Pierre Picart : les regards se tournent vers « le modèle chinois » |
Ce spécialiste s'émerveille de la priorité que la Chine accorde au développement des transports en commun. Selon lui, la construction d'à peine 200 km de lignes de métro a pris une centaine d'années à la capitale française, ce à quoi Beijing est parvenue en 25 ans. Pendant les JO de Beijing, il a eu l'occasion de prendre les nouvelles rames du métro de Beijing, modernes, novatrices et confortables. Celles-ci sont mêmes dotées d'écran de télévision. En plus, de vastes autobus roulant au GPL et à l'énergie électrique, et propres, desservent toutes les rues. Les taxis sont disponibles à chaque coin de rue, ce qui a fortement facilité le déplacement de la population. Au regard de son expérience, M. Picart a reconnu que jadis les voyages interurbains en Chine relevaient du parcours du combattant. En raison du peu d'itinéraires de trains et d'avion, les gares et les aéroports grouillaient de monde. Il était très difficile d'obtenir un billet. Le train ne roulait en moyenne qu'à 50 ou 60 km/h. La profusion de voyageurs et les carences des règlements reportaient souvent départs et arrivées. La situation était similaire dans le domaine de l'aviation. A cette époque la Chine ne disposait pas d'un aéroport international digne de ce nom, à présent les choses ont radicalement changé. |