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Publié le 04/12/2007
La diplomatie européenne fait les yeux doux aux États-Unis

Une relation sur un pied d'égalité ?

Lors de son allocution devant le Congrès américain, Nicolas Sarkozy a appelé les États-Unis à ne pas avoir peur d'une Union européenne solide, disposant d'une politique de défense indépendante, car l'OTAN ne peut participer à la résolution de tout conflit ou de toute crise. Il a également insisté sur le fait que la France et les États-Unis étaient actuellement alliés et le resteraient pour toujours. Le discours chaleureux du président français a montré que la France loin d'abandonner sa position actuelle, avait tout simplement changé de stratégie afin de récolter des avantages pratiques.

Les relations actuelles entre les États-Unis et l'Europe sont similaires à la description qu'en avait fait Nicolas Sarkozy en mai, après sa victoire aux élections présidentielles françaises. Il avait désigné les Américains comme des « amis qui peuvent compter sur notre amitié » et avait ajouté : « la France restera toujours à leur côté quand ils auront besoin de nous. » Mais, il avait également ajouté : « L'amitié, c'est accepter que ses amis puissent penser différemment. »

Il est incontestable d'observer que ce discours chaleureux ne saurait cacher la vérité : les États-Unis et l'Europe ont de nombreux points de divergences sur les questions internationales. L'attitude des États-Unis a cependant marqué un changement. La diplomatie américaine a averti l'Iran que si le pays ne présentait pas de preuves formelles de son intention d'utiliser l'uranium à des fins civiles, le pays devrait s'attendre à des représailles dépassant le cadre des sanctions. La France et l'Allemagne s'inquiétaient du fait que si l'on envisageait une action militaire à la place d'une négociation diplomatique, les conséquences seraient alors tout aussi calamiteuses que pour la guerre en Irak. La Grande-Bretagne fit alors deux poids deux mesures : un appel à des sanctions contre l'Iran, tout en proposant une aide de 290 millions de livres (environ 599 millions de dollars) sous forme de prêts.

En ce qui concerne la situation en Afghanistan, la France et l'Allemagne ont déclaré que si leurs troupes devaient rester présentes aux côtés des troupes américaines jusqu'à la fin du conflit, ils n'envisageaient pas l'envoi d'un nouveau contingent dans un Afghanistan dévasté par la guerre.

De la même manière, les États-Unis ne devraient pas changer leurs politiques quant au changement climatique, à la présence de bases de défense anti-missiles en Europe de l'Est ou quant au dollar trop faible.

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