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Publié le 23/03/2009
Protection de l'environnement

Le haut plateau Qinghai-Tibet est constellé de réservoirs naturels solides formés de glaciers. Sources d'alimentation principales de plusieurs dizaines de fleuves et de rivières, dont les plus fameux sont le Yangtsé, le fleuve Jaune et le Lancang, ils sont surnommés « châteaux d'eau d'Asie ». Le haut plateau abrite de riches espèces végétales rares et précieuses et on y trouve aussi les terres humides situées à la plus haute altitude moyenne du monde et une variété d'autres sites naturels, qui jouent des rôles écologiques particuliers et importants pour notre planète.

Renforcer l'édification du système de protection de l'environnement et le soutien financier

Pour renforcer la protection écologique et environnementale, en 2007, l'autorité de la région autonome du Tibet a émis un « Avis sur la décision du Conseil des affaires d'Etat de renforcer la protection de l'environnement en vue d'appliquer le concept de développement scientifique », organisé une conférence sur la protection de l'environnement et une séance sur place sur la protection et l'édification de l'environnement écologique, renforcé les comptes rendus aux ministères et commissions concernées, et fait progresser le « plan de la région autonome du Tibet de la protection et la construction d'un écran de sécurité écologique ». Le Tibet a terminé l'élaboration d'un « projet de travail général pour l'économie de l'énergie et la réduction des émissions de matières polluantes », signé respectivement avec les préfectures et municipalités un cahier de responsabilité sur les objectifs de contrôle du volume total des matières polluantes principales pendant la période du onzième Plan quinquennal, pour assurer que leurs indices soient contrôlés en-dessous des normes nationales et que la consommation d'électricité pour dix mille yuans du PIB soit contrôlée à environ 500 kWh, inférieure au niveau moyen national.

Les autorités tibétaines ont aussi émis la « Décision sur le renforcement de la protection de l'environnement », où elles ont formulé l'idée de construire un écran national pour la sécurité écologique sur le haut plateau du Tibet-Qinghai, visant à protéger et améliorer la qualité de l'environnement, à accroître la capacité de développement durable et à assurer la santé du peuple. Les autorités tibétaines ont aussi demandé qu'à la fin de l'année 2010, le volume total d'émission de la demande chimique en oxygène (DCO) et du dioxyde de souffre soit contrôlé, afin de le maintenir en-dessous des normes nationales.

Le Tibet a approfondi la campagne spéciale intitulée « aménager les entreprises qui émettent des matières polluantes illégalement et assurer la santé de la population ». Plus de 1 600 personnes ont contrôlé 134 bases de production agricole et entreprises de traitement alimentaire et 81 entreprises importantes et sous le mandat de l'autorité tibétaine, les départements concernés ont résolu 50 problèmes d'environnement. On a aussi déclenché pour la première fois la surveillance croisée de la protection de l'environnement entre les diverses régions, qui a couvert 44 districts du Tibet, soit 59% de tous les districts du Tibet. On a démarré une deuxième enquête des terres à l'échelle du Tibet. Actuellement, la construction et la protection de l'environnement ainsi que l'économie de l'énergie et la réduction des émissions des matières polluantes sont entrées sur la voie de la standardisation et de la scientificité.

En 2007, le Tibet a dépensé 480,84 millions de yuans pour la protection de l'environnement, soit une augmentation de 29,52% par rapport à 2006. En 2008, la protection de l'environnement restera un domaine important du soutien des finances tibétaines.

Ces dernières années, le Tibet applique le système d'accès strict en matière de normes d'environnement, en ce qui concerne les entreprises à haute consommation et hautement polluantes, leur établissement est interdit. Dans le même temps, il a généralisé activement les projets de substitution de bois de chauffage par les fours à énergie solaire et à méthane comme combustible dans les régions agricoles et pastorales. En 2007, 25 000 familles d'agriculteurs et d'éleveurs ont utilisé l'énergie propre, ce qui a permis de conserver une bonne qualité atmosphérique. Jusqu'à présent, aucun accident de pollution de l'environnement n'a eu lieu au Tibet, l'environnement du Tibet est resté intact, et le Tibet reste l'une des régions du monde dotée de la meilleure qualité de l'environnement.

