L'amélioration de la qualité de l'air est une des autres missions du gouvernement local. La réduction de l'émission de dioxyde de souffre et des émissions de gaz, de la pollution liée à la circulation et la mise en œuvre de mesures de contrôle des tempêtes de sable en font partie. Beijing a débuté sa politique de « ciel bleu » (un jour de ciel bleu étant caractérisé par une qualité de l'air de niveau II ou supérieure) en 2001 avant la campagne pour la candidature aux Jeux Olympiques. Depuis 1998, ces jours de ciel-bleu sont en constante augmentation : 146 jours en 1999, 165 en 2000, 185 jours en 2001, 203 jours en 2002. Ceux-ci ont même atteint 241 jours de ciel bleu en 2006, soit une part de 66 % de jours de ciel bleu pour l'année.

Des mesures ont été entreprises afin de réduire la pollution dans la ville. Par exemple, non seulement l'usine sidérurgique Shougang Group de Beijing a été déplacée, mais de plus, la Cokerie de Beijing, fondée en 1958, a cessé sa production l'année dernière.

Selon Liu Qi, président du COJOB, la structure industrielle de la ville a été reconvertie, la production industrielle ne représentant désormais que 20 % des recettes économiques de la ville.

« De plus, nous avons réalisé d'énormes progrès afin d'améliorer l'approvisionnement en énergie en utilisant des énergies propres telles que l'électricité et le gaz naturel », a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne les émissions de gaz d'échappement, Beijing a adopté des normes d'émission équivalentes au niveau III des normes européennes relatives à l'émission de ces gaz, et devrait adopter le niveau IV par la suite.

Des Jeux Olympiques respectueux de l'environnement est l'un des trois concepts recommandés par le COJOB et de cette manière Beijing coopère avec les villes et provinces environnantes afin d'améliorer la qualité de l'air dans la ville. Le gouvernement est également ouvert aux propositions des ONG et s'efforce de bâtir un environnement durable pour les Jeux Olympiques 2008 de Beijing.