Nouveaux progrès des droits de l'homme dans la Région autonome du Tibet |
Sommaire Avant-propos I.Le système de l'autonomie des régions ethniques et les droits politiques du peuple II.Le développement économique et les droits du peuple à la vie et au développement III.Les droits du peuple à l'enseignement, à la culture et à la santé IV.Le droit à la liberté de croyance religieuse Conclusion
Avant-propos Le Tibet constitue la région autonome tibétaine de la République populaire de Chine. Au milieu du XIIIe siècle sous la dynastie des Yuan, il fut officiellement incorporé au territoire chinois. Depuis cette date, le Tibet a toujours été placé sous la juridiction des autorités centrales et fait partie intégrante du territoire chinois. Membre de la grande famille multiethnique de la Chine, les Tibétains, travailleurs et honnêtes, ont contribué au cours des siècles au développement de la civilisation chinoise, à la solidarité et à l'union de la patrie. Mais, pendant une longue période qui s'est terminée en 1959, le Tibet était sous un régime féodal de servage caractérisé par la fusion du temporel et du spirituel et par la dictature des moines et aristocrates. Les serfs et les esclaves, qui représentaient plus de 95% de la population de l'ancien Tibet, étaient privés de liberté individuelle et même de leurs droits fondamentaux. En 1959, une réforme démocratique a eu lieu au Tibet, mettant fin au régime féodal de servage caractérisé par la fusion du temporel et du spirituel. Un million de serfs et d'esclaves ont été définitivement affranchis, soit plus de 95% de la population totale. Le Tibet est entré alors dans une nouvelle étape du développement social et du progrès des droits de l'homme. Le livre blanc intitulé Tibet: souveraineté chinoise et droits de l'homme, publié en septembre 1992 par l'Office d'information du Conseil des Affaires d'Etat de la République populaire de Chine, a présenté et exposé, avec des faits patents, les relations historiques entre la région du Tibet et la patrie, ainsi que la situation réelle du développement et des progrès des droits de l'homme au Tibet actuel. Ces dernières années, l'accélération du développement économique et du progrès social au Tibet, voulue par le gouvernement central, soutenue efficacement par les autres régions du pays, et due aux efforts du peuple tibétain, toutes communautés ethniques confondues, a renforcé la progression des droits de l'homme. Les progrès de la cause des droits de l'homme dans la Région autonome du Tibet constituent une composante importante des droits de l'homme en Chine. L'examen des faits renseigne seul sur les droits de l'homme au Tibet. Voici l'évolution des droits de l'homme au Tibet depuis 1992.
I.Le système de l'autonomie des régions ethniques et les droits politiques du peuple Au Tibet, les Tibétains forment 95% de la population totale de la Région autonome qui atteint 2,44 millions, alors que les autres ethnies, dont les Han, n'en sont que les 5%. En vertu de la Constitution chinoise, le système de l'autonomie des régions ethniques a été mis en place au Tibet. La Région autonome du Tibet a été créée pour garantir, selon la loi, les droits politiques du peuple tibétain des différentes ethnies à participer d'égal à égal à la gestion des affaires d'Etat et des affaires locales, et surtout les droits d'autonomie du peuple tibétain à gérer lui-même les affaires régionales et ethniques. La mise en place du système de l'autonomie de régions ethniques dans les pays où prédominent les minorités ethniques constitue un système politique d'importance en Chine, et une politique fondamentale du gouvernement chinois pour résoudre les problèmes ethniques. En avril 1956, le Comité préparatoire pour la fondation de la Région autonome du Tibet a été créé selon la décision du gouvernement central. En 1965, la Région autonome du Tibet a été officiellement fondée, avec Ngabou Ngawang Jigme comme président. L'Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet et son gouvernement populaire, tous organes autonomes, exercent leur autonomie selon la loi. Selon la Constitution chinoise et la Loi sur l'autonomie des régions ethniques, les régions d'autonomie ethnique jouissent d'une large autonomie, concernant la législation, l'utilisation de la langue et de l'écriture ethniques, les affaires économiques, financières, culturelles, de l'éducation et du personnel, la gestion et l'exploitation des ressources naturelles, etc. L'Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet et son comité permanent, organes du pouvoir d'Etat, exercent pleinement tous les droits d'autonomie conférés par la