Protection et construction de l'écran de sécurité écologique

Le Tibet est l'écran de sécurité écologique de la Chine et même de l'Asie ; son statut écologique est extrêmement original. Renforcer la protection et la construction de l'environnement écologique, dresser l'écran national de sécurité écologique du haut plateau du Tibet, maintenir les fonctions écologiques, assurer la sécurité écologique, et bâtir un Tibet écologique sont devenus des matières importantes pour stabiliser le développement économique.

Ces dernières années, le Tibet a fondé un groupe dirigeant du « plan de protection et de construction de l'écran national de sécurité écologique du haut plateau du Tibet » (appelé ci-après « plan écologique »), qui a invité des académiciens de l'Académie des Sciences de Chine et des experts de la Fondation nationale de la nature et de l'Administration nationale de la météorologie de Chine à mener des enquêtes au Tibet, ce qui leur a permis d'élaborer le plan écologique. Actuellement, ce plan d'un investissement total prévu de 38,7 milliards de yuans a été ratifié par le Conseil des affaires d'Etat et a démarré en 2007. Son application permettra d'endiguer efficacement la tendance à la dégression des systèmes écologiques des sources des fleuves et rivières et des lacs importants du Tibet, de maintenir les fonctions écologiques importantes du haut plateau du Tibet, comme la teneur en eau, la protection de la diversité biologique et la préservation des eaux et du sol, d'augmenter sa capacité de développement économique durable et d'assurer la sécurité écologique régionale et nationale.

Pour atteindre ces objectifs, le Tibet a renforcé la surveillance de l'environnement écologique axée sur l'exploitation des ressources naturelles et des touristiques. La racine de ses préoccupations étant de protéger l'environnement écologique, il exploite de façon bien ordonnée les ressources de centrales hydrauliques et utilise pleinement les avantages locaux pour développer les nouvelles énergies comme l'énergie solaire et l'énergie géothermique. Il a standardisé l'ordre d'exploitation des ressources minières, et a préservé dans le principe d'« exploiter en protégeant et protéger en exploitant », espérant promouvoir l'utilisation continuelle des ressources via la protection. Il met l'accent sur les conditions naturelles et écologiques dans l'urbanisme, conserve le plus possible les patrimoines naturels tels que les bois et steppes naturels, les systèmes hydrographiques des rivières et des lacs, les estrans, les terres humides, les reliefs naturels et les ressources de la flore et de la faune sauvages, stimule l'amélioration générale de l'environnement écologique du Tibet afin de poser une bonne base écologique au développement socio-économique.

Selon Zhang Yongze, directeur du Bureau de protection de l'environnement de la région autonome du Tibet, l'Etat accorde une grande considération à la protection de l'environnement au Tibet et investira un montant énorme dans la construction de l'écran national de sécurité écologique du haut plateau du Tibet. Entre 2006 et 2030, le Trésor national dépensera 10 milliards de yuans à l'application du « plan écologique », comprenant quatorze projets de trois catégories, tels que la protection des prés naturels, la protection de la faune et de la flore sauvages, la culture artificielle d'herbes, la prévention et l'aménagement du sable, le traitement des pertes d'eau et de sol, la restauration de la végétation aux sites de mine abandonnés, la lutte contre les sinistres géologiques et le contrôle et la surveillance écologiques. Pendant cette période, on prévoit de rendre 14,96 millions d'ha d'herbages aux steppes, de restaurer 4,2 millions d'ha de prés, pour que 77% des terres herbeuses moyennement dégressives soient protégées et aménagées ; on protégera 78 % des bois et forêts pour leur végétation vierge, aménagera 306 000 ha de terres sablonnées et 3,15 millions d'ha de terres érodées. De plus, pendant le Xe plan quinquennal (2000-2005), les finances centrales chinoises ont investi 120 millions de yuans pour implanter le projet de protection de la terre humide de Lhalu, à Lhassa, le projet de conservation de la réserve naturelle du Namco et le projet de construction de la zone écologique modèle nationale des terres herbeuses, au centre de Nagqu ; les finances centrales ont arrangé un fond spécial de 26,77 millions de yuans et les finances régionales du Tibet ont arrangé un fond spécial de 11,72 millions de yuans, destinés à renforcer les infrastructures de protection de l'environnement au Tibet et à augmenter sa capacité en la matière.

