Le Point sur la liberté de croyance religieuse en Chine |
Sommaire I.La situation actuelle des religions en Chine II.La garantie législative de la liberté de croyance religieuse III.La garantie et le contrôle judiciaires et administratifs de la liberté de croyance religieuse IV.Le soutien à l'administration indépendante et autonome des affaires religieuses V.La protection de la liberté de croyance des ethnies minoritaires
I.La situation actuelle des religions en Chine La Chine est un pays à religions diverses. Le bouddhisme, le taoïsme, l'islam, le catholicisme et le protestantisme en sont les principales. Chaque citoyen chinois est libre de choisir et de manifester sa religion, et de se déclarer croyant. Toutes religions confondues, la Chine compte plus de 100 millions de fidèles, 85 000 lieux de culte, 300 000 clercs, 3 000 organisations religieuses, et 74 établissements d'enseignement théologique. - Le bouddhisme remonte à deux millénaires en Chine. Actuellement, on dénombre 13 000 temples bouddhiques abritant 200 000 bonzes et bonzesses, dont 120 000 lamas et 1 700 bouddhas vivants dans 3 000 lamaseries de bouddhisme tibétain, et une dizaine de milliers de bhikkhus et de moines vertueux dans 1 600 monastères de bouddhisme pali. - Le taoïsme, d'origine chinoise, a une histoire de 1 700 ans. La Chine possède 1 500 monastères taoïstes recevant 25 000 religieux. - L'islam, introduit en Chine au VIIe siècle, est pratiqué notamment par une dizaine de minorités ethniques chinoises comme les Hui et les Uygur, qui totalisent 18 millions d'habitants. 30 000 mosquées abritent au total 40 000 imams. - Le catholicisme qui fit son entrée en Chine au VIIe siècle connut une expansion après la Guerre de l'Opium en 1840. Ses fidèles sont au nombre de 4 millions, avec 4 600 églises et chapelles servis par 4 000 clercs. - Le protestantisme, introduit en Chine au début du XIXe siècle, fit tache d'huile après la Guerre de l'Opium en 1840. La Chine compte actuellement 10 millions de protestants, 18 000 pasteurs, 12 000 églises et 25 000 lieux de culte. En Chine, les organisations religieuses nationales sont les suivantes: l'Association de bouddhistes de Chine, l'Association des taoïstes de Chine, l'Association islamique de Chine, l'Association des catholiques patriotes de Chine, l'Episcopat chinois, le Comité du mouvement patriotique de la triple indépendance des protestants chinois et l'Association protestante de Chine. Les organisations religieuses élisent, selon leurs propres statuts, leurs chefs et leurs organes dirigeants. Les organisations religieuses chinoises règlent les affaires religieuses d'une façon indépendante, et, selon le besoin, ouvrent des écoles théologiques, impriment et distribuent les livres sacrés, publient des périodiques religieux et créent des institutions de bien-être social. La Chine applique, comme la plupart des pays du monde, le principe de la séparation de l'enseignement et de la religion. L'éducation religieuse ne fait pas partie de l'éducation civique. Certains établissements d'enseignement supérieur et instituts de recherche organisent eux-mêmes des cours et des études religieux. Selon les besoins des diverses religions, l'enseignement théologique est donné dans les séminaires créés par les organisations religieuses. Les activités religieuses telles que la vénération de bouddha, la récitation du soutra, le service religieux, la prière, l'explication du soutra, la prédication, la messe, le baptême, l'abstinence, le carême, les fêtes religieuses, l'onction, la messe de requiem, etc., menées par les clercs dans un lieu de culte ou, selon les circonstances, aux domiciles des fidèles, sont organisées d'une façon indépendante par les organisations religieuses et les fidèles, et protégées par la loi. Personne ne peut intervenir. La "révolution culturelle", de 1966 à 1976, fut cause de destructions catastrophiques dans tous les domaines de la société chinoise, et la religion ne fut pas épargnée. Le gouvernement chinois a fait, pour corriger les erreurs commises pendant la "révolution culturelle", de grands efforts pour rétablir et matérialiser la politique de liberté de croyance religieuse. Il a réhabilité les personnalités religieuses victimes d'une erreur judiciaire ou d'une fausse accusation et à réouvert les lieux de culte. Depuis les années 80, 600 églises protestantes sont réouvertes ou construites par an. Fin 1996, 18 millions de bibles, exonérées d'impôts, ont été éditées. Les cantiques, publiés à partir de 1983 par l'Association protestante de Chine, ont été tirés à 8 millions d'exemplaires. L'Eglise catholique chinoise a, elle-même, élu et sacré, de 1958 à 1995, 126 évêques, et formé et sacré, ces dix dernières années, quelque 900 jeunes prêtres. Plus de 3 000 fidèles célèbrent régulièrement le service religieux hebdomadaire à l'église protestante de Chongwenmen de Beijing. Dans l'église catholique de Nantang à Beijing, 2 000 fidèles assistent chaque semaine à quatre messes, dont une, en anglais, est destinée aux étrangers résidant à Beijing. Au cours de la longue évolution de l'histoire, les différentes religions se sont intégrées dans la culture traditionnelle chinoise. Il est de tradition chez les croyants chinois d'être attachés à leur religion tout en restant patriotes. Le gouvernement chinois soutient et encourage les milieux religieux à