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À LA UNE
Publié le 16/11/2007
Construisons une meilleure planète

Dans quel domaine pensez-vous commencer cette réforme ?

Étant donné que cela ne fait que quelques mois que j'ai accédé à cette fonction, ces derniers mois j'ai procédé d'étroites consultations et discussions avec mes collègues. Je pense avoir désormais trouvé mon rythme. La réforme est une question très complexe. Les membres de l'ONU sont habitués au statu quo et il existe une certaine inertie inhérente au fait que le moindre changement, la moindre modification pourrait avoir une répercussion sur les intérêts de certaines personnes. Ainsi, peu importe la voie que vous empruntiez, vous allez rencontrer ou affrontez irrémédiablement des résistances.

Les Nations unies ont développé leur propre culture durant plus de 60 ans d'existence, c'est pourquoi la réforme n'est pas un processus aisé, mais cela est nécessaire et nous avons besoin de patience. La persévérance, la patience et la créativité sont requises.

Vous êtes le premier citoyen chinois à devenir sous-secrétaire des Nations unies responsable des affaires économiques et sociales. Ressentez-vous une certaine pression ?

De la pression certainement, une énorme pression, si je puis me permettre. Premièrement, mon service s'occupe des affaires économiques et sociales, qui sont étroitement liés au bien-être à la fois des populations des pays développés mais également des pays en développement, et font part de leurs grands espoirs concernant les Nations unies et mon service.

Deuxièmement, je suis le sous-secrétaire général originaire de Chine, le plus grand pays en développement, connaissant le développement le plus rapide au monde. Les pays en développement souhaitent que ce sous-secrétaire général réalise un meilleur travail que ses prédécesseurs car ils estiment qu'étant originaire de ce pays je suis plus à même de comprendre les préoccupations et les intérêts des pays en développement.

Troisièmement, ma formation et mon expérience sont étroitement liées au domaine de la sécurité internationale, tels que le contrôle de l'armement, le désarmement et la non-prolifération. Ces six dernières années, lorsque je travaillais à Genève en tant que représentant permanent de la Chine aux Nations unies, j'ai eu l'occasion de connaître et de gérer des sujets liés aux affaires économiques et sociales, mais uniquement depuis une perspective chinoise. Maintenant, en tant que sous-secrétaire général des Nations unies, je dois envisager les mêmes questions d'un angle différent, un angle mondial. En ce sens, je ressens une certaine pression.

Je nécessite davantage de temps pour me familiariser avec le fonctionnement interne de l'ONU ainsi qu'avec les règles du jeu. C'est pour cela que je ressens une forte pression.

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