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Publié le 23/03/2009
Géographie et ressources naturelles

Relief

Le plateau Qinghai-Tibet est le plus jeune plateau du monde, et également le plus grand et le plus haut, d'où sont nés les surnoms de « Toit du monde » et « Troisième pôle du monde » après l'Antarctique et l'Arctique. Le plateau du Tibet se trouve dans la partie principale du plateau Qinghai-Tibet.

Le plateau Qinghai-Tibet décroît du nord-ouest au sud-est. Les conditions topographiques y sont si compliquées que se sont formés des paysages naturels variés et extraordinaires, entre autres des chaînes de montagnes imposantes, des canyons et ravins profonds et abrupts, des glaciers, des rochers nus et des déserts. On y trouve une grande variété de fleurs et plantes insolites et d'animaux sauvages précieux propres respectivement aux zones froide, tempérée, subtropicale et tropicale ; il y a aussi des paysages naturels curieux dispersés verticalement, qui ont créé les dictons : « Les quatre saisons se succèdent dans la même montagne » et « On n'a pas le même ciel à 10 li d'écart (5 km) ». Selon la variété du relief, le plateau Qinghai-Tibet se divise en quatre zones : la chaîne de l'Himalaya, la vallée du Tibet méridional, le plateau du Tibet septentrional et les canyons du Tibet oriental.

– La chaîne de l'Himalaya serpente dans la partie sud du plateau ; elle est composée de plusieurs montagnes parallèles orientées d'est en ouest. Son altitude moyenne est de 6 000 m. Le mont Qomolangma, situé sur la frontière sino-népalaise, dans le district de Tingri, et d'une altitude de 8 844,43 m, est le plus haut du monde. Le sommet de l'Himalaya est couvert de neige toute l'année, le climat et le relief du nord et du sud de la chaîne sont très différents.

– La vallée du Tibet méridional se trouve entre le Gangdise et l'Himalaya, où coulent le Yarlung Zangbo et ses affluents. Il y a plusieurs vallées, larges ou étroites, plates et fertiles, au bord de rivières ou de lacs ; c'est la région principale de production agricole du Tibet.

– Le plateau du Tibet septentrional se situe entre les monts Kunlun, Tanggula, Gangdise et Nyainqentanglha et représente les deux tiers de la superficie totale du Tibet. Composé de collines et de bassins, c'est la région principale d'élevage du Tibet.

– Les canyons du Tibet oriental, à l'est de Nagqu, sont une région constituée par une série de hautes montagnes et de vallées profondes orientées d'abord d'est en ouest, puis du nord au sud, qui font partie de la célèbre chaîne de Hengduan. Trois grands fleuves, le Nu, le Lancang et le Jinsha, y coulent. La neige blanche sur les sommets pendant toute l'année, les forêts touffues des flancs et les plantes vertes pendant les quatre saisons, et les champs au pied de monts constituent un paysage particulier.

Climat

Le climat du Tibet est original, complexe et varié. Il est sec et froid dans le nord-ouest, tiède et humide dans le sud-est. Les zones climatiques alternent du sud-est au nord-ouest, soit les zones tropicale, subtropicale, tempérée, sub-glaciale et glaciale.

Le Tibet connaît une saison sèche et une saison de pluie distinctes. D'octobre à avril, c'est la saison sèche ; de mai à septembre, la saison pluviale. La pluviosité varie d'une région à l'autre : les précipitations annuelles passent de 5 000 mm dans le terrain bas du sud-est à 50 mm dans le nord-ouest.

Le climat connaît un grand écart dans la région méridionale et la région septentrionale du Tibet. Sous l'influence du courant atmosphérique chaud et humide de l'océan Indien, le climat du Tibet méridional est tempéré et pluvieux, avec une température annuelle moyenne de 8°C. Le plateau du Tibet septentrional subit un climat continental typique ; la température annuelle est au-dessous de 0°C et le gel dure six mois. Du point de vue du climat, les mois de mars à octobre, surtout de juin à septembre, constituent la saison idéale pour le tourisme. Mais depuis ces dernières années, les touristes chinois et étrangers qui s'y rendent en hiver ne cessent d'augmenter.