unir leurs fidèles pour participer activement à l'édification du pays. Toutes les religions se proposent de servir la société et d'apporter le bonheur à l'homme:"Glorifier le pays et servir l'intérêt public" est l'idéal du bouddhisme; "honorer Dieu et profiter à l'homme", celui du catholicisme; "être dévoué, en paix et en harmonie, secourir le monde et délivrer l'âme des enfers", celui du taoïsme; et "apporter le bonheur dans ce monde et dans l'au-delà", celui de l'islam. En Chine, toutes les religions sont égales en statut et cohabitent en bonne intelligence, sans jamais connaître de conflit religieux entre elles. Il règne une atmosphère de respect mutuel, d'union et de bonne entente entre les croyants et les autres. Cette situation harmonieuse est due non seulement à la culture traditionnelle chinoise qui préconise l'indulgence et la générosité, mais aussi et surtout à l'application de la politique de la liberté de croyance voulue par le gouvernement chinois après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, et aux rapports du pouvoir politique avec la religion correspondant au contexte de la Chine.
II.La garantie législative de la liberté de croyance religieuse Les droits de la liberté de croyance des citoyens chinois sont garantis par la Constitution et la loi. Selon la Constitution de la République populaire de Chine, la liberté de croyance religieuse est un droit fondamental du citoyen. L'article 36 de la Constitution stipule que "les citoyens de la République populaire de Chine jouissent de la liberté de croyance religieuse". "Aucun organisme d'Etat, aucun groupement social, aucun individu ne peut ni contraindre un citoyen à épouser une religion ou à ne pas la pratiquer, ni adopter une attitude discriminatoire à l'égard du citoyen croyant ou du citoyen incroyant." "L'Etat protège les pratiques religieuses normales." En même temps, "nul ne peut se servir de la religion pour troubler l'ordre social, nuire à la santé des citoyens et entraver l'application du système d'enseignement de l'Etat". "Les groupements religieux et les affaires religieuses ne sont assujettis à aucune domination étrangère". Les lois chinoises telles que la Loi sur l'autonomie régionale des minorités ethniques, les principes généraux du Code civil, la Loi sur l'éducation, la Loi du travail, la Loi sur l'enseignement obligatoire, la Loi électorale de l'assemblée populaire, la Loi sur l'organisation du comité des villageois, et la Loi sur la publicité stipulent que le citoyen, fût-il croyant ou non, a le droit d'élire et d'être élu. Les biens légitimes des groupements religieux sont protégés par la loi; L'enseignement est séparé de la religion, les citoyens ont le même droit à l'éducation, sans distinction de croyance; Toutes les ethnies doivent respecter mutuellement les langues et les écritures, les us et coutumes et les croyances religieuses; Aucune discrimination ne doit être faite envers celui qui pratique une religion différente, au recrutement; La publicité et les marques commerciales ne doivent pas faire mention d'une discrimination ethnique ou religieuse. Les Règlements sur la gestion des lieux de culte, promulgués par le gouvernement chinios, sont destinés à sauvegarder les droits et les intérêts légitimes de ces lieux. Selon les Règlements, les lieux de culte sont gérés, de façon autonome, par l'administration de ces lieux. Leurs droits et intérêts légitimes ainsi que l'exercice religieux normal sont protégés par la loi. Aucune organisation et aucun individu ne peut y attenter, ni intervenir dans les affaires religieuses normales. Toute violation des droits et intérêts légitimes des lieux de culte sera jugée. Les lieux de culte doivent, inversement, respecter la loi et les règlements. Les Stipulations de l'administration sur les activités religieuses menées par des étrangers sur le territoire de la République populaire de Chine, promulguées par le gouvernement chinois, visent à respecter la liberté de croyance des étrangers résidant en Chine et à garantir les échanges amicaux religieux, les activités culturelles et les études théologiques entre les étrangers et les personnalités religieuses chinoises. Les étrangers peuvent participer aux activités religieuses dans les lieux de culte répartis sur le territoire chinois, prêcher les canons et enseigner les doctrines sur invitation des organisations religieuses à l'échelon au-dessus de la province, participer aux activités religieuses dans un lieu de culte reconnu par le gouvernement local à l'échelon au-dessus du district, inviter des religieux chinois à présider aux rites religieux comme le baptême, le mariage, les funérailles, les rites pour la délivrance des âmes aux enfers, etc., et amener, avec eux en Chine, les imprimés religieux, les produits audio ou vidéo concernant la religion, et d'autres articles religieux, destinés à leur propre usage. Les étrangers qui ont des activités religieuses sur le territoire chinois doivent respecter la loi et les règlements de la Chine. La garantie législative que la Chine offre aux citoyens en ce qui concerne la liberté de croyance est fondamentalement conforme aux conventions et aux documents internationaux. Dans la Charte des Nations unies, la Déclaration mondiale des droits de l'homme, la Convention internationale des droits économiques, sociaux et culturels, la Convention