Un nouveau chapitre à écrire dans l'histoire des relations commerciales sino-canadiennes |
Ces dernières années, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Canada a connu une croissance rapide. La Chine, en tant que partenaire commercial, occupe la deuxième position, communautés de nations exclues, pour les échanges commerciaux avec le Canada, et constitue le premier partenaire de votre pays en Asie. Quels sont les domaines qui participent à une situation de « gagnant-gagnant » pour nos liens commerciaux ? Il existe un certain nombre de secteurs au sein de notre zone d'échanges qui sont complémentaires. L'un de ces derniers est celui des services financiers, car certaines de nos banques les plus performantes, telles que Royal Bank of Canada (Banque royale du Canada), Scotiabank et bon nombre de sociétés d'assurance, sont implantées non seulement dans les poumons économiques du pays que représentent Beijing et Shanghai, mais aussi répartis dans l'ensemble du territoire chinois. Le secteur des transports, avec des entreprises telles que Bombardier, est très dynamique et prospère, tout comme celui de l'agroalimentaire et de l'exploitation des ressources naturelles. Les premières sociétés canadiennes d'exploitation minière sont présentes sur votre territoire. Ces secteurs représentent des domaines où le Canada peut véritablement apporter une valeur ajoutée, un véritable complément aux besoins de la Chine en la matière. Nous devons également aborder les domaines les plus innovateurs et les secteurs émergents. Je prendrais plus particulièrement celui de l'écotechnologie, qui à mes yeux constitue un exemple intéressant. Celui-ci est porteur d'avenir car nous avons développé des entreprises respectueuses de l'environnement et solides sur le plan technologique, alors que parallèlement le gouvernement chinois a placé sur la liste des premières priorités du nouveau Plan quinquennal, l'amélioration de la qualité de l'air et de l'eau, et y a ajouté celle de la qualité des soins de santé et de l'éducation. Sur le plan de l'environnement, il ne fait aucun doute que la Chine devra relever de nombreux défis. Il faudra que ceux-ci s'inscrivent dans le cadre d'un objectif national, et nous devrons venir aux prises des défis que supposent votre développement. Le bénéfice dont les Chinois pourront disposer est celui des écotechnologies, dont les premiers pays industrialisés comme le nôtre possèdent depuis quelques années. Nous bénéficions de technologies qui n'existaient pas il y a 30 ou 50 ans, lorsque nous traversions notre révolution industrielle. Il existe par la même une manière de contrôler les émissions de polluants, de garantir une production respectueuse de l'environnement, et d'autres mesures qui permettront de réduire l'impact de l'activité humaine sur le cadre environnemental. Tant que nous serons relayés par une véritable volonté, nous pourrons également parvenir à une solution technologique ; il ne nous reste qu'à concilier la technologie avec la volonté politique. Si nous procédons de la sorte, nous serons en mesure de tenir nos engagements sur le plan environnemental, non seulement en Chine mais dans le reste du monde. Ces nouveaux domaines dont le développement affleure au Canada, surgissent et voient la collaboration entre le secteur public et les institutions du secteur privé peuvent contribuer à aider le gouvernement chinois à concilier développement et qualité de développement, de nombreuses opportunités économiques se présentant simultanément. |