Constitution et les lois, et élaborent activement les statuts et les règlements adaptés à leur région. Après l'élaboration entre 1965 et 1992 d'une soixantaine de règlements de caractère local comme les Règles de la procédure de l'Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet et Quelques stipulations sur l'étude, l'utilisation et le développement du tibétain (à titre d'essai), ont été définis encore, ces dernières années, 23 règlements de caractère local, prises 21 décisions, et révisés 23 règlements, dont les contenus touchent la politique, l'économie, la culture, l'éducation, la protection de l'environnement, etc. On peut citer les Règlements sur la protection de l'environnement de la Région autonome du Tibet, les Règlements sur le travail des assemblées populaires des cantons et bourgs de la Région autonome du Tibet, et les Quelques stipulations concernant le renforcement de la surveillance de la mise en application des lois et des règlements. Des méthodes d'application pour 14 lois et règlements de caractère national ont été définies en fonction des conditions locales. Sur le calendrier des fêtes légales de caractère national, le législatif et l'administratif de la Région autonome du Tibet ont ajouté les fêtes traditionnelles tibétaines comme le Nouvel An du calendrier tibétain et le festival Shoton. Tenant compte de la géographie physique particulière du Tibet, la Région autonome a fixé la durée du travail à 35 heures par semaine, soit 5 heures de moins que dans le reste du pays. Selon les statistiques, le nombre de règlements concernant la sauvegarde des intérêts du peuple tibétain définis depuis 1992 par l'Assemblée populaire de la Région autonome et son comité permanent, en fonction de la réalité du Tibet, a dépassé celui des 12 années précédentes. Le président du comité permanent de l'Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet et le président de la Région autonome sont des Tibétains. La Constitution chinoise et la Loi sur l'autonomie des régions ethniques stipulent:"Sur les postes de président et de vice-présidents du comité permanent de l'Assemblée populaire des régions ethniques autonomes, certains doivent revenir à un citoyen ou à des citoyens de l'ethnie ou de l'une des ethnies exerçant l'autonomie régionale sur ce territoire. Le président d'une région autonome ou le chef d'un département autonome ou d'un district autonome sera un citoyen de l'ethnie ou de l'une des ethnies exerçant l'autonomie régionale sur ce territoire." Depuis la fondation de la République autonome du Tibet, les 4 présidents du comité permanent de l'Assemblée populaire de la Région autonome et les 5 présidents de la Région autonome sont tous Tibétains. Selon les dernières statistiques, les Tibétains et les personnalités des autres minorités ethniques représentent 71,4% du nombre de président et de vice-présidents du comité permanent de l'Assemblée populaire de la Région autonome, 80% des membres du comité permanent de l'Assemblée populaire de la Région autonome, et 77,8% du nombre de président et de vice-présidents de la Région autonome du Tibet. En 1993, pour les élections aux cantons (bourgs), aux districts, aux préfectures (villes) et à la Région autonome, les Tibétains et les autres ethnies minoritaires représentaient 93,2% du personnel des organes du pouvoir d'Etat de ces quatre échelons, occupant respectivement 99,8% des chefs de canton (bourg) et 98,6% des chefs de district. Ils représentaient également 96% des présidents de tribunal populaire et 89% des procureurs de parquet populaire aux échelons de la Région autonome, de préfecture (ville) et de district. Depuis 1992, la formation et la promotion des cadres tibétains et d'autres ethnies minoritaires ont été développées fortement au Tibet. Selon les statistiques de 1996, le nombre de cadres tibétains ou d'autres ethnies minoritaires a augmenté de 18,22% par rapport à 1992, et leur pourcentage dans le personnel est de 73,88%, soit une augmentation de 4,48 points par rapport à 1992. Garantir l'étude et l'utilisation du tibétain constitue un des points importants pour la sauvegarde du droit d'autonomie et du droit de participer à la gestion des affaires nationales et locales dont jouit le peuple tibétain. La Constitution chinoise stipule que toutes les ethnies ont la liberté d'utiliser et de développer leur propre langue et leur propre écriture. Selon la Loi sur l'autonomie des régions ethniques, dans l'exercice de leurs fonctions, les organes d'administration autonome emploient, conformément aux règlements sur l'exercice de l'autonomie de leurs régions respectives, la langue ou les langues