Retour de chercheurs d'or sur leurs terres natales à la conquête de médailles |
A l'instar de Qiao, Lang est en mesure de mener l'équipe américaine à une victoire face à la Chine. Les deux équipent ont été placées dans le même groupe, ce qui signifie qu'elles s'affronteront au cours d'une partie au minimum. La pression semble tout à fait couler sur Lang. « Je suis persuadée que les aficionados seront très fiers de moi car j'amène avec moi une équipe extraordinaire. Si les Etats-Unis rencontrent d'autres nations, je suis certaine que les supporters chinois nous encourageront, et que cela constituera le deuxième avantage à domicile pour les Etats-Unis ». A titre de comparaison, l'entrée de James Li dans la délégation olympique américaine est la plus significative bien qu'il soit le membre du trio qui soit le moins exposé. S'offrir les services d'un entraîneur personnel chinois en athlétisme aux Etats-Unis s'assimile à détenir un entraîneur américain de ping-pong en Chine. Jamais auréolé d'un titre en course steeple ni comme entraîneur en Chine, celui-ci réalisa ses premiers exploits après s'être installé aux Etats-Unis en 1985. Il acquit la citoyenneté américaine en 1998. En tant qu'entraîneur en chef de l'équipe d'athlétisme de l'Université d'Arizona, il fit éclore sept champions du Championnat universitaire américain d'athlétisme (UCAA), dont le lauréat du titre mondial Bernard Lagat. Son poulain devint le premier athlète à gagner consécutivement le 1 500 m et le 5 000 m aux Championnats du monde l'année dernière, ce qui valut à Li d'être nommé entraîneur de l'année dans son pays d'adoption. Une nouvelle promotion ne tarda pas, en mars dernier le naturalisé américain fut désigné manager de l'équipe masculine américaine d'athlétisme pour les JO. La semaine dernière, il a de nouveau foulé le pays qui l'a vu naître en compagnie de vedettes telles que Tyson Gay et Jeremy Wariner. Ce vieux briscard des pistes ne semble pas du tout décontenancé par sa nomination olympique. |