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Publié le 26/09/2007
La sûreté des centrales nucléaires chinoises prime

Des technologies d'application élaborées

Les centrales nucléaires ne pouvant exploser, le danger principal reste la fuite radioactive des réacteurs.

« Nos technologies d'application permettent de garantir la sûreté de l'exploitation des centrales nucléaires et les incidents tels que les fuites radioactives ont une possibilité infime de se produire sur les sites locaux », a dit Huo.

Selon Huo, toutes les centrales nucléaires chinoises possèdent des structures externes en béton armé de plusieurs mètres de profondeur. Ceux-ci peuvent outre les tempêtes, résister aux attaques d'avions de chasse légers. Entre les matériaux radioactifs et les structures externes en béton armé, il existe également des gaines qui entourent le combustible et des enceintes de confinement. « Ces trois défenses solides, même dans le cas où il ne subsisterait plus qu'une d'entre elles, empêchent toute fuite radioactive », a précisé Huo.

Au début des années 1980, Hongkong s'est trouvé confronté à une situation de faible approvisionnement en électricité. Afin de remédier à ce problème, la Chine a construit la centrale nucléaire de Dayawan dans le village de Ling'ao, sous la juridiction de Shenzhen, proche de villes ayant une forte demande en électricité. Les fournisseurs d'électricité de Hongkong participèrent à cet investissement et désormais la plupart de l'électricité produite est revendue à Hongkong.

Cependant, en raison des catastrophes nucléaires de Three Mile Island aux États-Unis et dans la centrale nucléaire de Tchernobyl dans l'ancienne Union soviétique, de nombreux Hongkongais avaient protesté contre la construction de la centrale nucléaire. Afin de dissiper leurs craintes, la centrale nucléaire utilisa des technologies en provenance de France et du Royaume-Uni et le programme de supervision et d'assurance qualité fut menée par une entreprise américaine. La construction débuta en 1987 et la centrale nucléaire fut connectée au réseau électrique en 1994. La centrale nucléaire de Dawayan est devenue un célèbre lieu touristique de Chine continentale et de Hongkong.

Pour le choix d'emplacements pour la deuxième phase de la construction de la centrale nucléaire de Ling'ao et de Hongyanhe dans le Liaoning (actuellement en cours), les risques de catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre ont été totalement intégrés, et ont satisfait à un examen de sûreté du Bureau national de sûreté nucléaire. Pour les réacteurs nucléaires, une technologie qui a été améliorée par la Chine, supérieure à celle de Dayawan, a été adoptée.

Les réacteurs de quatrième génération, actuellement à l'étude sont surnommés « réacteurs infaillibles » par Huo Yaoguang. Si un incident se produit, les réacteurs sont refroidis automatiquement.

En cas d'attaque par des missiles nucléaires, il n'existe aucune place pour l'inquiétude, selon Huo. Toutes les installations nucléaires dans le monde sont sous la coordination de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), les pays utilisateurs du nucléaire ont formé une alliance. Si un pays décide d'attaquer les centrales nucléaires d'une autre nation, cela équivaut à une déclaration de guerre envers tous les pays utilisant cette technologie.

Les riverains des centrales nucléaires se préoccupent souvent de l'impact éventuel sur leur santé, même si aucune fuite ne se produit. Selon Qu, les centrales nucléaires effectuent des contrôles de substances radioactives de manière régulière. D'après les dernières recherches et les derniers contrôles, aucun cas de radiation émise par les centrales nucléaires n'a affecté la santé de la population.

Depuis sa mise en service, la centrale nucléaire de Qinshan a mis en place 36 systèmes de contrôle en temps réel dans un rayon de trois kilomètres et de surveillance de l'air, de l'eau, des sols, des produits agricoles et des produits auxiliaires dans un rayon de 50 kilomètres. La centrale nucléaire achète souvent des moutons afin de mesurer les contenus radioactifs tout comme « les canaris des mines de charbon ». Tous les contrôles n'ont décelé aucune évolution anormale de l'environnement autour de la centrale nucléaire de Qinshan.

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