parlées et écrites qui sont communément en usage. Les Règlements sur l'étude, l'utilisation et le développement du tibétain (à titre d'essai), adoptés par l'Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet, stipulent explicitement que le tibétain et le chinois s'emploient tous deux dans la Région autonome du Tibet, mais que le tibétain est privilégié. Le tibétain est d'usage courant dans toute la Région autonome. Les résolutions, les règles et les lois adoptées par les assemblées populaires, les documents officiels et les avis publiés par les gouvernements de tous niveaux sont à la fois en tibétain et en chinois. Les procès intentés par des Tibétains doivent utiliser le tibétain. Les journaux, la radio et la télévision utilisent aussi le tibétain et le chinois. Les nom des unités de travail et des rues, les poteaux indicateurs et les noms des installations d'utilité publique sont tous en tibétain et en chinois. Les travailleurs tibétains des milieux scientifiques, culturels et artistiques ont le droit de rédiger et de publier leurs travaux scientifiques et leurs œuvres artistiques dans leur propre langue et avec leur écriture. La mise en application du système de l'autonomie des régions ethniques conforte les droits politiques du peuple tibétain, ce qui est absolument sans commune mesure avec la situation de l'ancien Tibet. Avant a réforme démocratique en 1959, le Tibet avait été soumis à un régime féodal de servage caractérisé par la fusion du temporel et du spirituel, plus noir encore que ce qu'a connu l'Europe au Moyen Age. Les serfs et les esclaves, qui représentaient 95% de la population totale du Tibet, étaient privés de toute liberté et de tous droits politiques. Les propriétaires de serfs les employaient à leur gré. Ils pouvaient aussi bien les acheter, que les vendre, les transférer, les céder en cadeau, ou s'en servir pour payer des dettes et les échanger. Selon le Code en 13 articles et le Code en 16 articles, en vigueur pendant des centaines d'années et abolis en 1959, les gens étaient classés en trois catégories hiérarchisées et en neuf échelons; ils n'étaient jamais égaux devant la loi. La vie des gens à l'échelon supérieur de la catégorie supérieure comme les princes valait leur pesant d'or, tandis que celle des gens à l'échelon inférieur de la catégorie inférieure comm les femmes, les bouchers, les chasseurs et les forgerons n'avait pas plus de valeur qu'une corde de paille. Les propriétaires de serfs et d'esclaves employaient des tortures cruelles et barbares pour maintenir ce régime féodal de servage. Les supplices pouvaient aller jusqu'à arracher les yeux, couper les oreilles, les mains ou les pieds, noyer, etc. La réforme démocratique a mis fin au régime féodal de servage. Les Tibétains de même que les autres communautés ethniques sont maîtres de l'Etat et jouissent de tous les droits politiques prévus par la loi. Tous les citoyens de la Région autonome du Tibet ayant dix-huit ans révolus ont le droit de vote et sont éligibles, sans distinction d'ethnie, de race, de sexe, de profession, d'origine sociale, de croyance religieuse, de niveau d'instruction, de situation de fortune et de durée de résidence. Ils élisent leurs représentants aux assemblées populaires aux divers échelons, et exercent leur pouvoir de gestion des affaires locales et nationales par l'intermédiaire des assemblées populaires. Lors des élections aux assemblées populaires de canton, de district, de préfecture (ville) et de la Région autonome en 1993, on a recensé 1 311 085 électeurs, soit 98,6% du nombre total des citoyens âgés de 18 ans et plus. 91,6% d'électeurs ont voté. Le taux de participation au vote a atteint 100% dans certaines régions. La Constitution chinoise et la Loi électorale stipulent clairement que dans l'Assemblée populaire nationale, organe suprême du pouvoir d'Etat, les minorités ethniques doivent toutes être représentées dans une proportion adéquate. La Loi électorale privilégie l'élection des représentants des minorités ethniques: le nombre d'électeurs que représente un député d'une ethnie minoritaire dont la population est supérieure à 30% de la population totale doit être égale à celui que représentent en moyenne les députés de l'Assemblée populaire, tandis que celui que représente un député d'une ethnie minoritaire dont la populatin est inférieure à 15% de la population totale, peut lui être inférieur. A l'heure actuelle, plus de 14% des députés de l'Assemblée populaire nationale sont élus par les ethnies minoritaires qui représentent 8% de la population nationale. Sur 20 députés de la IXe Assemblée populaire nationale venus du Tibet, 