Canoé-kayak

Seul athlète français de ces JO à détenir deux titres suprêmes olympiques et porte-drapeau de la délégation olympique française, le Palois Tony Estanguet cherchera à compléter son palmarès avec une troisième médaille d'or en canoë kayak monoplace C1 slalom. S'il y parvient, le septuple champion de France de la discipline pourrait établir un record dans l'histoire du sport français.

La gent féminine n'est pas en reste. Pour sa deuxième participation olympique, Marie Delattre, associée dans l'épreuve de kayak de course en ligne, K2 500 m, pourrait confirmer les bons résultats obtenus au dernier championnat du monde de Duisbourg, en faisant preuve d'une détermination inébranlable.

Détenteurs depuis l'année dernière du titre mondial en canoë-kayak K2 course en ligne sur 1000 m, Cyrille Carré et Philippe Colin, devraient pour leur première participation faire tout leur possible pour porter haut les couleurs françaises. Le premier est également depuis l'année dernière lauréat en monoplace sur 1000 m, ce qui devrait lui donner davantage de sérénité avant d'aborder la compétition.

Après s'être brillamment illustré lors de la dernière coupe du monde de canoë-kayak K2 monoplace, course en ligne sur 1000 m, le Breton Vincent Lecrubier sera associé en tandem au Normand Sébastien Jouve en K2 500 m. L'explosivité de ce duo pourrait créer la surprise sur le site de Shunyi. Martin Braud et Cédric Forgit, en canoë biplace C2 slalom, ont longtemps affiché des résultats prometteurs dans les diverses compétitions internationales et ont accédé à une jolie troisième place aux derniers mondiaux de Prague, ce qui laisse la place à de belles perspectives pour les compétitions en eau vive.

Sa médaille olympique de bronze obtenue à Athènes en 2004 lui ayant laissé un goût d'insatisfaction, Fabien Lefèvre a démontré par son titre de champion du monde à Prague cette année en K1 slalom que sa rage de vaincre pourrait lui permettre de conquérir une place convoitée sur le podium.

à suivre