internationale des droits civiques et politiques, la Déclaration des Nations unies sur l'élimination de toutes formes d'intolérance et de discrimination à partir de la religion ou de la croyance, et la Déclaration et le Programme d'action de Vienne, on peut lire ceci: la liberté de religion ou de croyance est un droit fondamental de l'homme. Le citoyen a la liberté de choisir une religion ou une croyance; il ne faut pas, sous prétexte de religion ou de croyance, adopter une attitude discriminatoire envers qui que ce soit. Chacun a la liberté de célébrer un service religieux, de participer aux rassemblements religieux, d'installer des lieux de culte et de les conserver. Chacun est libre d'éditer et de distribuer des périodiques religieux. Chacun est libre de célébrer, conformément aux commandements de la religion et de la croyance, les fêtes et les rites religieux. Il faut promouvoir et protéger les droits des nations, des ethnies, des religions et des langues qui sont minoritairs. Les articles mentionnés ci-dessus, repris pour l'essentiel dans la loi et les règlements chinois, sont mis en application. La loi chinoise stipule que les citoyens qui jouissent des droits de la liberté de croyance doivent contracter les obligations définies par la loi. En Chine, tout individu et toute organisation, y compris toute religion, doivent défendre l'intérêt public, la dignité juridique, l'union des ethnies et l'unité du pays. Ce qui correspond parfaitement aux conventions et aux documents internationaux concernant les droits de l'homme. Dans la Déclaration sur l'élimination de toutes formes d'intolérance et de discrimination à partir de la religion ou de la croyance, il est souligné que "la liberté de manifester sa religion ou sa croyance ne peut être restreinte que par les prescriptions de la loi et ce dans la limite nécessaire pour garantir la sécurité publique, l'ordre social, la santé ou la morale, ou encore les droits fondamentaux et la liberté d'autrui". La Convention internationale des droits civiques et politiques affirme que "toute doctrine qui incite les nations, les ethnies ou les religions à nourrir la haine, si elle entraîne l'agitation, la discrimination, l'hostilité ou la violence, sera réprimée par la loi". Les citoyens, fussent-ils croyants ou non, sont tous égaux devant la loi. C'est là une exigence fondamentale pour un pays moderne et civilisé qui respecte la légalité. Toutes les nations, à cause de leur histoire, de leur culture et de leur situation intérieure, ont leur propre méthode pour garantir la liberté de croyance. Tout en renforçant la protection de l'exercice religieux, la Chine n'oublie pas d'insister sur la liberté de ne pas pratiquer de religion. Considérer la liberté de croire comme aussi importante que celle de ne pas croire traduit justement et intégralement la liberté de croyance, et aide à garantir pleinement et amplement les droits fondamentaux des citoyens. Le gouvernement chinois estime que la foi est l'affaire privée des citoyens. Mais l'édification d'un pays socialiste moderne, puissant, démocratique et hautement civilisé, et la sauvegarde de la souveraineté du pays et de la dignité nationale sont un objectif commun et l'intérêt fondamental du peuple chinois, toutes ethnies confondues, y compris croyants et incroyants. Ainsi, les croyants et les incroyants doivent-ils s'unir et coopérer sur le plan politique, tout en respectant leurs opinions religieuses. La religion doit être adaptée à la société où elle évolue. C'est une loi universelle pour lui permettre de subsister et de se développer. Le peuple chinois est en train d'édifier en Chine un pays socialiste moderne original auquel la religion doit, selon les vœux du gouvernement, s'adapter. Cette adaptation demande aux citoyens, non pas d'abandonner leur croyance religieuse et d'en modifier les doctrines fondamentales, mais de pratiquer leur religion dans la légalité, pour accompagner le développement de la société et les progrès de la civilisation. Ce qui correspond tout à fait à l'intérêt fondamental des croyants et des diverses religions. Depuis les années 80, sont apparues, dans certaines régions de la Chine, quelques sectes qui poursuivent des activités criminelles sous couvert de religion. Leurs chefs ou bien déforment les doctrines religieuses, prêchent des hérésies, trompent les adeptes, s'opposent à l'application de la loi et incitent leurs fidèles à renverser le gouvernement, ou bien profitent de la superstition pour faire intervenir le dieu ou le diable, dont peuvent être victimes les adeptes, ou encore livrent leur assemblée au dévergondage, estorquent de l'argent et troublent gravement l'ordre normal de la vie et de la production du peuple. Les masses populaires et les personnalités des milieux religieux nourrissent une grande prévention contre toutes ces activités. La punition légale des criminels qui ont porté atteinte à la société et à l'intérêt public a l'objectif de protéger l'intérêt public, de faire respecter la loi, et de mieux garantir la liberté de croyance des citoyens et les activités religieuses normales. Punir des criminels hors la loi ne concerne en rien la croyance religieuse, et la Chine n'a jamais châtié pour avoir pratiqué la religion. Actuellement, dans le monde entier, aucun pays de droit ne peut tolérer des activités criminelles sous couvert de religion.
