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Publié le 10/07/2008
La liberté de culte perdure depuis la libération pacifique du Tibet

Quelle politique religieuse est-elle appliquée au Tibet par le Parti communiste chinois (PCC) et le gouvernement populaire central depuis 1951 ? Quelle était la situation du Tibet ? Deux télégrammes du dalaï-lama envoyés en 1956 et l'année suivante à Mao Zedong, alors président du Comité central du PCC et publiés de nouveau le 8 juin 2008 par le Bureau national des Archives (BNA) ont apporté une réponse limpide.

Yang Dongquan, directeur du bureau susmentionné, a accordé une interview à l'agence Xinhua. Lors de son allocution, il a évoqué les termes élogieux utilisés par le dalaï-lama dans ses missives concernant la politique de liberté de culte que le PCC appliquait au Tibet. Ces pièces d'archive ont pleinement démontré le caractère immanent de la liberté de culte au Tibet qui perdure depuis sa libération pacifique.

« Le PCC est un parti politique qui sert les intérêts des peuples de toutes les ethnies du pays. Depuis sa création, il persiste à appliquer la politique d'égalité ethnique ainsi que la liberté de culte…… Nous avons bien compris que l'histoire du Tibet est à l'image de celle des autres régions, c'est seulement par la réforme nécessaire que nous pourrons nous extraire de la pauvreté et de la souffrance formées par l'histoire », cet extrait fait partie d'un télégramme de 1 000 mots que le dalaï-lama avait envoyé le 1er juillet 1956 au président Mao à l'occasion du 35e anniversaire de la création du PCC.

A cette époque, la réalité du Tibet était conforme à ce qu'affirmait le dalaï-lama dans son télégramme – « Depuis la libération pacifique, sous la direction bienveillante du Comité central du PCC et sous le commandement direct du comité de travail sur le Tibet et de la région militaire du Tibet, et tout en appliquant consciencieusement la politique ethnique du Parti et la politique de liberté de croyance religieuse, le Tibet, comme les autres régions ethniques du pays, a fait beaucoup de travail dans les domaines de l'économie et de la culture en remportant beaucoup de résultats importants, ce qui a permis au peuple tibétain d'y trouver leur compte. »

Le 1er avril 1957, le dalaï-lama expédia un télégramme à Mao Zedong après sa participation à un congrès sur le bouddhisme organisé en Inde, dans lequel il tint les propos suivants : « Ma participation au congrès sur le bouddhisme planifié en Inde, comme vous le savez, a non seulement renforcé les relations amicales entre la Chine et l'Inde mais a également œuvré à la paix mondiale. Ma présence a bien témoigné de l'application générale en Chine de la politique de liberté de culte déterminée par le PCC et par vous-même, grand dirigeant de ce pays ».

Au regard des paroles du dalaï-lama, depuis la libération pacifique du Tibet, le PCC applique complètement la liberté de culte dans la région. Le 23 octobre 1955, le président Mao rencontra une délégation de représentants tibétains et une délégation de jeunesse du Tibet. A la lecture du procès-verbal de l'entretien entre Mao, les responsables de ces groupes, les fonctionnaires importants et le représentant du dalaï-lama participant à l'Assemblée constitutive de la région autonome ouïgour du Xinjiang, il apparaît avec limpidité que les masses populaires de l'époque au Tibet étaient reconnaissantes au Parti et au gouvernement pour leur application de la politique ethnique égalitariste et de la liberté de culte dans la région. Ce fut également une délivrance pour certains nobles comme Lhalu, chef de la délégation tibétaine.

« Notre cœur battait la chamade à l'arrivée de l'Armée populaire de Libération (APL). Lorsque celle-ci s'établit dans la région, notre peur disparut, car nous nous rendîmes compte qu'elle respectait notre liberté de culte, épaule les lamas et protège les monastères. Lorsque nous comprîmes que les officiers et les soldats avaient à cœur d'améliorer notre quotidien, nos craintes furent vite dissipées », a dit Lhalu lors de l'entretien, dont le procès-verbal a été publié la premier fois le 8 juin 2008 par le BNA.

Les minutes de cette rencontre retranscrivirent également l'analyse suivante du représentant du dalaï-lama : « Les peuples tibétains sont épris de religion. L'APL applique une politique égalitariste envers les ethnies du pays et protège la liberté de culte, sa générosité envers ce peuple n'est plus à démontrer, ce qui a ôté les Tibétains des doutes du passé. Les liens entre le peuple tibétain et l'APL se cimentent de jour en jour. »

Contre toute attente, en 1959, le dalaï-lama et les dirigeants de la clique réactionnaire du Tibet déclenchèrent une impitoyable insurrection. « Depuis leur lieu d'exil, ils redoublent depuis toujours leurs accusations concernant la liberté de culte au Tibet, ce qui constitue un contre-pied à leurs déclarations originelles », fit remarquer M. Yang.

Ces archives ont réaffirmé que lier la question religieuse au « problème du Tibet » relève du mensonge éhonté. Certains agitateurs décrètent à corps et à cri le caractère religieux de ce problème, faux-semblant pour s'adonner à des activités sécessionnistes et indépendantistes.

Le Bureau national des Archives a mis à la disposition des internautes ces trois archives historiques sur le site officiel : http://www.saac.gov.cn.

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