Chaque soldat de l'UCLN doit être impérativement aussi fort, vigoureux, combatif et héroïque que tout surhomme qui se respecte. Il doit également être paré à utiliser l'équipement de haute technologie.

« Nous avons maîtrisé tous les trucs de James Bond, mais aussi ceux qu'il n'a jamais joué », dit un « léopard », d'un air malicieux.

L'équipement que porte chaque guerrier de l'UCLN est estimé à 300 000 yuans (27 590 euros), y compris leur armure et le matériel de transmission. Certains éléments sont des importations dernier cri et ont déjà été présentés au public à Beijing.

Ma Zhenchuan, chef du groupe de coordination pour la sécurité des Jeux Olympiques de Beijing, a indiqué que tous les entraînements et équipements avaient pour but de bien garantir le succès du plus grand événement sportif de la planète.

Hormis l'autorisation de reportage pour les simulations stratégiques durant les exercices militaires conjoints entre les armées chinoise et russe, l'UCLN a tâché d'éviter toute publicité en raison de la sensibilité des informations confidentielles éventuellement diffusées lors de leurs opérations. Jusqu'à présent, la seule séance d'entraînement ouverte aux médias s'est déroulée dans leur centre d'entraînement, lequel possède des versions miniaturisées des principaux sites touristiques de Beijing, comme le Centre olympique de presse ainsi que d'importants bâtiments de l'artère piétonnière du centre ville, Wangfujing.

Lors d'un exercice en 2006, plusieurs dizaines de membres de l'UCLN dans leur combinaison noire, y compris des casques noirs, masques noirs et lunettes de soleil noires, ont abattu les « terroristes » jaillissant de toutes les directions, en se levant, se mettant à genoux ou se couchant. Pas une seule balle n'a manqué sa cible. Chaque tireur devait toucher le mille sur six cibles à une distance de 25 m en 18 secondes.

Une autre « acrobatie » exécutée par le peloton est de descendre, en trois secondes, à l'aide d'une corde qui se balance au gré du vent, d'un hélicoptère à 50 mètres de haut.