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Publié le 24/01/2008
Les aventures d'une étudiante française à Chongqing

« C'est assez troublant d'être servi par une belle étrangère», a reconnu un client. Le 4 janvier, au cours de la soirée, nous avons assisté à une situation des plus embarrassantes pour Julie lorsqu'elle travaillait au sein du restaurant de cuisine occidentale de l'hôtel. De nombreux clients préféraient appeler des serveurs à l'autre bout du bâtiment, que de faire appel à Julie qui était disponible et sous leur main. D'une part, ils restent méfiants quant à leur capacité d'expression en anglais, d'autre part, ils ignorent tout du motif de l'arrivée de cette belle française et de son statut dans l'établissement.

En général, Julie vaque solitairement à ses occupations dans la salle de restaurant : demander aux clients s'ils ont besoin d'une corbeille de pain supplémentaire, essuyer les couverts de service; superviser l'accompagnement et le service ponctuel des plats ; examiner si les couverts sont propres et reluisants...

« Je crois que ma thèse de fin d'études sera intéressante et originale, à la lumière de mes aventures particulières en Chine. Au cours de mon stage au sein de l'hôtel, je vais connaître et étudier le développement de la cuisine occidentale en Chine et les habitudes alimentaires des Chinois, afin d'accumuler une matière suffisante pour ma publication de fin d'études».

Apprendre la langue chinoise

Julie est dispensée de travail le mardi et le samedi. Pendant ces deux jours par semaine, elle a décidé de s'inscrire à l'Université normale de Chongqing à apprendre le chinois. Afin de couvrir elle-même les frais d'études, elle est minutieuse et précise dans ses calculs pour les dépenses de la vie quotidienne.

Son dictionnaire anglais-chinois constitue un véritable outil de survie pour ses virées en dehors de l'hôtel. Malgré cela, elle commet de temps en temps de nombreuses étourderies en pratiquant le chinois.

« Je trouve que le chinois est très difficile ! C'est sans doute la langue la plus difficile au monde ! Je confonds souvent les quatre tons de prononciation. Quelquefois, les personnes qui m'entourent restent encore interdites, même après avoir écouté mon chapelet d'explications », a confessé Julie, affichant un sourire timide.

« Je vais m'efforcer d'apprendre le chinois et le pratiquer tous les jours, afin d'être la guide de mes parents pendant leur voyage à Chongqing, et de présenter cette belle ville à davantage de mes amis ». (Rédigé par Wang Wenjie)

 

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