Le cœur à l'ouvrage |
Reconstruction Le 24 mai, Beijing Information a passé un appel à Liu Jing, en son absence, son père a décroché le téléphone. « La situation s'est améliorée, répondit-il, chaque personne a reçu un paquet de nouilles instantanées et une bouteille d'eau minérale par jour. En outre, notre village a obtenu plus de 20 kilos d'huile. Qui plus est, pas mal de ménages ont exhumé dans les décombres les céréales jadis conservées sous le sol, ce qui nous permet de traverser cette période difficile ». Son père a ajouté que les tentes n'étaient toujours pas arrivées dans le village et que les autorités locales leur avaient donné chacun une bâche en plastique en guise d'abri. « En tout état de cause, il s'agit de notre foyer. Nous sommes déterminés à rester ici dans l'attente de l'aide gouvernementale pour la reconstruction. En tant qu'agriculteurs, il nous est impossible de vivre sans notre terre », insista-t-il. Deus jours plus tard, la mère de Liu Jing s'entretint avec notre rédaction par téléphone, indiquant que son village avait été raccordé aux réseaux d'électricité et que les agriculteurs avait appris par la radio que le canton Chaping avoisinant avait subi des pertes humaines plus graves que leur village. « Tout le monde pense qu'il est juste que le gouvernement accorde la priorité au secours de nos voisins », poursuivit-elle. La saison des pluies ayant surgi, son mari était désormais occupé maintenant à récupérer tout ce qui pouvait être utile dans un entrepôt de ciment du village. « Le ciment qui subsiste est très important car nous en avons besoin pour la reconstruction de nos maisons, et nous sommes disposés à repiquer les plants de riz aussitôt que possible », conclut-elle.
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