Le Tibet est la région la plus ensoleillée en Chine, soit un tiers voire même une fois plus importante que les régions de plaine situées à la même latitude. Il bénéficie aussi du plus grand nombre d'heures d'ensoleillement. Par rapport à l'intérieur du pays, la plupart des régions tibétaines ont une température plus basse. La température annuelle moyenne à Lhassa et à Xigaze présente une différence négative de 10 à 15°C par rapport aux chiffres comparables de Chongqing, Wuhan et Shanghai, villes situées à la même latitude. Dans la préfecture de Ngari, à plus de 5 000 m d'altitude, la température au mois d'août est seulement de 10°C dans la journée, et peut descendre à plusieurs degrés sous zéro la nuit.

Chaînes de montagnes

Sur le plateau du Tibet, il y a les monts Kunlun et ses cols Tanggula d'une longueur de plusieurs centaines de kilomètres au nord, les monts Himalaya au sud, les monts Karakorum à l'ouest et les monts Hengduan à l'est. La chaîne des monts Gangdise-Nyainquentanglha et leurs cols traversent le Tibet d'est en ouest. L'altitude moyenne du plateau est supérieure à 4 000 m. Plus de 50 sommets dépassant 7 000 m et 5 dépassant 8 000 m. Les paysages naturels sont des plus magnifiques.

Les montagnes se divisent en deux groupes selon l'orientation : ouest-est et nord-sud.

La chaîne de l'Himalaya

Serpentant dans la partie méridionale du plateau du Tibet, la chaîne himalayenne, la plus haute et la plus jeune du monde, est constituée de plusieurs montagnes parallèles orientées d'est en ouest, et sa partie principale se trouve sur la frontière entre la Chine, l'Inde et le Népal. La chaîne est longue de 2 400 km au total et large de 200 à 300 km. La principale crête a une altitude moyenne de 6 200 m et son sommet le Qomolangma, à la frontière sino-népalaise et dans la partie centrale de l'Himalaya, culmine à 8 844,43 m. Au tour du mont Qomolangma, il y a quarante-deux sommets supérieurs à 7 000 m dont quatre dépassant 8 000 m.

La chaîne des Kunlun

D'une altitude moyenne de 5 500 à 6 000 m, elle s'étend de l'ouest à l'est à l'extrémité nord-ouest du plateau du Tibet. C'est une région où la neige éternelle et le glacier moderne sont les plus nombreux. Le sommet Muztag a une altitude de 6 973 m.

Les Karakorum-Tanggula

Orientée d'est en ouest, la partie principale de la chaîne de Karakorum se situe sur la frontière entre le Xinjiang et la région du Cachemire. Son sommet Geladandong, à 6 621 m d'altitude, est la source du Yangtsé, le plus long fleuve de la Chine.

Les monts Gangdise-Nyainqentanglha

Ces montagnes se situent à l'extrémité sud du plateau du Tibet septentrional, comme borne naturelle entre le Tibet septentrional, le Tibet méridional et le Tibet du sud-est, et principale ligne de partage des eaux coulant à l'intérieur et à l'extérieur de la région. Le pic Kangrinboqe de la chaîne de Gangdise et le pic Nyainqentanglha de la chaîne de Nyainqentanglha sont respectivement à 6 656 m et 7 162 m d'altitude.

La chaîne de Hengduan

Située au sud-est du Tibet, elle est formée par plusieurs chaînons parallèles de l'ouest à l'est : Bexoi, Taniantaweng et Markam, entre lesquelles se trouvent des vallées profondes. Les monts sont la suite des chaînes de Nyainqentanglha et Tanggula et ont une altitude moyenne de 4 000 à 5 000 m.

