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Publié le 16/10/2007
Bilan dans le sillage du Secrétaire général Ban Ki-moon

Des voix se sont élevées dans des pays occidentaux accusant la Chine de ne pas participer suffisamment à la résolution du conflit au Darfour. Certains ont même proposé de boycotter les Jeux Olympiques de Beijing. Quel est votre commentaire à cet égard ?

La Chine a joué un rôle très constructif en ce qui concerne la situation au Darfour. Elle a envoyé une équipe d'ingénieurs au Darfour et a également nommé un envoyé spécial, qui a collaboré de manière étroite avec la communauté internationale. En ce qui concerne le soi-disant boycott des Jeux Olympiques, je pense que cela n'est pas justifié et que cette initiative est déplacée. Ces questions sont totalement distinctes. Nous souhaitons tous nos vœux de succès à votre pays pour l'organisation des Jeux Olympiques l'année prochaine. J'ai assisté à la grande cérémonie du compte à rebours un an avant le début des Jeux Olympiques et celle-ci était fantastique et spectaculaire. Je suis persuadé que l'accueil réservé par la population et le gouvernement chinois sera le plus fabuleux de l'histoire des Jeux Olympiques.

Quels sont vos espoirs concernant les prochains pourparlers de paix au sujet du Darfour qui se tiendront à la fin du mois ?

Ces pourparlers seront d'une importance décisive pour la résolution du conflit au Darfour. Le fait d'avoir pu organiser cette négociation politique à Tripoli, en Libye, le 27 octobre prochain a constitué un nouvel encouragement dans l'exercice de mes fonctions. J'ai consacré tous mes efforts afin de mobiliser les ressources nécessaires et de créer un environnement propice permettant aux chefs des rebelles de participer à cette négociation. Leur participation à ces négociations est indispensable. La réticence de certains de ces derniers à cette négociation reste à mon avis un motif d'inquiétude. S'ils se soucient véritablement de l'avenir de leur pays, les chefs de ces groupes devraient participer à ces pourparlers de paix au lieu de rester à l'écart, et ceux-ci devraient évaluer la prise d'une décision adéquate au moment opportun. Nous tâcherons de convaincre les chefs de ces groupes, plus particulièrement Abdul Wahid el-Nur de participer à ces négociations. Cependant, la participation ou l'absence de certains groupes d'individus ne devrait pas constituer un critère suffisant pour juger de l'échec ou du succès de ces pourparlers. Nous organiserons cette réunion comme prévu.

Quelle est votre évaluation du deuxième sommet intercoréen par rapport à la première édition qui s'était tenu en l'an 2000 ?

Les résultats du second sommet intercoréen entre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et la République de Corée m'ont profondément encouragé, ravi et enthousiasmé. Le premier sommet, organisé en juin 2000, était d'une importance historique capitale. Á cette époque, bien qu'il existe des accords, ceux-ci n'avaient pas été mis en œuvre. Cette fois, les deux dirigeants se sont mis d'accord de manière bien plus précise. Cela représente un pas supplémentaire pour permettre de cimenter les échanges et la coopération actuelle. Cela devrait certainement permettre de faire progresser la réconciliation nationale et de renforcer la confiance mutuelle. Ces accords, qu'ils soient en préparation ou dont la mise en œuvre est en cours, permettront, j'en suis convaincu, de donner un poids supplémentaire au travail préparatoire de paix et de sécurité dans la péninsule coréenne. Si ce processus s'effectue de manière harmonieuse, cela contribuera à la paix et à la sécurité même en dehors de la péninsule coréenne.

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