80% sont des représentants tibétains ou d'autres ethnies minoritaires. Les minorités ethniques du Tibet comme les Monba et les Lhoba possèdent aussi leur représentation à l'Assemblée populaire nationale et dans les assemblées populaires aux divers échelons du Tibet malgré leur population peu nombreuse. Actuellement, le bouddha vivant Pagbalha Geleg Namgyai est vice-président du comité permanent de la VIIIe Assemblée populaire nationale. A travers les conférences consultatives politiques aux divers échelons, les personnalités de différents échelons et de divers milieux participent aux affaires politiques et jouissent des droits démocratiques. A l'heure actuelle, un certain nombre de personnalités ethniques et religieuses venues du Tibet sont membres de la Conférence consultative politique du Peuple chinois ou membres de son comité permanent. Ngabou Ngawang Jigme est vice-président de la Conférence consultative politique du Peuple chinois. Le comité du Tibet de la Conférence consultative politique du Peuple chinois a largement admis, depuis sa fondation en 1959, les Tibétains et les personnalités des autres ethnies et des milieux religieux. A l'heure actuelle, plusieurs centaines de personnalités ethniques et religieuses sont membres du comité. Des personnalités de l'aristocratie à l'époque du gouvernement de l'ancien Tibet comme Lhalu Tsewang Dorje et Domed Konchok Palmo sont vice-présidents de la Conférence consultative politique de la Région autonome. Les lois de l'ancien Tibet stipulaient que la femme n'avait pas de droit de s'occuper des affaires d'Etat. Cette situation n'existe plus dans le Tibet d'aujourd'hui. En 1996, les femmes représentaient 20% du nombre total des députés de l'Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet. A l'heure actuelle, on compte 573 femmes cadres au-dessus du distric dans toute la Région autonome. On peut trouver, pour la première fois dans l'histoire, des femmes juges, des femmes procureurs, des policières et des avocates d'origine tibétaine. Dans la Région autonome du Tibet, est formé un personnel judiciaire constitué principalement par les Tibétains et les autres ethnies minoritaires. La justice dans la Région autonome du Tibet garantit strictement, conformément à la Constitution et à la loi, les droits fondamentaux, la liberté, les droits et intérêts légitimes du citoyen des différentes ethnies de la Région autonome, la propriété publique ainsi que les biens privés du citoyen. Elle punit, selon la loi, tous les criminels qui portent atteinte à la société et maintient l'ordre social. Le taux de criminalité et d'incarcération au Tibet sont inférieurs aux moyennes natinales. Les droits et intérêts légitimes des détenus sont protégés par la loi. Les détenus d'origine minoritaire ou croyants ne sont pas traités avec partialité. Au contraire, ils bénéficient de mesures particulières qui respectent leurs coutumes. Les conditions matérielles de détention comme la nourriture, l'habillement, le logement et les articles d'usage, sont garanties par le gouvernement. Respectant les habitudes de vie et alimentaire, les prisons offrent une cuisine spéciale et fournissent chaque mois du tsampa, du thé au beurre et du thé sucré. Toutes les prisons tibétaines possèdent leur centre médical et sanitaire, et le nombre de médecins du système carcéral est supérieur à la moyenne nationale. Les détenus ont droit à des jours de repos, aux fêtes et aux congés définis par l'Etat ainsi qu'aux jours de fête traditionnelle. Durant leur peine, ils peuvent, selon la loi, recevoir la visite de leurs parents et obtenir des réductions de peine, la liberté conditionnelle et différentes récompenses.
II.Le développement économique et les droits du peuple à la vie et au développement Accélérer l'édification économique du Tibet, élever graduellement le niveau de vie du peuple tibétain, permettre au peuple tibétain de jouir pleinement des droits à la vie et au développement, c'est l'objectif essentiel du gouvernement central et la tâche primordiale des gouvernements aux divers échelons de la Région autonome du Tibet. Des succès remarquables ont été obtenus grâce aux efforts du gouvernement central et des gouvernements aux divers échelons de la Région autonome. Depuis 1992, l'économie du Tibet s'est développée rapidement. En 1997, le produit intérieur brut du Tibet est estimé à 7,35 milliards de yuans, soit une augmentation de 96,6% par rapport à 1991 et une augmentation annuelle moyenne de 11,9%. Depuis 1987, la production céréalière du Tibet a eu 10 bonnes récoltes consécutives pour établir en 1997 un record historique de 820 000 tonnes, avec