III.La garantie et le contrôle judiciaires et administratifs de la liberté de croyance religieuse Pour garantir juridiquement la liberté de croyance religieuse du citoyen, la Chine a élaboré une réglementation précise pour en sanctionner les violations. Par exemple, l'article 251 du Code pénal stipule que tout fonctionnaire qui prive illégalement et d'une manière grave un citoyen de sa liberté de croyance religieuse ou viole les coutumes des minorités ethniques peut être condamné soit à une peine maximum de deux ans de prison soit à une courte détention. La "Décision sur les conditions nécessairs pour l'établissement d'un dossier de violation des droits démocratiques et personnels du citoyen et de manquement au devoir" prévoit que le parquet populaire doit établir un dossier lorsqu'un fonctionnaire prive illégalement et d'une manière sérieuse et provocante quelqu'un de sa liberté de croyance religieuse, comme par exemple s'ingérer dans les activités religieuses normales ou contraindre quelqu'un à quitter sa religion ou au contraire à épouser une religion ou une secte religieuse, et qu'il fait fermer ou détruire illégalement les lieux de culte ou les installations religieuses. Ces dernières années, les tribunaux chinois ont jugé quelques affaires où la loi d'Etat est enfreinte, et le sentiment religieux des croyants gravement blessé. Les responsables ont été punis. Comme garantie administrative, le gouvernement des divers échelons de la Chine a créé le département des affaires religieuses responsables de la gestion et du contrôle administratifs de l'application de la loi et des règlements juridiques de la religion, afin de concrétiser et d'appliquer la politique de la liberté de croyance religieuse. Le département gouvernemental des affaires religieuses s'abstient de s'ingérer dans les affaires intérieures des religions et des lieux de culte. En Chine comme dans d'autres pays du monde, les organisations religieuses et les lieux de culte doivent, conformément à la loi, remplir les formalités d'inscription auprès du gouvernement. Un lieu de culte doit remplir les conditions suivantes pour être inscrit: disposer d'un lieu fixe et d'une adresse; d'une assemblée de croyants qui assistent régulièrement aux activités religieuses; d'un organisme de gestion composé de croyants; d'un clergé sur qui reposent les activités religieuses ou de personnes responsables des divers cultes; des règlements afférents; de ressources légales. Avant qu'un lieu de culte remplissent complètement les conditions requises ou quand il a des problèmes de gestion, le département gouvernemental retarde son inscription ou l'inscrit provisoirement. L'autorisation doit être refusée pour les lieux de culte qui ne sont pas reconnus, comme par exemple ceux qui occupent illégalement la terre et dont la construction viole les règlements d'urbanisme, ceux qui sont installés par de faux religieux, et ceux qui sont consacrés, sous couvert de la religion, à la superstition telle que la chasse aux mauvais esprits. Dès leur inscription, les lieux de culte acquièrent une existence légale, et leurs droits et intérêts légitimes sont sous protection. L'administration des lieux de culte peut, en cas de violation de leurs droits et intérêts légitimes, adresser une requête aux autorités compétentes gouvernementales ou intenter un procès pour rechercher la protection administrative et juridique. L'inscription n'est pas exigée pour les activités religieuses des protestants telles que la prière et la lecture de la Bible organisées, selon les coutumes religieux, à leur domicile, et dont les participants sont principalement des parents et des amis (Les protestants chinois les appellent habituellement "les rencontres familiales"). Les assemblées populaires de divers échelons, organes grâce auxquels le peuple exerce le pouvoir, ainsi que les conférences consultatives politiques, qui jouent un rôle important dans la vie politique et sociale du pays, exercent le contrôle de l'application de la politique sur la liberté de croyance religieuse et des règlements juridiques intéressés. Dans les assemblées populaires et les conférences consultatives politiques de divers échelons, on compte 17 000 personnalités des milieux religieux qui sont représentants de l'assemblée populaire ou membres de la conférence consultative politique. En qualité de représentant des milieux religieux, ils participent aux discussions des affaires d'Etat et sur les problèmes sociaux importants aux sessions de l'assemblée populaire et à la conférence consultative politique. Ils exercent leurs idées, propositions, critiques ou motions sur le travail du gouvernement se rapportant à la religion. De 1993 à 1996, le Bureau des Affaires religieuses du Conseil des Affaires d'Etat a réglé et répondu à plus de 50 motions présentées par l'Assemblée populaire nationale et par la Conférence consultative politique nationale.
