Le petit écran chinois se réconcilie avec la nature |
Un lourd investissement L'équipe de tournage du documentaire dut rencontrer de nombreuses embûches afin de mener à terme la réalisation de la série, notamment une morne recherche scientifique et le manque de connaissances concernant l'environnement, tandis que l'écueil principal fut le manque de financements. Bien qu'ils aient obtenu une aide de 10 millions de yuans de la part du Bureau national des forêts et du Ministère des Finances, l'équipe estima que cette subvention ne représentait qu'une portion congrue au regard des exigences pécuniaires pour mener ce projet tel qu'ils le souhaitaient. La somme de 10 millions de yuans a beau représenter un investissement colossal pour un projet de documentaire en Chine, cela ne constitue que le tiers du budget que les sociétés de production étrangères accordent pour le tournage d'un documentaire dans leurs pays respectifs, a reconnu Chen. Le matériel de tournage fut la source intarissable des griefs des cadreurs. « Notre matériel était tout à fait obsolète par rapport à celui utilisé dans d'autres pays », s'est plaint l'un des membres de l'équipe de tournage, Xiao Wei. Chen a également avoué qu'un tiers de la série documentaire, d'une durée totale de 550 minutes fut tourné à l'aide de dispositifs de vidéo numérique. L'équipe dut également louer une microcaméra afin de filmer les plans resserrés. Cette arme fut la botte secrète au sein de l'arsenal de l'équipe de tournage, et ce dernier dut planifier strictement son utilisation au sein du calendrier de tournage. « Elle fut utilisée par nos huit équipes, l'une après l'autre, en accordant quelques jours d'utilisation pour chaque équipe », a avoué Chen. |