une augmentation de 41,4% par rapport à 1991 (580 000 tonnes). La production globale de viande s'élève à 119 000 tonnes en 1997, avec une augmentation de 25,5% par rapport à 1991. Actuellement, la tâche primordiale de la Région autonome du Tibet est de faire reculer la pauvreté pour permettre au plus grand nombre de Tibétains de mener une vie relativemnt aisée. Depuis 1992, le Tibet a accéléré la construction des installations de base dont dépendent étroitement la vie et la production quotidiennes des Tibétains, comme par exemple les transports, les ressources énergétique, les P.T.T., ainsi que le développement des secteurs du logement, des matériaux de construction, de l'industrie légère et textile, de l'industrie alimentaire, de l'artisanat ethnique. L'aéroport de Gonggar à Lhasa a été agrandi, et celui de Bamda à Qamdo a été reconstruit. Ainsi, plusieurs vols quotidiens relient le Tibet à d'autres villes chinoises, et chaque semaine a lieu un vol international. Le Tibet a réalisé un réseau de transports basé essentiellement sur les communications aérienne et routière. En 1996, le volume du fret routier a augmenté de 15,6 fois par rapport à 1965, et le trafic-passagers, de 28,9 fois. Le trafic aérien de passagers atteint cent mille personnes chaque année. Le transport et les communications reposant exclusivement sur l'homme et sur les animaux de bât connaissait l'ancien Tibet sont complètement changés. Des relais de télécommunication par satellite ont été construits dans les sept préfectures (villes), et des systèmes téléphoniques programmés ont été installés dans 51 districts. La programmation des télécommunications par satellite et des systèmes téléphoniques a été réalisée dans 98% des districts du Tibet, et est incorporée aux réseaux national et international. L'urbanisation des principales villes comme Lhasa, Xigaze, Nagqu, Qamdo, Zetang et Shiquanhe a été accélérée. Depuis les années 80, rien qu'à Lhasa, plus de 300 000 m2 de vieilles maisons ont été reconstruites, et 5 226 foyers se sont établis dans de nouvelles maisons. Tout cela permet d'améliorer l'environnement de l'habitation urbain et rural, tout en y élevant la qualité de vie. Le développement économique du Tibet est parti de très bas. Avec une altitude moyenne de 4 000 m, un climat rigoureux et un air raréfié, le développement économique du Tibet est placé dans des conditions naturelles extrêmement difficiles. Le servage féodal de l'ancien Tibet a également freiné la croissance économique et l'élévation du niveau de vie du peuple. Aussi, le gouvernement central s'est-il appliqué à lui apporter un soutien particulier sur le plan de la force humaine, matérielle, financière et technique. On lui a appliqué une politique préférentielle particulière qui convient à la situation actuelle du Tibet. A partir de 1980, les paysans et les pasteurs tibétains ont été dispensés du payement de l'impôt et de la vente de produits à l'Etat et ils gardent l'intégralité de leurs revenus. Ces dernières années, le gouvernement central a accordé annuellement une aide financière fixe qui dépasse 1,2 milliard de yuans. On a adopté des mesures particulières consistant à alléger les charges, à présenter des investissements avantageux, à investir dans la formation pour utiliser au mieux la capacité d'intelligence, à déterminer des actions efficaces dans la lutte contre la pauvreté. Du début des années 50 à 1997, le gouvernement central a investi plus de 40 milliards de yuans au Tibet. De 1959 à 1996, 6,74 millions de tonnes de matériaux y ont été transportés, dont 1,1 million de tonnes de marchandises, 1,3 million de tonnes de céréales, et 1,48 million de tonnes de pétrole. Ayant pour objectif le développement économique et social et en considérant la spécificité des besoins du Tibet aux différents moments, l'Etat a apporté des aides ciblées considérables pour la construction au Tibet. Après la réalisation de 43 projets de construction grâce à l'aide de neuf provinces ou municipalités, sur proposition de l'Etat en 1984, le gouvernement central a décidé, en 1994, de réaliser encore au Tibet, pendant trois ou quatre ans, 62 projets de construction dans les domaines agricoles, hydrauliques, énergétiques, industriels, de transport et télécommunication, d'œuvres sociales et d'urbanisme. Actuellement, ces ouvrages sont pour la plupart terminés et en service. L'investissement global de ces ouvrages est passé de 2,38 milliards de yuans à 3,66 milliards de yuans. Le gouvernement central a investi un milliard de yuans dans l'exploitation des bassins moyens du Yarlung Zangbo, du Lhasa et du Nyang Qu. De 1991 à aujourd'hui, la