De nouvelles lignes aériennes internationales frayent leur chemin au cœur de la « nouvelle frontière » chinoise |
L'association des aéroports de la région du Nord-Ouest de la Chine, le Groupe des Aéroports du Xinjiang, a décidé de miser sur le développement de nouveaux trajets internationaux et de nouvelles lignes régionales afin d'utiliser des itinéraires plus lucratifs que par le passé. Contrairement à de nombreux autres aéroports régionaux, dont la puissance s'accroît au travers de divers rachats et fusions, le Groupe des Aéroports du Xinjiang, consacre la plus grande partie de ses bénéfices à la construction de nouveaux aéroports. Ce regroupement d'aéroports aura levé pas moins de 2,5 milliards de yuans (environ 235 millions d'euros) l'année dernière destinés à la rénovation et l'extension d'anciens aéroports, mais également à la construction de nouvelles plate-formes. Le réseau régional d'aéroports a annoncé qu'il mettrait sur pied le prochain aéroport de Turpan et de Kuqa et qu'elle procéderait à la reconstruction de l'aéroport de Yining tout comme celui d'Aqsu. En raison de ses problèmes d'accessibilité et des possibilités d'escale et d'aiguillage vers une multitude de pays voisins et de régions aux alentours, la région autonome ouïgour du Xinjiang détient un record à l'échelle nationale, avec 13 aéroports encore en activité à l'heure actuelle. Les communications avec la partie occidentale de Chine, tout comme l'accès à divers pays de la planète sont favorisées par la présence de près d'une trentaine de compagnies aériennes, qui proposent des vols quotidiens et ponctuels. Le cœur vital de la région pour le transport aérien est constitué par l'aéroport international de Diwopu, dans la capitale de province, Urumqi, qui constitue une véritable passerelle aérienne, avec une centaine de vols nationaux et une cinquantaine de vols internationaux.
Beijing Information
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