Réserves naturelles

Les glaciers géants, les précipitations abondantes, les lacs qui étoilent le territoire, les nombreux cours d'eau et les larges chenaux composent les terres humides de haut plateau largement répandues et très diversifiées du Tibet. Les enquêtes montrent que la superficie totale des terres humides dépasse 6 millions d'ha au Tibet, dont la plupart sont naturelles, représentant environ 4,9% du territoire du Tibet, un pourcentage au premier rang des provinces chinoises. Avec une population peu nombreuse, le retard des exploitations économiques, la plupart des zones de terres humides sont peu polluées par l'industrie moderne, les terres humides et les êtres vivants de terres humides gardent leur état écologique vierge et naturel.

En 2006, le gouvernement central a investi un premier montant de 200 millions de yuans pour la construction de 12 réserves naturelles nationales et la protection et la restauration de 48 terres humides. En 2007, pour mieux protéger les terres humides, huit réserves naturelles de terres humides du Tibet ont été inscrites sur le « plan d'application national des projets de protection des terres humides » ratifié par le Conseil des affaires d'Etat, qui prendra terme en 2010. En tant que « banque de gènes » et sources d'alimentation en oxygène du haut plateau du Tibet-Qinghai, les terres humides jouent un rôle important dans la régulation climatique, la purification des eaux et la protection des êtres vivants. Selon les calculs de certains experts, chaque année, grâce à la photosynthèse, rien que la réserve naturelle nationale de terres humides de Lhalu, aux environs de Lhassa, absorbe 78 800 tonnes de dioxyde de carbone et émet 53 700 tonnes d'oxygène.

Jusqu'en 2007, neuf réserves naturelles nationales, six régionales et vingt-trois autres, respectivement aux niveaux de préfecture, de municipalité et de district, avaient été établies au Tibet, d'une superficie totale de 408 300 km2, représentant 34% environ du territoire de la région autonome du Tibet. En plus, on y compte 17 zones de protection des fonctions écologiques, 7 parcs forestiers nationaux et 2 parcs géologiques nationaux.

Entretien et construction des forêts naturelles

Depuis l'application du projet de protection des ressources forestières naturelles en 2000, le Tibet a interdit intégralement l'abattage à caractère commercial des bois naturels, a pratiqué la conservation permanente des 1,2 million d'ha de forêts naturelles, fermé 18 usines de traitement de bois et 3 marchés du bois, diminuer fortement le quota d'abattage des ressources forestières ; la consommation des ressources forestières a été réduite de 46,1% et la production du bois marchand, de 100 %. Après l'interdiction de l'abattage commercial, les entreprises sylvicoles se trouvant dans la zone du projet et relevant de l'autorité du district se sont toutes converties à la période de repos et de restauration. Grâce à la garde efficace, ces dernières années, le taux de prophylaxie et de traitement des maladies et des ravages forestiers atteint 100%, nul cas d'abattage, de chasse ni de pêche illégaux et nul cas d'occupation illégale de bois n'ont été repérés. Les ressources forestières ont augmenté d'année en année, les fonctions écologiques forestières ont été rétablies et dans certaines régions, la situation écologique a été améliorée sensiblement.

En 2007, le Tibet a activement fait progresser les projets de protection des forêts naturelles, de restitution des champs à la sylviculture et de restitution des herbages aux prés. Il a reboisé 340 000 mu (15 mu égalent à un hectare), formé 2 900 mu de jeunes plantes et restitué 26,3 millions de mu d'herbages aux prés. Il a appliqué le projet de reboisement dans les villes et bourgs, les faubourgs, le long des routes principales, aux environs des aéroports et des ports frontaliers, démarré les préparatifs du « plan de protection et de construction de l'écran national de sécurité écologique du haut plateau du Tibet » et renforcé la garde des bois cultivés sur des emplacements de champs et l'aménagement du marché du bois.

