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Publié le 04/12/2007
La diplomatie européenne fait les yeux doux aux États-Unis

Bien que le Premier ministre britannique Gordon Brown n'ait pas rendu visite à Bush dans son ranch de Crawford, lui non plus ne tarissait pas d'éloges envers les États-Unis. Lors de son premier discours de politique étrangère, le 12 novembre 2007, Brown avait surpris les observateurs en déclarant qu'il « n'avait rien à faire avec les anti-américains. » Il a également répété que « Les États-Unis sont encore les alliés les plus importants de la Grande-Bretagne sur la scène internationale » et que les relations avec les autres pays européens étaient secondaires par rapport à celles avec les États-Unis. « C'est une bonne chose pour la Grande-Bretagne, pour l'Europe et le monde entier que la France et l'Allemagne renforcent actuellement leurs liens avec les États-Unis. »

Brown a fait observer que lors de l'histoire du 20e siècle, lorsque l'Europe et les États-Unis s'éloignaient, des problèmes d'instabilité se produisirent ; lorsque ces derniers exerçaient un partenariat, cela permit de bâtir un monde plus fort. Il a également indiqué qu'il considérait que ces prochaines années, l'Europe et les États-Unis détiendront les meilleures occasions depuis de nombreuses années pour parvenir à des progrès qui feront date dans la résolution conjointe de nombreux sujets internationaux.

En ce qui concerne l'Iran, Brown adopta une ligne encore plus dure que son prédécesseur en avertissant que si l'Iran continuait d'ignorer les préoccupations de la communauté internationales relatives à ses activités d'enrichissement d'uranium, la Grande-Bretagne inciterait l'ensemble des pays à cesser leur investissement dans les industries du gaz et du pétrole iranien ainsi que dans le domaine financier. D'après un communiqué de l'agence Associated Press, le discours de Gordon Brown avait dérouté les observateurs, car ceux-ci n'avaient jamais prévu qu'il soutiendrait comme son prédécesseur l'alliance américano-britannique et qu'il déclare que cela pourrait bénéficier au monde entier ; ceux-ci avaient envisagé qu'il s'éloigne des États-Unis.

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