Afin de mieux comprendre l'origine de ses défaillances, des scientifiques chinois avaient entamé de nombreuses recherches en la matière. Une étape importante vient récemment d'être franchie, grâce au décryptage du génome du panda géant par une équipe de Beijing, qui pourrait permettre de déceler si l'absence de désir chez les ours-chats était d'ordre génétique.

Wang Jun, scientifique de l'Institut de Génomique de Beijing, a ainsi décrit au China Daily les espoirs qu'ouvrent cette nouvelle avancée : « Nous espérons que le génome que nous sommes parvenus à décrypter pourra nous permettre d'expliquer pourquoi les pandas géants ont de si faibles capacités de reproduction. De cette manière, les pandas femelles pourront mettre à bas davantage de petits ».

D'après les estimations des experts nationaux, il ne subsiste que 1 600 pandas vivant à l'état sauvage en Chine, principalement dans la partie sud-occidentale du pays, quelque 200 pandas élevés en captivité dans divers centres d'élevage venant compléter le tableau.

Auparavant, diverses tentatives avaient donné des yeux de panda aux spécialistes, qui avaient recouru à des techniques les plus extravagantes les unes que les autres, que ce soit la diffusion de programmes réveillant l'appétit animal qui fait principalement défaut à Ailuropoda melanoleuca ou un programme de remise en forme des mâles pandas afin que ceux-ci sachent se montrer à la hauteur le moment venu.