Aucun effort n'est négligé pour affronter les épidémies éventuelles après le désastre |
Le grave séisme d'une magnitude de 8,0 degrés qui s'est produit à Wenchuan (province du Sichuan) a plongé des centaines milliers d'habitants dans une détresse énorme : des bâtiments totalement détruits, des décombres à perte de vue, la douleur de la perte des proches et des amis... Jusqu'à présent, plus de deux semaines se sont écoulées mais les activités de secours poursuivent jour et nuit. Affrontant les conditions difficiles et le risque des répliques fréquentes, les secouristes chinois et étrangers combattent héroïquement sur le front, se consacrant entièrement à sauver la vie des sinistrés, à déplacer les habitants vers des lieux plus sûrs et à déblayer et reconstruire les voies de communication menant aux régions sinistrées. Une grande quantité de matériaux de secours provenant de l'intérieur et de l'extérieur du pays sont successivement transportés vers les régions sinistrées. Hormis le secourisme, la prévention contre les épidémies éventuelles après le désastre devient extrêmement urgente. Actuellement, l'une de nos principales préoccupations réside dans l'existence des dangers cachés tels que les désastres collatéraux. En général, le séisme pourrait causer de nombreux désastres collatéraux, tels que des incendies, inondations, érosions, glissements de terrain, émanation de matières toxiques, radioactives ou fortement corrosives ainsi que d'éventuelles épidémies. Les expériences historiques montrent que de grandes épidémies suivent généralement après de graves désastres, d'autant plus que le relief des régions sinistrées dans le Sichuan sont complexes, rendant difficiles l'accès aux régions touchées et que la température augmente chaque jour. Après concertation, le gouvernement chinois a adopté une série de mesures préalables visant à prévenir les épidémies éventuelles après le séisme. Fort heureusement, aucune d'entre elles ne s'est produite jusqu'à ce jour. Wenchuan, l'épicentre du séisme, se situe dans le bassin du Fleuve Min, sur le cours supérieur duquel on compte 29 barrages de centrale hydraulique qui fonctionnent normalement pour le moment. Après le fort séisme, la structure géologique a été détruite dans bon nombre de régions, ce qui a laissé des dangers invisibles pouvant resurgir de tous temps ou indécelables pendant plusieurs années. Ainsi il est très important de contrôler de manière continue, diffuser des alertes immédiates et traiter judicieusement ces dangers cachés, dont le lac de retenue formé par les éboulis nécessite notre grande attention. Après le séisme, des glissements de terrain d'envergure dans les zones montagneuses ont bouché le lit des rivières et formé des lacs barrage, imputables à la rétention d'eau. Pour le moment, les services hydrauliques observent jour et nuit les 21 lacs de retenue formés par des éboulis, afin de prévenir les nouvelles menaces de débordement, qui seraient très préjudiciables aux habitants locaux.
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