Discours du Président de la République française Nicolas Sarkozy à l'Université Qinghua |
Devant les étudiants de l'Université de Qinghua mardi 27 novembre 2007
Mesdames, Messieurs, C'est une grande joie pour moi de m'exprimer devant vous, à l'intérieur de cette prestigieuse Université, vous qui êtes l'avenir de la Chine. Vous avez la chance d'étudier, dans cette Université qui est le creuset de la formation de tant de grands savants et de grands intellectuels chinois. Je mesure ce que cela représente pour chacun d'entre vous d'être ici, d'avoir mérité cette chance et d'avoir surmonté toutes les épreuves de la compétition, que j'imagine rude, dans un pays dont le ministère de l'Education nationale à la responsabilité de deux cent cinquante millions d'élèves et d'étudiants. A celles et ceux qui feront la Chine de demain, je veux parler en responsable d'une nation millénaire européenne, fière de ses traditions comme de sa modernité. Je veux vous parler en ami, respectueux de nos différences et désireux de renforcer nos liens. Je veux vous parler de l'état de notre planète, de notre bien commun, de la lutte que Chinois, Français comme tous les êtres humains de la planète, nous devons mener contre les changements climatiques, sans perdre une seconde. Je suis venu vous dire que nous avons dépassé les limites de ce que notre planète peut supporter. Je sais le dynamisme qui est le vôtre, qui est celui de votre pays tout entier, la fierté légitime que vous pouvez tirer de ce dynamisme. Je connais la passion d'entreprendre aussi. Chaque jour, le monde entier s'étonne de voir la Chine changer. En m'adressant à la jeunesse chinoise, je voudrais donc parler à tous ceux qui croient aux vertus, à l'audace, à la volonté et qui sont soucieux de transmettre aux générations futures les chances de mener une vie meilleure. Un jour, ce seront vos enfants qui seront assis à votre place. |