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Publié le 16/10/2007
Bilan dans le sillage du Secrétaire général Ban Ki-moon

Comme vous venez de le faire remarquer, les accords auxquels les deux parties étaient parvenues au terme du premier sommet intercoréen n'ont pas pu être mis en œuvre. Quels sont les obstacles éventuels auxquels les deux parties seront confrontées afin de véritablement mettre en application la déclaration commune ?

En raison de la longue histoire de division dans la péninsule, la confiance entre les deux parties n'a pas été suffisante. Des incidents sporadiques ont véritablement créé de nombreux obstacles pour la mise en application des accords du premier sommet. Au cours des sept dernières années, les échanges et la coopération entre les deux parties se sont étendus et se sont approfondis. Ceci a constitué une base pour les Nord-Coréens et les Sud-Coréens afin de renforcer la confiance mutuelle entre ces deux peuples. Ce socle a permis aux deux dirigeants de parvenir à un consensus sur de nombreuses dispositions de ces accords. Par conséquent, je suis confiant, cela devrait faciliter davantage le processus.

Quels sont les principaux facteurs qui pourraient avoir une influence sur l'application du document signé conjointement au terme de la dernière phase des pourparlers à six à Beijing ?

De nouveau, je ne puis qu'exprimer mon optimisme à ce sujet. En matière générale, l'on devrait toujours souligner l'aspect positif de la mise en application de ces pourparlers à six. Je tiens à répéter que cela représente un pas supplémentaire vers la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Ces accords issus des pourparlers sont d'une importance cruciale. Ils m'ont pleinement rassuré. Cela constitue une véritable avancée sur la base des accords obtenus en février dernier.

Vous avez déclaré posséder une « souplesse d'écoute ». Certaines personnes ont interprété cette déclaration comme l'illustration d'un manque de fermeté dans vos positions. Qu'avez-vous à déclarer à ce sujet ?

Lorsque vous avez atteint l'âge de 60 ans, vous devriez être capable d'écouter les opinions et de recueillir les avis de chaque personne et votre jugement personnel devrait être effectué avec le plus de discernement et d'impartialité. Dans les cultures asiatiques, les vertus les plus importantes sont la modestie et la retenue dans les propos. Cela ne devrait pas être assimilé à un manque d'engagement, de capacité à diriger, à un manque d'énergie ou de dynamisme. Cette souplesse est en quelque sorte un style de comportement personnel. Cependant, j'ai su prendre des décisions cruciales lors de chaque situation critique.

 

(Un reportage réalisé à New-York par Wang Gangyi, Wang Yanjuan et Chen Wen)

 

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