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Publié le 23/04/2008
Belle-mère et bru dans la même maison sont-elles comme deux chats dans un sac ?

« Je m'oppose résolument à coexister sous le même toit que mes beaux-parents, a déclaré une jeune pékinoise sur le point de se marier. Nos idées et conceptions, par exemple sur la valeur de l'argent, sont diamétralement opposées ; si nous cohabitons, d'innombrables querelles feront surface, ce qu'aucun d'entre nous ne souhaite. J'ai l'habitude de poursuivre mon sommeil jusqu'à midi pendant les week-ends, de laver mes vêtements sales une à deux fois par semaine, de ranger la maison une fois par semaine, quand le temps me le permet, ou d'acheter régulièrement des cosmétiques de marques renommées... Cependant les parents de mon futur mari, qui ont conservé une conception traditionnelle de la vie, ne l'entendront pas de cette oreille ».

« La pression que je subis au travail me suffit amplement. Je ne souhaite pas endurer au quotidien les exigences de mon patron durant la journée et devoir céder aux caprices de mes beaux-parents en dehors du travail », a-t-elle estimé.

Malgré le mur qui les sépare au quotidien, ces relations font encore ressortir un certain inconfort, voire même davantage d'embarras. La situation a évolué de fond en comble. Il y a de cela deux décennies, les brus devaient se montrer vertueuses et laborieuses, bien que cela ne satisfasse jamais assez leurs beaux-parents. Alors que ces dernières sont parvenues au bout du tunnel pour devenir belles-mères, des changements flagrants de société se sont produits. Ces dernières ne peuvent plus imposer leurs directives ou formuler des critiques à leur bru comme bon leur semble, et sont désormais contraintes d'évoluer avec leur temps en prenant en compte les nouveaux comportements de la jeune génération.

« Il semble que les belles-mères d'aujourd'hui ont un certain mal de vivre, a déploré Madame Liu avec un certain sourire, une jeune retraitée de 52 ans, qui réside dans le district de Tongzhou, dans le sud-est de la capitale. Quand nous étions jeunes, les belles-mères jouissaient d'une position élevée dans la hiérarchie familiale, quand nous sommes devenues belles-mères à notre jour, nous avons dû nous résigner que les temps ont changé. Les brus actuelles, transpirantes d' individualisme, sont insoumises et ne savent pas être économes. Dans tous les cas, si ces dernières ne dépassent pas la mesure, nous saurons passer l'éponge, en feignant d'ignorer leurs agissements ».

Les belles-filles semblent plus réticentes à mettre de l'eau dans leur vin, et leurs principaux griefs résident dans l'affection inconsidérée que portent les belles-mères pour leur fils, et l'ingérence des aînés dans leurs affaires familiales, des travers que rapporte fidèlement le feuilleton « Shuang mian jiao ».

« Je ne comprends pas l'attitude de la belle-mère envers son protégé et le traitement de faveur qu'elle accorde à son fils, qui a déjà atteint la trentaine ! Sa mine deviendra renfrognée, du moins à mes yeux, si elle surprend son fils à faire la moindre tâche ménagère. Selon elle, il est tout à fait normal que je m'occupe des corvées domestiques. Afin d'éviter de m'attirer ses foudres, je feins d'être stakhanoviste si ma belle-mère nous rend visite, mais j'exige que mon mari m'accompagne, même s'il doit rester les bras ballants à mes côtés», s'est exaspérée Madame Xie, une jeune fonctionnaire pékinoise. (Rédigé par Wang Wenjie)

 

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