Cours d'eau

Dans les grandes montagnes du plateau Qinghai-Tibet, il existe partout des glaciers modernes, et la fonte des glaces a engendré plusieurs grands fleuves. Sur le territoire du Tibet, les cours d'eaux s'entrecroisent et les systèmes fluviaux sont nombreux. Il y a plus de vingt fleuves dont le bassin s'étend sur plus de 10 000 km2 et plus de cent autres, sur plus de 2 000 km2. On y compte non seulement le célèbre fleuve Yarlung Zangbo et ses cinq affluents dont Lhassa, Nyang Qu, Nyang, Parlung Zangbo et Dogxung Zangbo, mais aussi les importants affluents du cours supérieur du Yangtsé et du Lancangjiang (cours supérieur du fleuve Mékong).

Les cours d'eau du Tibet se divisent en deux catégories : fleuves exoréiques et endoréiques. Leur débit annuel est de 448,2 milliards de m3. Les cours d'eau exoréiques se jettent dans l'océan Pacifique et l'océan Indien, et ils coulent principalement dans les régions limitrophes de l'est, du sud et de l'ouest. Les cours d'eau endoréiques se trouvent principalement sur le plateau du Tibet septentrional. Avec l'eau de neige comme source, ils sont courts et coulent vers des lacs. La plupart des ces cours d'eau sont saisonniers, et généralement, leur aval se perd dans le désert ou forme un lac sur un terrain bas.

Le Yarlung Zangbo

Plus long fleuve du Tibet, il est né du glacier Gyaimayangzong, d'une altitude de 5 500 m, dans le district de Zhongba, sur le versant nord de l'Himalaya. Traversant 23 districts de Lhassa et des préfectures de Xigaze, de Shannan et de Nyingchi, il passe, dans le district de Medog, la frontière de Chine et prend le nom de Brahmapoutre pour se jeter enfin dans l'océan Indien après avoir traversé l'Inde et le Bangladesh. En territoire chinois, il parcourt 2 057 km, se classant au cinquième rang des fleuves chinois pour la longueur. Avec un bassin de 240 000 km² (sixième rang du pays), il coule à une altitude moyenne de 4 500 m. La région du bassin compte un million d'habitants et possède 150 000 hectares de terre agricole, soit respectivement 37% et 41,67% du total de Tibet. La ville de Lhassa et d'importants bourgs comme Xigaze, Gyangze, Zetang et Bayi, se trouvent dans cette région.

Le Grand canyon du Yarlung Zangbo

Aux limites des districts de Mainling et de Medog, le Yarlung Zangbo, qui coule de l'ouest à l'est, est obstrué par le mont Namjiabbarwa (7 782 m), le plus haut sommet de la partie orientale de l'Himalaya, et doit changer de direction, d'où est né le célèbre canyon en forme de U. En 1994, des scientifiques chinois ont mené des investigations dans le canyon. Selon les données offertes par l'Administration d'État de la topographie et de la cartographie, le canyon du Yarlung Zangbo commence au nord dans le village de Datogka du district de Mainling, et se termine au sud dans le village de Parcoka du district de Medog. Il a une longueur totale de 504,6 km, une profondeur moyenne de 2 268 m et maximale de 6 009 m. Sa longueur a assombri la réputation du Grand canyon américain du Colorado (440 km), et sa profondeur dépasse celle du canyon péruvien de Colca (3 203 m). Il est le premier grand canyon au monde. En septembre 1998, le Conseil des affaires d'État de Chine a officiellement défini son nom : Yarlung Zangbo Daxiagu, ou Grand canyon du Yarlung Zangbo.

