Les foyers pékinois déroulent le tapis rouge |
600 familles dynamiques de la capitale devraient mettre les petits plats dans les grands pour accueillir une flopée de pensionnaire lors des JO dans des chambres d'hôte Tang Yuankai En bordure de la rue des bars de Shichahai et de l'Institut de la Culture physique de Shichahai, berceau de plusieurs dizaines de champions mondiaux, apparaît la ruelle Nangongfang Hutong. Au fur et à mesure que s'approchent les JO, de plus en plus de visiteurs étrangers afflueront vers la maison n°39 de ce hutong. En ce lieu, ces derniers feront connaissance avec le maître des lieux, Zhu Bohua, à qui fut remis une assiette de porcelaine, symbole des gîtes familiaux prévus pour les Olympiades. 598 familles d'accueil ont été triées sur le volet pour recevoir les touristes étrangers au mois d'août, et 726 chambres privées offriront le gîte à plus de 1 000 touristes. « Nous espérons que le dispositif des chambres d'hôte puisse créer un pont entre les voyageurs et les résidents de la capitale, pour que nos hôtes puissent connaître la vie quotidienne des habitants de Beijing et de partager la ferveur olympique », a déclaré An Jinming, directeur adjoint du Bureau du Tourisme de Beijing. A vrai dire, de nombreuses conditions doivent être remplies pour accueillir à domicile les voyageurs en cette période estivale : Un membre de la famille, au minimum, doit vivre avec les invités ; Salles de bains et chambres doivent être dissociés de celles réservées à l'usage familial ; Ne serait-ce qu'un seul membre de la famille doit être en mesure de communiquer dans une langue étrangère ; des extincteurs et un appareil d'éclairage de sécurité doivent être installés dans les lieux. Le 28 mars dernier, le Bureau d'inspection de la qualité et des technologies de Beijing a élaboré à des fins réglementaires « les critères de sélection des gîtes familiaux pour les Jeux olympiques », dans lequel figurent neuf alinéas et douze règles, dont des exigences particulières en matière de bienséance, d'atmosphère culturelle et de normes de sécurité. « Ma nièce viendra nous mettre le pied à l'étrier, son très bon niveau d'anglais nous permettra de communiquer avec nos hôtes venus d'ailleurs », a précisé Zhu Baohua. Au cas où les voyageurs nécessiteraient un service dans d'autres langues étrangères, il pourra faire appel à un guide ou à un interprète professionnel en contactant le Bureau local de tourisme. Héritier d'un siheyuan (maison à cour carrée), acquis en 1915, le propriétaire jouit d'un habitat à la configuration typique. Dans cette cour traditionnelle, dont la porte d'entrée est échafaudée à l'angle du sud-est ou du nord-ouest, les pièces principales qui se situent au nord est la plus vaste et accueillent comme d'antan les plus âgés. Des deux côtés de la cour, s'élèvent des pièces destinées aux plus jeunes générations. Un passage relie les chambres principales et latérales, créant un espace de repos. Les murs extérieurs du bâtiment, généralement dépourvus de fenêtres protègent les habitants du bruit extérieur. |