IV.Le soutien à l'administration indépendante et autonome des affaires religieuses En Chine, les affaires religieuses sont administrées par les différents groupements religieux, les clercs et les croyants chinois eux-mêmes. Les affaires religieuses et les groupements religieux ne sont pas assujettis au contrôle étranger. Le gouvernement chinois soutient, en fonction de la Constitution et de la loi, l'administration indépendante et autonome des différentes religions. L'administration indépendante et autonome des religions chinoises est un choix historique, pris par les croyants chinois eux-mêmes dans la lutte contre l'agression et l'oppression colonialistes et impérialistes. Après la Guerre de l'Opium en 1840, la Chine dégénéra graduellement en une société semi-coloniale et semi-féodale. Dans une telle évolution, le protestantisme et le catholicisme de l'Occident furent utilisés par le colonialisme et l'impérialisme comme outils d'invasion de la Chine, et certains missionnaires occidentaux ont joué un rôle honteux. - Ils ses sont mêlés au commerce de l'opium et aux manœuvres de la Guerre de l'Opium déclenchée par la Grande-Bretagne en 1840. Au XIXe siècle, le missionnaire protestant anglais Robert Morrison et le missionnaire allemand Karl Friedrich August Gutz furent mêlés au trafic de l'opium en Chine alors qu'ils étaient employés par la Compagnie des Indes orientales. Certains missionnaires incitèrent les puissances occidentales à utiliser l'armée pour forcer le gouvernement des Qing à ouvrir les ports côtiers, en prétendant que "la guerre seule peut ouvrir la Chine au Christ". Ils participèrent directement aux activités militaires britanniques dans l'invasion de la Chine. - Ils ont participé à la guerre d'invasion de la Chine provoquée en 1900 par l'armée coalisée de huit puissances. Un certain nombre de missionnaires servirent de guides, d'interprètes, ou d'agent de renseignement de l'armée coalisée. Ils participèrent au massacre du peuple chinois et au pillage de sa richesse. Le célèbre écrivain américain Mark Twain a écrit:"les missionnaires ont tiré treize fois l'indemnité des paysans pauvres chinois, les laissant, ainsi que leur épouse et leurs enfants innocents, mourir lentement de faim, afin d'utiliser les gains ainsi obtenus à propager l'Evangile." - Ils sont intervenus dans la négociation et la rédaction des traités inégaux imposés à la Chine. Par exemple, des missionnaires occidentaux intervinrent directement dans la conclusion et la rédaction du Traité sino-anglais de Nanjing signé en 1842, du Traité sino-américain de Wangxia signé en 1844, ainsi que du Traité sino-américain de Tianjin et du Traité sino-français de Tianjin signé en 1858, et du Traité sino-français de Beijing signé en 1860. Ces traités inégaux stipulèrent successivement que les missionnaires occidentaux du catholicisme et du protestantisme étaient autorisés à prendre à bail de la terre dans les ports de commerce pour construire librement leurs églises; Ils étaient soumis à la protection des fonctionnaires du gouvernement local; "Les missionnaires pouvaient acheter ou louer de la terte dans différentes provinces pour construire librement leurs églises"; Les fonctionnaires du gouvernement local devaient "bien traiter et protéger les missionnaires qui allaient propager la religion dans l'intérieur de la Chine", et ils ne devaient pas persécuter les croyants d'origine chinoise. - Ils ont joui de l'extra-territorialité et n'étaient pas soumis au contrôle de la loi chinoise. Les puissances occidentales assurèrent en Chine, selon la juridiction consulaire, la protection aux missionnaires de leur pays. A l'abri de "l'extra-territorialité", certains missionnaires occidentaux, en s'appuyant sur les forces d'agression impérialiste, s'infiltrèrent dans l'intérieur de la Chine pour construire leurs églises, instaurer leurs diocèses, accaparer des terres, et opprimer les fonctionnaires et les populations chinois. Ces missionnaires étendirent arbitrairement "l'extra-territorialité" aux croyants chinois et s'immiscèrent dans les affaires judiciaires. - Ils ont, sous le prétexte d'"incidents religieux", aidé à renforcer la domination des puissances occidentales en Chine. Les missionnaires occidentaux, forts des traités inégaux, commirent des méfaits qui suscitèrent l'indignation du peuple et provoquèrent conflits et mésententes avec les Chinois. C'est ce qu'on appelle dans l'histoire les "incidents religieux". De 1840 à 1900, plus de quatre cents "incidents religieux" eurent lieu en Chine. Prenant prétexte de ces incidents, les pays occidentaux exercèrent une pression militaire et politique sur le gouvernement chinois, exposèrent diverses revendications injustifiées, exigèrent le payement d'indemnités, firent arrêter et tuer des innocents, et même utilisèrent ce prétexte pour provoquer des guerres d'agression. A cause de l'incident religieux