et raisonnable, qui puisse être acceptée par les deux parties.