A partir de la fin de 2006, le Tibet a commencé à appliquer cinq projets, d'un investissement total prévu à 14,35 milliards de yuans. Ces derniers sont :

Le projet de protection et de restauration des ressources forestières naturelles du haut plateau. D'un investissement prévu de 10,043 milliards de yuans, le projet concerne principalement 8,48 millions d'ha de forêts naturelles aux sources des grands fleuves et rivières, des deux côtés des routes nationales et provinciales et du chemin de fer Qinghai-Tibet, et aux alentours des réservoirs importants.

Le projet de construction du système de forêts protectrices. Sur ce volet, on prévoit de reboiser 48 541 ha, pour un investissement total de 287 millions de yuans, afin de construire des forêts protectrices sur les rives des fleuves et des rivières qui subissent de graves sinistres écologiques et qui ont une grande influence sur la production et la vie des agriculteurs et des bergers, les voies de communications importantes (chemins de fer, routes nationales et provinciales), aux environs des villes et bourgs, à la lisière des champs principaux et sur les montagnes du nord et du sud de Lhassa.

Le projet de lutte contre le sable. On prévoit d'aménager 306 000 ha de terres sablonnées, déplacer 419 familles (au total 2 069 personnes) pour des raisons écologiques. D'un investissement de près de 1,92 milliard de yuans, la lutte contre la désertification sera déclenchée dans les villes et les bourgs ainsi qu'aux environs des aéroports de Xigaze, de Shannan et de Lhassa, dans la préfecture de Qamdo et le bassin de la rivière Shiquanhe.

Le projet de protection des réserves de la faune et de la flore rares et précieuses, des réserves naturelles et des terres humides du haut plateau du Tibet. Par le biais de ce projet d'un investissement de 312 millions de yuans, on vise à promouvoir dix zones de protection parmi les réserves naturelles nationales.

Le projet du système de protection de l'écologie forestière. On vise à renforcer l'ordre public, la lutte contre l'incendie et des parasites végétaux et les animaux nuisibles dans les zones forestières des échelons de région autonome, préfecture, district. L'investissement est prévu à hauteur de 912 millions de yuans.

Protection de la biodiversité

Sur le vaste plateau du Tibet, le relief terrestre est complexe et le climat varie d'une région à l'autre. Cette région est riche en ressources de plantes sauvages et l'on peut y trouver plusieurs types de végétation de la zone tropicale à la zone glaciale. Elle est une des régions du monde où la biodiversité est la plus typique et une importante banque de gènes contribuant à la biodiversité de la Terre.

Pour assurer l'utilisation durable de l'environnement écologique et des ressources naturelles, en plus de l'aide financière du gouvernement central, le Tibet investira, d'ici au milieu de ce siècle, plus de 22 milliards de yuans dans la réalisation de plus de 160 projets de protection de l'environnement écologique en vue d'améliorer de façon continue l'écosystème du Tibet.

Protection des eaux et de l'air

Pour accroître la protection des eaux, le Tibet a établi jusqu'à maintenant huit observatoires de l'environnement, soixante et un observatoires d'analyse de la qualité des eaux et six observatoires de la conservation du sol et des nappes phréatiques. Depuis 2006, la région autonome du Tibet a commencé à entreprendre les travaux d'aménagement général des bassins des cours d'eaux comme le Yarlung Zangbo, le Lhassa, le Nyang, le Nyang Qu et le Yarlong. Les travaux d'aménagement, dont le délai d'exécution est de dix ans et dont le montant global des investissements atteint 9,24 milliards de yuans, portent sur la protection de la qualité environnementale des eaux, de l'air et du son et sur le traitement non nuisible des rebuts. Cela a pour objectif de protéger la qualité environnementale de ces bassins selon les normes prévues pour les zones fonctionnelles respectives, réduire les déchets, les transformer en ressource et les rendre inoffensifs. Le traitement de la pollution porte en particulier sur le courant principal du Yarlung Zangbo, la rencontre des quatre autres fleuves et leurs sections municipales. Ces sections municipales concernent Lhassa, Xigaze, Shannan et Nyinchi et les chefs-lieux de trente-deux districts placés sous leur juridiction, et s'étendent sur une superficie de plus de 300 000 km2.