production de céréales et le revenu net des paysans et pasteurs de cette zone ont considérablement augmenté. La centrale hydro-électrique du lac Yamzho Yumco est construite avec un investissement de l'Etat de 2 milliards 14 millions de yuans, et est entrée en service en 1997. Quatorze provinces et municipalités chargées d'aider le Tibet ont réalisé 151 autres projets de construction pour un investissement total de 490 millions de yuans. La réalisation de ces projets de construction permet d'élever le niveau de développement économique du Tibet, et le niveau de vie des Tibétains accède à un nouveau palier. Le progrès économique influence manifestement la vie de tous les Tibétains. En 1996, le revenu annuel moyen des citadins était de 5 030 yuans, soit 2,4 fois plus qu'en 1991, ou une augmentation annuelle de 19%, et le revenu net des paysans et des pasteurs était en moyenne de 975 yuans, c'est-à-dire en augmentation de 48,3% par rapport à 1991, ou avec une croissance annuelle moyenne de 8,2%. En 1997, le revenu annuel moyen des citadins a atteint 5 130 yuans, et celui des paysans et pasteurs, 1 040 yuans. A la fin de 1997, les dépôts bancaires des habitants urbains et ruraux étaient de 3 milliards 45 millions de yuans alors qu'ils n'étaient que de 510 millions de yuans en 1991. En 1996, les Tibétains disposaient en moyenne de 372 kg de céréales, soit une augmentation de 28% par rapport à 1991. Bien que la population tibétaine ait augmenté de 2,5 fois du début des années 50 à 1996, les céréales dont chaque Tibétain dispose ont augmenté de trois fois. La consommation de viande en 1996 était de 48,6 kg par habitant, soit une augmentation de 17,2% par rapport à 1991. Si l'on compare 1996 à 1991, on voit que les urbains ont consommé en moyenne 26% de légumes en plus, 14,5% d'huile comestible en plus, 2,1 fois d'œufs et 4,2 fois de gâteaux et confitures. Avec le développement économique, les biens familiaux augmentent. De nombreuses familles de paysans et de pasteurs s'approprient des moyens de production. Chaque foyer de paysan et de pasteur possède en moyenne des biens immobiliers productifs dont la valeur est supérieure à 8 000 yuans. Pour cent foyers, on compte 9 automobiles, 6 tracteurs grands ou petits, 3 machines à décortiquer, et 12 voitures à traction animale. Dans les familles urbaines, le nombre d'appareils électroménagers augmente d'année en année. En 1996, pour cent foyers urbains, on comptait 88 téléviseurs en couleur, 6 téléviseurs noir et blanc, 42 machines à laver, 50 réfrigérateurs, 46 appareils photo, 9 motos, et 222 bicyclettes, ce qui représente une grande augmentation par rapport à 1991. Selon un recensement effectué par le gouvernement local de l'ancien Tibet en 1950, 90% des Tibétains n'avaient pas de logement. Maintenant, à l'exclusion de quelques régions pastorales exceptionnelles, les foyers tibétains sont tous sédentarisés. De 1990 à 1995, la surface habitée moyenne passe pour les urbains de 18,9 m2 à 20 m2 et pour les ruraux de 11 m2 à 14 m2. Selon une enquête partielle faite dans les bassins moyens du Yarlung Zangbo, du Lhasa et du Nyang Qu, certaines familles paysannes ont une réserve de céréales suffisante pour la consommation de un à trois ans. Dans certains cantons, 90% de foyers paysans ont construit une nouvelle maison. Dans certaines régions éloignées de la Région autonome du Tibet, la vie d'une partie de la population est encore très difficile. Les gouvernements aux divers échelons de la Région autonome mettent en application, selon les directives et la demande du gouvernement central, le plan d'aide aux pauvres. Ils aident activement les masses locales à développer la production dans le but de sortir de la pauvreté et de s'avancer dans la voie d'une vie aisée. En 1996, la Région autonome a affecté aux pauvres une somme de 114 millions de yuans. Depuis le mois de septembre 1997, certaines régions du Tibet, les régions septentrionales en particulier, ont été frappées par des tempêtes de neige d'une intensité rarement vue dans l'histoire, rendant très difficiles la production et la vie des paysans et des pasteurs. Le Conseil des Affaires d'Etat s'est consulté spécialement sur les modalités des secours. Jusqu'en janvier 1998, le gouvernement central a attribué 42 millions de yuans destinés au secours des régions sinistrées et envoyé une grande quantité de matériaux de secours. Le Conseil des affaires d'Etat a envoyé encore une mission d'assistance pour réconforter les sinistrés, situer les priorités de la région sinistrée et l'aider à résoudre les problèmes cruciaux. Les gouvernements aux divers échelons de la Région