La Chine conjugue son avenir énergétique avec celui de la fusion nucléaire : projet ITER |
Frédéric Lepape La Chine participera prochainement au projet international de recherche de fusion nucléaire, qui a été officiellement entériné cette année et qui devrait être véritablement lancé dès l'année 2015, pour une période d'exploitation de 20 ans. De l'avis de Luo Delong, directeur adjoint du Bureau chinois de l'ITER, ce projet a pour but principal de résoudre la pénurie d'énergie qui pourrait à plus ou moins long terme toucher la planète, a-t-il indiqué lors du Forum Oriental sur les Sciences et technologies, qui s'est tenu à la fin de la semaine dernière. Le pays avait déjà accueilli le 11e Sommet de négociations de l'ITER et la 12e Réunion du sous-groupe de douze négociateurs du projet (NSSG-12) en octobre 2005 dans la ville de Chengdu (province du Sichuan). Ce projet du nom de ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor, Réacteur thermonucléaire expérimentale à dimension internationale), qui tire son origine d'un mot latin signifiant la voie, vise à démontrer la possibilité de la fusion nucléaire (équivalent à celle du soleil ou d'une bombe H) à des fins civiles, afin de proposer une énergie qui ne soit pas soumises aux mêmes contingences que celle d'autres énergies fossiles, telles que le pétrole, dont les réserves seront à terme épuisées. |