La main dans la main |
Ces derniers jours, le chaos erre partout sur les décombres des zones sinistrées, et continue à diffuser sa malédiction. Ces derniers jours, on pleure à chaudes larmes à la vue des images de vie et de mort touchantes. Une scène inoubliable : un élève de l'école secondaire coincé au-dessous des débris de ciments, le visage ensanglanté et une aiguille de perfusion accrochée au poignet. Une autre scène inoubliable : notre Premier Ministre âgé de 66 ans, repousse les médecins qui sont prêts à panser la plaie sur son bras résultant d'une chute terrible, pour que ces derniers puissent secourir plus de sinistrés.
« Une mère et sa fille sont secourues en 9 heures ». Le journaliste dépêché sur place voit de ses propres yeux des spectacles navrants, en ressentant la compassion et la fermeté impérissables de la nation chinoise devant le désastre. Tout le monde étend ses bras pour accueillir les deux miraculées. Le ciel a-t-il regretté d'avoir déclenché la calamité ? « Laissez-moi secourir une personne de plus ! Je vous en supplie ! ». Un soldat qui vient de tirer une petite fille des ruines s'agenouille devant ses camarades qui l'empêchent d'y revenir. Tout le monde pleure, résignés à ne pouvoir faire autre chose qu'assister au second écroulement des décombres. Plusieurs enfants sont enfin sauvés, un seul échappe à la mort. Quand les jeunes soldats courent vers les tentes d'une troupe de secouristes en portant la jeune survivante, la pluie tombe de plus belle.
« Au secours ! », crie une élève ensevelie sous les vestiges d'un immeuble en agitant une main. « Ma petite, ne baisse pas la tête ! ». L'espoir de vivre ne s'éteint jamais à condition qu'on redouble d'efforts.
Le présentateur de CCTV chargé de la retransmission en direct n'arrive plus à retenir ses larmes après avoir dit « l'idée d'entraide est enracinée dans l'esprit du peuple chinois ». Tous les téléspectateurs peinent à contenir leur sanglot car leur état d'âme ne tient qu'à la population qui souffre maintenant de la calamité naturelle.
A la vue des cadavres des enfants semblant dormir, notre Premier Ministre pleure avec son entourage. Face au désastre, nous pouvons nous plaindre de la cruauté de la nature, mais nous devons nous efforcer de continuer à chercher les survivants. A condition qu'on se tienne la main dans la main, les larmes du désespoir ne couleront plus. (Rédigé par Yang Jiaqing)
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