Lacs

Le Tibet est la région la plus abondante en lacs de Chine, et leur superficie totale est d'environ 23 800 km², soit 30 % de la surface en eau du pays. Plus de 1 500 lacs de diverses dimensions et aux paysages différents se dispersent dans des montagnes et plaines ; ceux dont la superficie dépasse 1 000 km² sont le Namco, le Serlingco et le Zhari Namco ; 47 lacs ont une superficie supérieure à 100 km². Les lacs du Tibet sont variés et ont quasiment tous les caractères des lacs de la Chine. Parmi les ressources lacustres du Tibet, les lacs salés sont plus nombreux que les lacs d'eau douce. La première enquête en a dénombré 251, d'une superficie totale de 8 000 km2. Autour des lacs salés s'étendent souvent des prés fertiles que de nombreux animaux sauvages rares et précieux habitent.

Les eaux de la plupart des lacs moyens sont de bleu foncé et si limpides qu'on peut voir le fond du lac. Avec le reflet des monts enneigés, tout le paysage est pittoresque et agréable.

Les lacs, paradis de poissons et d'oiseaux aquatiques, sont bordés de prés fertiles. Dans certains grands lacs, des îlots sont souvent devenus des « royaumes d'oiseaux ». L'îlot du lac Bangong, dans l'ouest de Ngari, en est le plus célèbre.

Les Namco, Yamzho Yumco, Mapam Yumco, Bangongco, Basumco et Sengrico sont des lacs les plus connus.

Namco

Plus grand lac du Tibet et deuxième lac salé de la Chine, le Namco se situe entre le district de Damxung de Lhassa et le district de Bangkog de la préfecture de Nagqu.

Basumco

Il figurait sur la liste des sites touristiques mondiaux formulée par l'Organisation mondiale du tourisme en 1997, sur la liste des sites touristiques nationaux de catégorie 4A formulée par l'Administration nationale du tourisme en 2001 et sur la liste des parcs forestiers nationaux en 2002. Il est situé dans le district de Gongbogyamda et est appelé aussi lac Conggo.

Yamzho Yumco

Situé à 110 km du centre-ville de Lhassa, il est le plus grand lac continental au pied nord de l'Himalaya et la plus vaste escale d'oiseaux migrateurs dans le sud du Tibet. Au bord du lac est installée une centrale hydraulique, à la plus haute l'altitude et avec la grande chute d'eaux du monde. Disposant d'une chute de plus de 800 m, d'un canal de pompage de l'eau d'environ 6 000 m, de quatre groupes turbogénérateurs et d'une capacité d'installation de 90 000 kW, elle détient plusieurs records mondiaux et nationaux.

Sengrico

Situé dans le canton de Lunggar du district de Zhongba, il est le premier haut lac du monde. La surface d'eau est à 5 386 m d'altitude et s'étend sur 92 km2. Au Tibet, il y a environ 1 000 lacs à 4 000 m d'altitude ou plus, dont 17 dépassent 5 000 m.

Mapam Yumco

Situé dans le district de Burang et à 200 km du bourg de Shiquanhe, il est un des plus hauts lacs d'eau douce du monde et semble un énorme saphir étincelant avec les eaux limpides. On appelle le sommet Kangrinboqe et le lac Mapam Yumco ensemble « mont divin et lac sacré ».

Bangongco

Il est situé dans le nord du chef-lieu du district de Rutog. Une petite partie du lac se trouve au Cachemire.

Au Tibet, de nombreux lacs sont imprégnés de couleur religieuse. Le Namco, le Mapam Yumco et le Yamzho Yumco sont appelés Trois lacs sacrés du Tibet. En outre, le Lhamlaco a un statut particulier dans le système de la réincarnation de tulku du bouddhisme tibétain, le lac Tangra Yumco, dans le nord du Tibet, est considéré comme « lac sacré » du bön, le lac Conag qui se situe au district d'Amdo est lié au tulku Razheng, etc.