autonome du Tibet ont investi aussi beaucoup de ressources humaine, matérielle et financière dans le travail de secours, jouant ainsi un rôle important pour atténuer les difficultés apportées à la vie et à la production des paysans et des pasteurs. Pour garantir l'environnement de vie et améliorer la qualité de vie du peuple des différentes ethnies, la Région autonome du Tibet a appliqué strictement les lois et les règlements de l'Etat concernant la protection de l'environnement. Elle a défini et promulgué, depuis 1992, une vingtaine de lois locales et de règlements administratifs sur la protection de l'environnement, dont les Règlements sur la protection de l'environnement de la Région autonome du Tibet. Depuis la fondation de la première station moderne de contrôle de l'environnement à Lhasa en 1990, on en a construit une autre en 1993 à Xigaze. D'autres sont en construction, formant petit à petit un réseau régional de contrôle de l'environnement. Ce contrôle de l'environnement a montré que l'évacuation de trois sortes de déchets industriels (gaz usé, eaux usées et résidus) était faible au Tibet. Le taux du traitement des fumées industrielles a atteint 88%; et celui des eaux usées industrielles, plus de 50%. La qualité des eaux des principaux cours d'eau égale la meilleure qualité des eaux sur le plan national. Les lacs se trouvent pour la plupart dans l'état d'origine. La qualité des eaux souterraines est relativement bonne. Jusqu'à aujourd'hui, il n'y a pas eu de cas de pollution au Tibet; il n'y a pas eu de pluie acide; il n'existe pas de pollution radioactive artificielle. Les résultats du contrôle pour la protection de l'environnement prouvent que la radioactivité naturelle au Tibet est au-dessous des normes définies par l'Etat dans le domaine de la protection contre le rayonnement. Au Tibet, le peuple jouit pleinement des droits à la vie et au développement, ce qui contraste manifestement avec la misère endémique du Tibet ancien, où le peuple tibétain survivait dans l'incertitude du lendemain. Dans l'ancien Tibet, au régime féodal de servage caractérisé par la fusion du temporel et du spirituel, le progrès de la force productive était entravé gravement, ce qui condamnait l'économie du Tibet à un état d'arriération primitive. La production agricole stagnait, limitée par un mode d'exploitation reposant essentiellement sur la force humaine; dans certaines régions, survivait un mode de production primitif. En 1952, le rendement de céréales par mu (15 mu équivalent à un hectare) était en moyenne de 80 kg, et chaque Tibétain ne disposait que de 125 kg de céréales. Dans l'ancien Tibet, l'industrie n'existait quasiment pas. En 1950, dans toute la région, il n'y avait qu'une fabrique de monnaies, qu'une centrale hydraulique de 125 kW qui servait de temps en temps, et seulement 120 employés. Qui pis est, plus de 95% des biens sociaux étaient à la disposition d'un petit nombre de seigneurs, de fonctionnaires, et de moines de haut rang qui représentaient moins de 5% de la population globale tibétaine, tandis que 95% de la population vivaient dans la misère. A l'époque, un dicton populaire du Tibet disait que "les serfs n'ont que leur ombre à emporter, et que leur empreinte de pied à laisser". De nombreux serfs et esclaves étaient privés de liberté, et même, leur droit à la vie n'était pas assuré. Avant 1959, année où a commencé la réforme démocratique, un millier de foyers vivaient pauvrement ou mendiaient à Lhasa, chef-lieu du Tibet qui n'avait que 20 000 habitants. On voyait souvent des gens morts de faim ou de froid dans la rue. Aujourd'hui, ce terrible spectacle ne se voit plus au Tibet.
III.Les droits du peuple à l'enseignement, à la culture et à la santé Depuis les années 90, l'enseignement, la culture et la santé publique ont été considérablement développés au Tibet, ce qui a permis au peuple de jouir de multiples droits dans ces domaines. Pour développer l'enseignement au Tibet, l'Etat a pris un grand nombre de mesures politiques particulièrement avantageuses, par exemple: l'internat dans les régions agricoles et d'élevage où une partie des élèves tibétains bénéficient de la gratuité des repas, de l'habillement et du logement; la distribution des récompenses et des bourses d'études aux élèves et aux lycéens citadins et le recrutement prioritaire des élèves tibétains ou d'autres minorités ethniques au Tibet. Aujourd'hui pour l'essentiel, un système éducatif moderne a été mis en place dans la Région autonome du Tibet où l'enseignement se généralise de plus en plus. En 1997, le Tibet possédait 4 251 écoles primaires avec 300 453 écoliers. Les enfants