Cependant, le faible taux de croissance de l'indice des prix à la production (IPP), a été une bonne nouvelle. Celui-ci n'a été que de 2,4 % (taux annuel) en juillet, soit une légère chute de 0,1 point de pourcentage par rapport au mois de juin.
Il est encore trop tôt pour affirmer que l'IPP puisse se maintenir à ce niveau ultérieurement. Tao Dong, économiste en chef pour la zone Asie-Pacifique du Crédit Suisse First Boston, estime que la hausse des prix des produits alimentaires se poursuivra. Le maïs et les graines de soja chinois dépendent fortement des importations et la hausse des cours des prix sur le marché international devrait influer sur les prix du marché local.
Dans ce contexte, le lien entre le prix du blé et du riz chinois et l'état actuel du marché international se renforce. La chute du rendement des céréales, soit un cinquième des 73 millions d'hectares des terres arables, gravement touchés par les inondations ou la sécheresse en a représenté l'un des signes précurseurs. Bien que la récolte estivale ait augmenté de 1,9 % (taux annuel), si le rendement à l'automne, qui représente 80 % du rendement agricole de l'année, ne connaît pas d'augmentation, les prix des produits alimentaires ne cesseront de croître.
Tao juge que des hausses de salaires et de loyer alimentent également dans l'ensemble la hausse des prix à la consommation.
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