Ressources naturelles

Terre

Riche en ressources terrestres, le Tibet a une superficie totale de plus de 1,22 million de km², dont la steppe représente 650 000 ha ; la terre arable, de 360 000 ha, se situe principalement dans les vallées et bassins du Tibet méridional, et en partie dans l'est et le sud-est. Il reste au Tibet un vaste espace de terres inexploitées, soit 30,71 % de la superficie totale. La superficie des steppes naturelles du Tibet dépasse celle de la Mongolie intérieure et du Xinjiang réunis, se trouve au premier rang du pays et constitue l'une des principales régions d'élevage du pays.

Flore

Le Tibet est très riche en ressources végétales. On y trouve plus de 9 600 variétés de plantes sauvages, 6 400 variétés de plantes supérieures, dont 39 variétés sont placées sous la protection de l'État. Gyirong, Yadong et Zhentang dans le sud-ouest, et Medog, Zayu et Lhoyu, dans le sud-est, constituent un véritable musée de plantes naturelles. Même dans le nord, région au climat rigoureux, il y a plus de cent espèces de plantes. On trouve au Tibet la majorité des espèces de la zone tropicale à la zone glaciale de l'hémisphère nord, ainsi que certaines espèces de fossiles vivants reconnues. C'est bien le trésor le plus riche et le plus particulier de plantes sauvages.

Le taux de couverture forestière est de 9,84%. Les principales essences comprennent le pin de l'Himalaya, le pin de haute montagne, l'épicéa de l'Himalaya, le sapin de l'Himalaya, le cyprès du Tibet, etc. Les zones de conifères constituées par l'épicéa, le sapin et le tsuga de Chine sont les plus largement répandues, couvrant 48% de la superficie forestière totale du Tibet et représentant 61 % de l'ensemble des réserves. Elles se situent principalement dans les zones humides de hauts sommets de l'Himalaya, du Nyainqentanglha et des Hengduan. L'aire du pin couvre 926 000 hectares. Le pin à longues aiguilles et le pin à écorce blanche, deux essences propres au Tibet, sont placés sous la protection de l'État.

Le Tibet est l'une des cinq grandes prairies de Chine, avec le pré de 82,66 millions d'hectares. La plus large part de la région de Nagqu et l'est de la région de Ngari, d'une superficie totale de 600 000 km², occupent environ la moitié de la superficie du Tibet et constituent sa prairie principale.

Le Tibet possède plus de 1 000 espèces de plantes médicinales, dont plus de 400 d'usage courant, et 300 médicaments inhérents à la médecine tibétaine. Les plus célèbres plantes médicinales sont la sphérie, la fritillaire, le tien-ma, la racine de pseudo-ginseng, la racine de codonopsitis, l'amadouvier, etc. Ces plantes, d'une haute production, peuvent satisfaire les besoins de la région tibétaine, ainsi que d'autres régions et provinces du pays, et sont même exportées à l'étranger.

Les forêts du Tibet sont aussi riches en champignons. Parmi les 200 variétés connues, il y a des champignons comestibles comme, le hedgehog, le matsutake, le sarcodon imbricatum, le champignon chinois, l'auricularia noir, etc. En outre, des champignons comme l'amadouvier, le pachyma et l'omphalia ont des effets médicaux.

Au Tibet, les principales cultures céréalières, légumineuses et oléagineuses sont l'orge du Tibet, le blé, la fève, le pois et le colza. Dans la région subtropicale au sud-est, on cultive également le riz, le maïs, le sarrasin, le sorgho, l'arachide, le sésame, etc. Ces dix derniers ans, le Tibet a introduit la technique de culture en serre, et plusieurs légumes peuvent pousser sur ce « toit du monde ». Au Tibet, on produit également des fruits comme la pomme, la poire, la pêche, la banane, la mandarine et le raisin.

