La familiarité du panda avec l'ours commun enfin certifiée

Une équipe composée de chercheurs britanniques, américains, danois et canadiens s'était également attelée à la coopération en matière de recherche génomique, précise le quotidien chinois anglophone. Sans doute dans un clin d'œil aux précédents Jeux olympiques, les recherches ont été menées sur le panda femelle Jing Jing, âgé de trois ans et dont le nom présente une homophonie avec l'une des mascottes les plus appréciées des dernières Olympiades.

Ultime confirmation de la croyance répandue que les pandas constitueraient une sous-espèce de l'ours, cette découverte balaye la conception que les pandas étaient rattachés à la famille des procyonidae, dont fait notamment partie le raton-laveur commun.

«Grâce au séquençage du génome, nous avons formé un socle génétique et biologique, qui je l'espère, nous permettra de mieux assimiler les caractéristiques de l'espèce », a reconnu M.Wang.

Les chercheurs ont également tenu à indiquer que ce qu'ils étaient parvenus à exhumer n'étaient qu'une ébauche et qu'un décodage plus précis du génome des pandas pourrait être opéré d'ici à la fin de l'année. De nombreux espoirs reposent sur ces recherches qui devraient également permettre de révéler au grand jour les raisons qui poussent le panda à ne consommer que certaines espèces de bambou, ce qui est perçu comme une autre barrière au développement et à la croissance des facultés d'adaptation de l'espèce.

Beijing Information