Équitation en Mongolie intérieure : le succès au bout des éperons |
L'équitation, un des symboles des régions de prairie en Chine, s'impose de jour en jour auprès du public comme un sport vert qui est souvent synonyme de liberté et de passion pour les cavaliers Du 27 au 30 juillet, seront organisés à Taipus Banner, en Mongolie intérieure, le deuxième championnat national de course de barils et le festival culturel de l'équitation, dans le cadre de la commémoration du 60e anniversaire de la région autonome de Mongolie intérieure.
Miroir de la culture hippique chinoise Taipus Banner, dans la région autonome de Mongolie intérieure, à 350 km de Beijing, est depuis longtemps considérée comme le berceau de la culture équestre chinoise, en effet la dynastie Qing y avaient établi un haras impérial dans lequel 70 000 chevaux furent soignés et dressés entre 1644 et 1761. Au cours des dernières années, la culture hippique a connu un regain d'intérêt dans la ville de Banner ; le statut de succursale ayant été agréé avec succès au Centre équestre de Taipus Banner par l'Association chinoise d'industrie chevaline. En outre, divers programmes liés à la culture équestre, tels que la création d'un centre d'entraînement aux sports équestres en nature (en construction), un haras et un centre de horseball, un office du tourisme consacré à la culture équestre des prairies de Mongolie ; toutes ces mesures ont insufflé un nouveau dynamisme à la région. En mettant en avant « l'harmonie et le respect de l'environnement », la région de Banner cherche à façonner et à promouvoir la culture équestre, en assurant la pérennité aux championnats, et une influence continuelle pour ce festival équestre. Dans cette optique, les organisateurs ont prévu plusieurs activités mettant en valeur la culture mongole. Ces activités outre la course équestre, comprennent également la course d'endurance entre des chevaux de Beijing et des chevaux de Mongolie intérieure, une foire aux chevaux, une foire à l'équipement équestre, des négociations d'affaire et une longue soirée autour d'un feu. La cérémonie d'élection de « Miss Prairie » et le concours de «Super Cowboy», qui avaient attiré une foule immense lors du premier championnat national de course équestre en 2006, raviront de nouveau participants et spectateurs. Des jeunes branchés originaires des grandes agglomérations auront l'occasion de défier leurs homologues mongols dans des épreuves techniques d'équitation, lors d'un événement qui devrait tenir toutes ses promesses. La région de Banner, où la culture du cheval est fortement ancrée, semble acquérir une nouvelle valeur, celle d'une région modèle du développement des régions rurales conciliant communautés résidentielles, infrastructures touristiques et opportunités d'investissement.
Un sport respectueux de l'environnement La première compétition de course de barils serait apparue dans l'état du Texas, aux États-Unis. Ce sport réunissant un cavalier et son cheval allie les capacités athlétiques du cheval ainsi que l'habileté du cavalier à diriger le cheval sans chuter dans un enclos, au centre de l'arène, où sont répartis trois tonneaux métalliques de 55 gallons (environ 208,20 litres) en feuille de trèfle. Aujourd'hui, la course de barils est devenue une discipline pratiquée dans le monde entier. Cette épreuve est ouverte à tous les participants, quel que soit leur sexe ou leur âge. L'équitation, l'un des symboles de la culture des prairies chinoises, est un sport qui bénéficie d'un fort engouement et qui pour les cavaliers évoque la liberté et la passion. Ces dernières années, la culture équestre a connu une croissance très rapide, plus particulièrement après la désignation de Hongkong en tant que coorganisatrice des épreuves d'équitation des Jeux olympiques 2008 de Beijing.
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