de Tianjin provoqué en 1870, par exemple, les puissances occidentales contraignirent le gouvernement des Qing à exécuter une vingtaine de Chinois et à en exiler 25. - Ils ont fait obstacle et se sont opposés à la lutte anti-fasciste et à la révolution populaire de la Chine. Après l'occupation japonaise de la Chine du Nord-Est, le Saint-Siège de Rome fut le premier à reconnaître le "Mandchoukouo" imposé par le Japon, et envoya une représentation, apportant ainsi son soutien effectif à l'envahisseur japonais. Après la défaite japonaise, certains missionnaires occidentaux incitèrent leurs fidèles à s'élever contre la révolution populaire et voire même organisèrent des forces armées pour aider le Guomindang à mener la guerre civile. - Ils ont été hostiles à la Chine nouvelle, et ont comploté des activités de sabotage. Après la fondation de la Chine nouvelle, le Saint-Siège de Rome a émis plusieurs recommandations, encourageant les croyants à s'opposer au pouvoir populaire naissant. En plus de ce rôle honteux qu'ils ont joué dans l'histoire moderne chinoise, le catholicisme et le protestantisme de l'Occident tentèrent encore de manipuler, de contrôler, et de mettre sous dépendance l'Eglise chinoise. Les clercs et les croyants d'origine chinoise devenaient des sujets. Dans les années 40 du XXe siècle, sur vingt archevêques nommés, 17 étaient d'origine étrangère, seulement trois d'origine chinoise. Dans les 143 diocèses se trouvaient plus de 110 évêques étrangers et seulement une vingtaine d'évêques chinois. Des protestants chinois ont eu l'idée, très tôt, de se débarrasser du contrôle des clercs étrangers et ont entamé l'organisation indépendante du protestantisme chinois. Mais, dans l'ancienne Chine semi-coloniale et semi-féodale, il était impossible pour l'Eglise chinoise de réaliser son indépendance dans l'administration des affaires. La fondation de la République populaire de Chine en 1949 a mis fin à la société semi-coloniale et semi-féodale, ce qui a créé les conditions historiques pour réaliser l'indépendance et l'autonomie du catholicisme et du protestantisme chinois. En juillet 1950, une quarantaine de responsables des différentes sectes religieuses dont Monseigneur Wu Yaozong ont proclamé la Déclaration de la triple indépendance intitulée "L'orientation du protestantisme chinois dans l'édification de la Chine nouvelle", qui manifeste leur volonté de soutenir la Chine nouvelle, de se débarrasser du contrôle des forces impérialistes et de réaliser l'indépendance administrative, financière et évangélisatrice de l'Eglise chinoise. En septembre 1950, 1 527 responsables protestants apposèrent leur signature pour témoigner leur approbation à la Déclaration de la triple indépendance. Dans les trois ou quatre ans suivants, queque 400 000 croyants, soit alors les deux tiers du nombre global des protestants chinois, signèrent ce document. Le protestantisme chinois s'est engagé alors dans la voie de la "triple indépendance". En novembre 1950, plus de cinq cents croyants catholiques du district de Guangyuan dans la province du Sichuan proclamèrent la Déclaration pour l'indépendance et la réforme du catholisme, en proposant de rompre toutes les relations avec les impérialistes et de créer une nouvelle Eglise catholique caractérisée par l'indépendance administrative, financière et évangélisatrice. Cette déclaration eut un grand écho parmi les catholiques dans l'ensemble du pays. Bien que le Vatican ait pris une succession d'actions politiques hostiles à la Chine nouvelle, l'Eglise catholique de Chine informa le Vatican en 1957 et en 1958 de l'élection d'un évêque intérimaire et de deux évêques. Le Vatican répliqua en brandissant l'excommunication majeure, ce qui a blessé sérieusement les catholiques chinois. L'Eglise catholique de Chine est depuis lors résolue à élire et à sacrer elle-même ses évêques et à administrer les affaires religieuses dans l'indépendance. Du point de vue de la croyance, le catholicisme de Chine est identique à celui des différents pays du monde, mais sur le plan de la gestion de l'Eglise, toutes les affaires intérieures sont décidées de façon indépendante par l'Eglise catholique de Chine. Depuis plusieurs dizaines d'années, le protestantisme et le catholicisme de Chine, qui s'en tiennent au principe de l'administration indépendante et autonome des affaires religieuses, ont gagné l'approbation et le soutien des fidèles, ce qui permet également à l'Eglise et à l'activité religieuse de connaître un développement sain. Actuellement, le nombre des protestants chinois est 14 fois celui de 1949. Les 115 diocèses de l'Eglise catholique sont tous administrés par un évêque ou un chef d'origine chinoise. L'administration indépendante et autonome des religions chinoises n'exclut pas les échanges et les contacts actifs sur un pied d'égalité et d'amitié avec les organisations religieuses des différents