La Chine conjugue son avenir énergétique avec celui de la fusion nucléaire : projet ITER |
L'IPSO, localisé dans la ville de Chengdu dirigé par le professeur Pan Chuanhong, a déjà effectué des tests probants d'utilisation de la technologie de plasma sur un supraconducteur tokamak de technologie EAST, qui a récemment été mis au point par le centre de recherche. Les premières recherches sur la fusion dans un environnement magnétique avaient débuté en Chine dans le département de recherche de fusion nucléaire de l'Institut à l'énergie atomique, ancêtre de l'IPSO. Les premiers tokamaks chinois avaient été développés dans cet établissement vers la fin des années 1980. Ces recherches seront conduites sous la direction de l'Autorité chinoise à l'énergie atomique (ACEA) et de l'Académie des Sciences. Les centres de recherche chinois au cœur du dispositif ITER sont déjà parvenus à des avancées tangibles dans le domaine de l'optimisation du fonctionnement des écorceurs (dispositif auxiliaire d'un appareil thermonucléaire, destiné à empêcher les atomes lourds d'impuretés détachés de la paroi de la chambre de décharge de rejoindre et de refroidir le plasma chaud), de l'injection de faisceaux de molécules, de l'écoulement zonal pour les chambres de confinement magnétiques de technologie tokamak (chambre toroïdale à confinement magnétique) destinées au contrôle de plasma, qui sera utilisé pour les études de fusion nucléaire du projet ITER. Les chambres toroïdales à confinement magnétique représenteront une partie intégrante des dispositifs utilisés sur le site français du projet ITER avec pour objectif principal de produire de l'électricité en récupérant la chaleur qui serait produite par la réaction de fusion nucléaire. |