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Publié le 04/12/2007
La diplomatie européenne fait les yeux doux aux États-Unis

Lors de son allocution devant le Congrès américain, Nicolas Sarkozy a déclaré que la France souhaitait renforcer sa coopération avec les États-Unis dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme, les questions de sécurité en Afghanistan et en Iran, et pour les négociations de paix entre Israël et la Palestine. Il a plus particulièrement mis l'accent sur le fait que l'armée française ne quitterait pas l'Afghanistan avant la fin du conflit. En ce qui concerne la situation en Iran, il a répété que la France n'accepterait pas que ce pays accède à l'arme nucléaire. Il a également proposé que les entreprises françaises retirent leurs capitaux d'Iran. La secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, a apprécié la ligne dure adoptée par le président français et a déclaré qu'elle espérait que la position de la France à ce sujet servirait de modèle pour les autres pays européens.

Nicolas Sarkozy n'est pas le seul dirigeant européen à avoir effectué une visite officielle aux États-Unis. Deux jours après son départ, George W. Bush avait accueilli la chancelière allemande Angela Merkel et lui avait fait visiter son ranch à Crawford, au Texas, à bord de son véhicule utilitaire. Bush a également déclaré dans un élan de raffinement rustique, qu'inviter quelqu'un chez soi était le reflet d'un certain respect et d'une marque d'affection particulière. « C'est bien cela que je ressens envers la chancelière allemande, Mme Merkel », a déclaré le président américain.

Lorsque cette dernière conclut sa visite officielle par une conférence de presse, Merkel s'adressa à George Bush par un « Cher George » et le remercia de l'avoir invitée avec son époux « dans un très bel endroit de cette planète. » Elle a également donné l'autorisation à des techniciens américains d'installer un dispositif de vidéo-conférence dans ses bureaux à Berlin, afin de pouvoir être à l'avenir en contact direct avec la Maison Blanche. Les deux dirigeants devraient utiliser ce dispositif à l'avenir lors de leurs discussions régulières autour de sujets tels que l'Iran, l'Afghanistan, le changement climatique et le commerce mondial.

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