pays du monde. La Chine reste ouverte à toute organisation religieuse et à tout individu étrangers mus par la sympathie, qui respectent la souveraineté de la Chine et l'administration indépendante et autonome des religions chinoises. Les Eglises protestante et catholique de Chine ont établi des relations amicales avec les Eglises de différents pays du monde. En février 1991, l'Association protestante de Chine a adhéré officiellement à la Confédération mondiale des Eglises protestantes. L'Eglise catholique de Chine a envoyé successivement une délégation à la Ve Conférence internationale sur "religion et paix" et aux Journées mondiales de la jeunesse catholique à Manille. Ces dernières années, l'Eglise chinoise a envoyé à l'étranger un grand nombre d'étudiants, et invité des professeurs et des savants étrangers à donner des cours dans les écoles théologiques de Chine. Le bouddhisme, le taoïsme et l'islam de Chine ont également multiplié les échanges amicaux internationaux. Le gouvernement chinois s'en tient à une politique étrangère indépendante et pacifique. Il est désireux d'améliorer ses relations avec le Vatican, mais à deux conditions fondamentales suivantes: primo, le Vatican doit rompre ses "relations diplomatiques" avec Taiwan, et reconnaître que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal de la Chine, et que Taiwan n'est qu'une partie intégrante de la Chine. Secundo, le Vatican ne peut s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte de religion. La relation entre la Chine et le Vatican est, en premier lieu, une relation entre Etats. Le problème de la religion ne peut être discuté qu'après l'amélioration de cette relation entre Etats. Mais que la relation entre la Chine et le Vatican s'améliore ou non, le gouvernement chinois soutiendra résolument l'Eglise catholique de Chine dans son patriotisme, dans son administration indépendante et autonome des affaires religieuses, et pour élire et sacrer les évêques elle-même.
V.La protection de la liberté de croyance des ethnies minoritaires La Chine est un pays multiethnique unifié. Le gouvernement chinois applique une politique d'égalité, d'union et d'aide mutuelle à l'égard des ethnies. Il respecte et protège la liberté de croyance religieuse des ethnies minoritaires, et leurs us et coutumes. La Loi sur l'autonomie régionale des ethnies minoritaires de la République populaire de Chine stipule que "les autorités compétentes des régions où est pratiquée l'autonomie régionale des ethnies minoritaires garantissent la liberté de croyance religieuse des différentes ethnies minoritaires. Tout en s'efforçant de faire progresser l'économie, la culture et l'enseignement dans les régions où vivent des ethnies minoritaires, et en élevant leur niveau de vie matérielle et culturelle, le gouvernement chinois accorde une attention particulière au respect des croyances religieuses et à la protection de leur patrimoine culturel. Il mène des enquêtes générales, recueille, systématise et entreprend la recherche et la publication du patrimoine culturel et de l'art folklorique, y compris la culture religieuse, des différentes éthnies. L'Etat consacre des capitaux importants pour l'entretien et la restauration des temples et des établissements religieux des régions minoritaires présentant une grande valeur historique et culturelle. Le Tibet est une région autonome de Chine. La majorité de ses habitants sont adeptes du bouddhisme tibétain. Depuis la libération pacifique en 1951, et notamment depuis la mise en œuvre de la réforme et de l'ouverture, la liberté de croyance religieuse des citoyens est pleinement respectée. Depuis les années 80, les autorités centrales ont accordé plus de 200 millions de yuans de crédits destinés spécialement à l'entretien et à la restauration des temples et des monastères célèbres, tels le Potala, le Jokhang, le Tashilumpo, et le Samye. En outre, l'Etat a accordé des crédits spéciaux pour soutenir le classement et la publication des soutras importants du bouddhisme tibétain, dont Le Tripitaka en tibétain. Il a également soutenu la création de l'Institut d'études supérieures du bouddhisme tibétain de Chine à Beijing et de l'Institut d'études bouddhiques du Tibet à Lhasa. Actuellement, le Tibet a plus de 1 700 lieux d'activités bouddhiques et 46 000 religieux vivent dans des monastères. Presque tous les croyants ont installé dans leur maison un autel ou une niche de Bouddha. Chaque année, plus d'un million de pèlerins viennent à Lhasa. Partout au Tibet, on peut rencontrer des fidèles pratiquant une activité religieuse, partout sont suspendues des bannières de prières, partout sont présents des dépôts de pierre sur lesquelles sont gravés des textes canoniques du bouddhisme. Les activités religieuses du festival annuel Sholton et d'autres activités religieuses traditionnelles telles que la célébration de l'année du cheval autour