Faune

Le Tibet abrite 142 espèces de mammifères, 488 espèces d'oiseaux, 56 espèces de reptiles, 45 espèces d'amphibiens et 68 espèces de poissons. Les 799 espèces de vertébrés sauvages constituent une riche ressource. On y compte 123 espèces animales précieuses et rares placées sous la protection de l'État, soit plus du tiers de celles du pays, comme l'onagre, le yack sauvage, le cerf roux, le cerf aux babines blanches, la grue à cou noir et le petit panda. De ces animaux, 45 espèces de vertébrés sauvages sont en voie de disparition ou existent uniquement sur le plateau, comme le singe au nez retroussé (le rhinopithèque doré de Yunnan), le tigre du Bengale, la panthère des neiges, l'onagre, le yack sauvage et le takin asiatique. Au flanc de l'Himalaya d'une altitude de 3 000 à 4 000 m, on peut voir des chèvres Tar qui sont classées sous la protection de l'État de première catégorie.

Le Tibet abrite également 2 307 espèces d'invertébrés terrestres (insectes). Le Zoreaptera de Chine et le Zoreaptera de Medog sont sous la protection-clé de l'État. Le Tibet compte 103 espèces d'insectes utiles comme abeilles, dont la plupart favorise la pollinisation.

Ressources minérales

Au Tibet, on a découvert plus de 100 minéraux. Les réserves de 36 minéraux ont été vérifiées, dont 11 se classent aux cinq premiers rangs du pays, entre autres le chromite, le cristal industriel, le mica, l'arsenic.

Parmi les réserves vérifiées, celles de chromite sont très abondantes et se classent au premier rang national. Les mines de chromite sont disséminées sur une superficie de 2 500 km², et la mine de ferrochrome de Norbusa, dans la préfecture de Shannan, est la plus importante.

En 1999, un nouveau minéral – le lithium carbonique naturel – a été découvert dans le lac salé Chabyer, à une altitude de 4 400 m. Le lac est non seulement la plus grande mine de lithium de Chine, mais aussi l'un des trois lacs salés du monde qui produisent plus d'un million de tonnes de sel. Le Tibet est devenu ainsi la région la plus riche du monde en réserves de lithium.

Ressources énergétiques

Les ressources énergétiques du Tibet sont principalement les ressources renouvelables, comme l'énergie hydraulique, solaire, géothermique et éolienne. Dans l'ouest de la région septentrionale du Tibet, on a découvert en 2005 un gisement de pétrole de taille moyenne dont les réserves vérifiées sont de 100 à 150 millions de tonnes. Le projet d'exploitation est actuellement en élaboration.

Ressources hydrauliques

Les ressources hydrauliques, d'un potentiel évalué à 200 millions de kW par an, représentent environ 30 % de l'ensemble du pays et sont à la première place du pays, notamment dans la région sud-est du Tibet. Par exemple, le cours principal du fleuve Yarlung Zangbo dispose d'un potentiel de 80 millions de kW, non compris 10 millions de kW provenant de ses cinq grands affluents − Dogxung Zangbo, Nyang Qu, Lhassa, Nyang et Parlung Zangbo.

Ressources géothermiques

Les ressources géothermiques du Tibet sont remarquables. Il y a plus de 1 000 sources géothermiques. Selon les premières évaluations, la quantité de chaleur totale du débit géothermique est de 550 000 calories par seconde, équivalant à la quantité de chaleur produite par 2,4 millions de TEC. Parmi les champs géothermiques du Tibet, le plus célèbre est le celui de Yangbajain. Le plus grand du pays, il a une température de 93°C à 172°C et est exploité comme lieu touristique.

Ressources solaires

Les ressources solaires du Tibet sont au premier rang du pays et parmi les plus riches du monde. La lumière du soleil abonde toute l'année. Dans la plupart des régions, les heures d'ensoleillement varient entre 3 100 et 3 400 par an, soit neuf heures par jour en moyenne.

Ressources éoliennes

Le Tibet a deux zones riches en ressources éoliennes, et on évalue les réserves annuelles à 93 milliards de kWh, au septième rang du pays. Hormis la région de l'est du Tibet, les autres sont riches en ressources éoliennes, surtout le plateau du Tibet septentrional où la vitesse du vent efficace atteint 4 000 heures par an.

 

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