Russie-Etats-Unis: A bon chat bon rat |
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Fin septembre, Chavez s'est rendu pour la deuxième fois de l'année en Russie, ce qui porte à six le nombre de ses voyages dans ce pays depuis son accession à la présidence de la République. Il y a effectué davantage de déplacements que n'importe quel autre dirigeant d'Amérique Latine. Lors de sa dernière visite, la Russie a accordé au Venezuela un prêt d'un milliard de dollars pour l'achat d'armement ainsi que sa coopération militaire et technologique.
Début octobre, Chavez a déclaré que le Venezuela était « très intéressé » par l'offre de la Russie proposant de l'aider à fabriquer un réacteur nucléaire à usage civil. Peu après, l'armée vénézuélienne a annoncé que le Venezuela allait procéder à l'achat d'une quantité importante d'armes russes pour remplacer son équipement militaire obsolète et améliorer ses capacités de défense.
Les Caraïbes ont toujours été pour Washington une passerelle lui permettant d'exercer un contrôle économique et militaire sur l'Amérique Latine. Mais c'est également un point faible dans le déploiement des forces militaires des Etats-Unis. L'exercice militaire coordonné entre la Russie et le Venezuela menace la domination américaine dans la région. La présence militaire accrue de la Russie en Amérique Latine, lui permet non seulement de riposter contre l'installation par les Etats-Unis d'un système de défense antimissile en Europe de l'Est, mais également d'ériger une structure globale où les Etats-Unis et la Russie infiltrent leur zone d'influence respective.
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