du mont Kangrinboqe et celle de l'année de la chèvre autour du lac Namco peuvent se dérouler normalement et sont respectées par les différents milieux de la société. La réincarnation des bouddhas vivants, mode de succession propre au bouddhisme tibétain, est reconnue et respectée par l'Etat. En 1992, le Bureau des Affaires religieuses relevant du Conseil des Affaires d'Etat a approuvé la succession du XVIIe bouddha vivant Karmapa. En 1995, on a effectué la recherche et la confirmation de l'enfant réincarné du Xe Panchen, ainsi que la désignation et l'intronisation du XIe Panchen, en respectant rigoureusement les rituels religieux et les usages traditionnels du tirage au sort à partir d'une urne en or et avec l'approbation du Conseil des Affaires d'Etat. Ceci prouve pleinement que la liberté de croyance religieuse des Tibétains est respectée et protégée. D'ailleurs, la majorité des masses croyantes du Tibet approuve et soutient cette action. Etant donné que les grands bouddhas vivants du bouddhisme tibétain occupaient historiquement une position particulière dans la vie sociale du Tibet, la réincarnation des bouddhas vivants devint sous les Ming et les Qing une charge de l'administration du gouvernement central et fut intégrée dans les institutions de l'Etat. En 1792, le gouvernement des Qing a réglementé la désignation des grands bouddhas vivants, au-dessus du grade de Hutuktu, par tirage au sort depuis une urne en or. Ce qui est devenu depuis lors un usage établi et un rituel religieux caractéristique du bouddhisme tibétain. L'enfant réincarné choisi par tirage au sort à partir de l'urne en or ne peut être intronisé officiellement qu'avec l'approbation du gouvernement central. Exceptionnellement, la réincarnation peut être exemptée du tirage au sort avec l'approbation du gouvernement central. L'usage du tirage au sort à partir de l'urne en or garantit d'une part l'autorité suprême du gouvernement central, assure la souveraineté de l'Etat, prouve d'autre part la prééminence de la loi de Çakyamuni. En ce qui concerne la réincarnation des grands bouddhas vivants du bouddhisme tibétain depuis 1792, plus de 70 enfants réincarnés ont été désignés par tirage au sort à partir de l'urne en or et approuvés par le gouvernement central. Ainsi, l'approbation de la réincarnation des grands bouddhas vivants par le gouvernement central est un rituel religieux et un usage historique du bouddhisme tibétain dont il constitue l'essentiel pour garantir l'ordre normal. Le gouvernement chinois respecte et protège la liberté de croyance religieuse et les us et coutumes des musulmans. Les autorités compétentes gouvernementales créent des conditions favorables aux pèlerinages musulmans. Ce qui est apprécié par les quelque 40 000 musulmans qui sont allés en pèlerinage à la Mecque depuis les années 80. Le Xinjiang compte aujourd'hui plus de 23 000 mosquées, servies par plus de 29 000 religieux qui répondent aux besoins des croyants pour leur vie religieuse. Le gouvernement chinois respecte totalement les coutumes alimentaires et les rituels funéraires des ethnies minoritaires islamiques. A cet effet, il a réglementé la fabrication des produits alimentaires musulmans, et créé des cimetières musulmans. Ces dernières années, les tribunaux chinois ont fait appliquer la loi sur des affaires portant gravement atteinte aux sentiments religieux des musulmans des certaines publications, afin de garantir leurs droits et intérêts légitimes. Le gouvernement chinois s'oppose énergiquement aux activités scissionnistes qui profitent de la ferveur religieuse pour diviser le peuple et le pays, et pour saper l'union entre les différentes ethnies. Il lutte énergiquement contre les activités illégales et terroristes menées sous couvert de la religion. Il assure énergiquement l'unité du pays et la stabilité sociale des régions à ethnies minoritaires. Il protège les activités religieuses normales menées par les croyants des ethnies minoritaires. Le gouvernement chinois respecte les principes reconnus par la communauté internationale dans le domaine de la croyance religieuse. Il estime en même temps que ces principes doivent correspondre à la réalité du pays et qu'ils doivent être garantis par la législation intérieure. Le gouvernement chinois s'oppose à la confrontation en matière de religion, et à l'ingérence des autres pays dans les affaires intérieures sous prétexte religieux. Il est évident que depuis la fondation de la Chine nouvelle, notamment dans les vingt dernières années de la réforme et de l'ouverture, la situation sur les droits de l'homme du peuple chinois s'est nettement améliorée et que la liberté de croyance religieuse est pleinement respectée et protégée. Le gouvernement chinois continuera à œuvrer pour garantir les droits de l'homme, y compris sa liberté de croyance religieuse.
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