Pour réaliser l'objectif susmentionné, en 2007, le Tibet a déployé de grands efforts pour réduire les émissions polluantes, procéder à la recherche sur la compensation écologique et mener des enquêtes sur la situation de la pollution des sols, des eaux et de l'air, rédigeant ainsi le « Projet général sur l'économie d'énergie et la réduction des émissions polluantes de la région autonome du Tibet ». Le gouvernement de la région autonome du Tibet a signé un document respectivement avec les autorités locales de chacune des préfectures (municipalité du même niveau administratif) pour expliciter la responsabilité en matière du contrôle quantitatif des émissions de principales matières polluantes pendant le XIe plan quinquennal, cela a pour but de contrôler le volume total d'évacuation des eaux et de l'air pollués en-deçà de la quantité assignée par l'Etat. A cette fin, il a affecté un fond spécial de quatre millions de yuans à l'aménagement de la pollution des entreprises, contrôlé strictement l'accès à l'environnement et interdit de construire de nouvelles entreprises à forte consommation énergétique et hautement polluantes. Par ailleurs, au cours de l'année 2007, les gouvernements aux différents échelons du Tibet ont envoyé plus de 1 600 personnes pour contrôler 96 sources d'eau potable.

D'après des prévisions du département de protection de l'environnement du Tibet, en 2010, les villes (communes) importantes situées dans les bassins des cinq cours d'eau susmentionnés devraient être capables de traiter, en conformité aux normes, 60% des eaux usées urbaines, 90% des eaux usées industrielles, et 85 % des gaz résiduels de l'industrie, de la pollution sonore des entreprises industrielles et minières, des chantiers de construction et des ordures ménagères.

Protection de l'environnement sur la ligne ferroviaire Qinghai-Tibet

L'année 2007 est la deuxième année de la mise en service de la ligne ferroviaire Qinghai-Tibet. Le fonctionnement de cette ligne depuis sa mise en service a dissipé les soupçons concernant la protection de l'écosystème du plateau.

Pour protéger l'environnement écologique, le permafrost et les zones humides du plateau Qinghai-Tibet, on a pris la mesure de rénover la route par un système de ponts lors de la construction de la ligne ferroviaire Qinghai-Tibet. Plusieurs ponts qu'on avait construits dans la région autonome du Tibet ont joué un bon rôle dans la protection de l'environnement local. La pratique montre que la ligne ferroviaire Qinghai-Tibet a résisté à l'alternance d'une saison chaude et d'une saison froide, et que, grâce à l'adoption de la technique de conservation de la chaleur, le faible coefficient de déformation de la plate-forme entre dans le périmètre de contrôle, la plate-forme s'étant enfoncé de deux centimètres. On peut alors affirmer sans ambages que la ligne ferroviaire Qinghai-Tibet n'a pas exercé une influence néfaste sur l'environnement écologique du plateau Qinghai-Tibet.

De plus, une série de mesures ont été adoptées afin de protéger l'environnement écologique le long de la ligne ferroviaire, telles que l'utilisation de l'énergie électrique, l'énergie solaire, l'énergie éolienne et d'autres sources d'énergie de type « respectant l'environnement » par toutes les gares pour le chauffage, le traitement concentré des déchets collectés par les gares, ainsi que l'évacuation des eaux usées traitées selon les normes. Le cloisonnement hermétique du train, et la mise en sac des ordures de wagons pour le traitement concentré dans les stations désignées font également partie de cette longue série de mesures. Vu les particularités du plateau, a été adopté un modèle de gestion assurée par des gares centrales. Les sept gares du centre, dont le rayon de service est chacune de 80 km, sont réparties le long de la ligne. Chacune d'entre elles est chargée d'entretenir le train qui circule sur sa section. En même temps, on étend le contrôle programmé à longue distance et l'entretien mécanisé pour diminuer le nombre d'organes et limiter le personnel, et par conséquent, protéger l'environnement écologique naturel du plateau. A présent, le taux de couverture végétale le long du chemin de fer Qinghai-Tibet est de 100% environ, on ne voit presque plus le sol à ciel ouvert, même si l'on ne peut voir de loin la voie ferrée. En 2007, le gouvernement de la région autonome du Tibet a établi un mécanisme de surveillance de l'environnement de la ligne ferroviaire Qinghai-Tibet afin d'y assurer une surveillance continue des eaux, de l'air, du son et de l'environnement écologique.

 

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