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Publié le 17/10/2008
Les JO de Beijing ont promu le brassage des civilisations orientales et occidentales

Le rêve centenaire des Chinois a enfin pris réalité !

Les JO de Beijing ont construit une plate-forme permettant le dialogue sur un pied d'égalité, la compréhension et le brassage des cultures. Le monde est désormais entré dans une nouvelle période marquée par une plus grande tolérance et une plus grande harmonie.

Un rêve qui est devenu réalité

L'organisation des JO signifie autre chose que la simple tenue de compétitions sportives. C'est également l'occasion d'obtenir l'approbation mondiale de la capacité générale du pays hôte.

Les premiers pas des Chinois vers le mouvement olympique remonte à 101 ans.

En octobre 1907, Zhang Boling, fondateur de l'Université de Nankai, prononça un discours lors de la cérémonie de remise des prix des Ves Jeux des écoles de Tianjin, semant le rêve olympique des Chinois. Des étudiants de l'Université de Nankai publièrent un article dans la revue Jeunesse de Tianjin, s'interrogeant sur les trois sujets suivants : Quand la Chine pourra-t-elle envoyer un sportif aux Jeux Olympiques ? Quand pourra-t-elle y envoyer une délégation et enfin quand pourra-t-elle devenir organisatrice de JO ?

En 1932, un jeune Chinois de 23 ans nommé Liu Changchun, portant le drapeau national sur l'épaule, apparut sur le piste du stade olympique de Los Angeles, aux Etats-Unis, témoignant devant le monde de l'existence de l'olympisme en Chine.

A l'époque où la Chine était faible, le sport était une activité accessoire dont l'existence importait peu. Bien que la première question des jeunes universitaires fut résolue et malgré les nombreux efforts consentis par ses habitants, le rêve olympique restait hors de portée.

Les JO sont liés au destin du pays.

En octobre 1949, la République populaire de Chine fut fondée. L'histoire de la nation chinoise tourna une nouvelle page. En 1978, avec la mise en application de la politique de réforme et d'ouverture sur l'extérieur, la Chine fut remise sur les rails du développement. En 1979, elle retrouva son siège au Comité international olympique, faisant renaître le rêve olympique de la population.

Le 29 juillet 1984, la Chine envoya une délégation sportive aux JO de Los Angeles. Le tireur Xu Haifeng décrocha pour le pays sa première médaille d'or olympique. Le pays participa par la suite à toutes les éditions des Jeux olympiques suivants : Séoul, Barcelone, Atlanta, Sydney et Athènes, récoltant en tout 112 médailles d'or, 96 d'argent et 78 de bronze. L'essor économique du pays donna des ailes à son rêve olympique.

En 1990, lorsque Deng Xiaoping inspecta le Stade des Jeux Asiatiques de Beijing, il demanda à Wu Shaozu, président de la Commission nationale des sports : « Etes-vous déterminés à organiser une édition de JO ? » En 1991, Beijing fonda le Comité de candidature des JO et déposa sa candidature pour les JO de 2000 auprès du Comité international olympique. Une chanson dédiée aux JO devint rapidement connue de tous les Chinois.

Le 24 septembre 1993, Beijing fut défaite par Sydney par deux voix. D'innombrables Chinois se sentirent navrés. La Chine exprima résolument que « ses pas évoluaient au rythme du monde ». Le 13 juillet 2001, le CIO désigna la capitale chinoise pour recevoir les Olympiades d'été.

L'organisation de Jeux olympiques va au-delà de la simple tenue d'épreuves sportives. C'est également l'occasion d'obtenir l'approbation mondiale de la capacité générale du pays hôte. Si son échec en 1993 a permis à la Chine de prendre conscience de ses lacunes sur la scène mondiale, sa réussite en 2001 a signifié la reconnaissance de la communauté internationale de ses progrès socioéconomiques remarquables. Cette année-là, la Chine, le plus grand pays en développement du monde, adhéra à l'Organisation mondiale commerciale (OMC) ; son PIB dépassait alors 10 000 milliards de yuans.

Aujourd'hui, sept années plus tard, la Chine est plus forte que jamais. En 2007, son PIB atteignait 24 000 milliards de yuans, soit plus du double de celui de 2001 ; la réserve en devises étrangères, qui s'élevait à 1 500 milliards de dollars, était la plus importante au monde.

La prospérité du pays a entraîné la plénitude du sport. Ce rêve olympique centenaire a témoigné des pas solides de la nation chinoise pour son renouveau.

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