d'âge scolaire sont scolarisés à 78,2%, ce qui est une augmentation de 32,6 points par rapport à 1991. Aujourd'hui, le Tibet a 90 écoles secondaires, comprenant 17 155 élèves de plus qu'en 1991. En outre, la Région autonome du Tibet possède 4 établissements d'enseignement supérieur et 16 écoles professionnelles. Le taux d'analphabétisme parmi les jeunes et adultes a diminué de 41 points par rapport à l'époque précédant la libération pacifique du Tibet. De 1991 à 1997, le Tibet a créé 27 écoles secondaires, 278 écoles primaires au niveau de canton, 1 359 écoles primaires au niveau du village. Il a construit 580 000 m2 de bâtiments scolaires, en a transformé et restauré 300 000 m2. Depuis ces dernières années, le gouvernement a augmenté régulièrement la part du budget consacrée à l'éducation. En 1997, les investissements destinés à l'éducation représentaient 18% des dépenses du budget de la Région autonome du Tibet, ce qui constitue un contraste net avec la situation dans l'ancien Tibet où les serfs et les esclaves étaient privés du droit à l'enseignement. Seuls les enfants d'un petit nombre de dignitaires religieux et de nobles jouissaient du droit à l'enseignement, ce qui représentait une scolarisation inférieure à 2%. Depuis le milieu des années 80, les autorités centrales ont accordé des crédits spéciaux grâce auxquels des classes pour les élèves tibétains du premier cycle de l'école secondaire ont été créées dans certaines provinces et municipalités à l'intérieur du pays, et trois écoles secondaires pour les élèves tibétains ont été créées à Beijing, Tianjin et Chengdu. C'est l'Etat qui prend en charge leurs dépenses quotidiennes, telles que le transport, la nourriture, le logement, l'habillement et les soins médicaux. Pour créer à l'intérieur du pays des écoles ou des classes destinées aux élèves tibétains, le gouvernement central a investi 73 millions de yuans pour les travaux d'infrastructure, alors que les provinces et les municipalités intéressées ont accordé plus de 100 millions de yuans. Chaque année, le gouvernement central accorde 6 millions de yuans, auxquels s'ajoutent des subventions spéciales destinées aux dépenses d'étude et de vie des élèves tibétains, données par les provinces et les municipalités. De 1985 à 1997, les écoles et les classes à différents niveaux et de différentes catégories ouvertes pour les élèves tibétains dans les régions intérieure du pays ont recruté en tout 18 000 élèves tibétains. Plus de 5 000 diplômés d'université ou d'école secondaire sont retournés au Tibet pour participer à l'édification de la région. A l'heure actuelle, 13 000 élèves tibétains font leurs études dans une centaine d'école de 26 provinces et municipalités. La remarquable culture traditionnelle du Tibet fait partie de la culture de la nation chinoise. L'Etat accorde de l'attention à la protection et à la mise en valeur de la culture traditionnelle tibétaine, au développement et à la prospérité du travail culturel au Tibet. Dotée d'un caractère ethnique accentué et jouant un rôle très important dans la continuité et le développement de la culture traditionnelle tibétaine, la tibétologie fait l'objet du soutien énergique de l'Etat. A l'heure actuelle, il existe en Chine une cinquantaine d'établissements de recherche sur la tibétologie, regroupant plus de 2 000 personnes spécialisées ou chargées d'un travail secondaire, dont le Centre chinois de recherches tibétologiques à Beijing et une dizaine d'établissements au Tibet qui assument et accomplissent une centaine de programmes importants de recherche. Ces dernières années, les différents établissements de tibétologie de Chine ont organisé une soixantaine de séminaires sur des sujets très divers: l'histoire, la langue, la religion, les ethnies, la philosophie, la littérature, l'art, l'éducation, l'astronomie, la médecine, etc. Ils ont terminé quelque 300 programmes de recherche importants, en ont publié (ou sont en train de publier) quelque 400 ouvrages de tibétologie. Le Précis d'histoire du Tibet, le Miroir pour l'histoire du Tibet et d'autres œuvres sont hautement appréciés en Chine comme à l'étranger. L'Etat prête attention à l'étude, à l'utilisation et au développement du tibétain dans la Région autonome du Tibet, et garantit rigoureusement au peuple tibétain la liberté de l'utilisation et du développement de sa langue et de son écriture. Le tibétain est la matière principale enseignée dans toutes les écoles du Tibet ainsi que dans les écoles ou les classes ouvertes aux élèves tibétains dans l'intérieur du pays. A la fin de leurs études secondaires, les élèves doivent pouvoir lire et écrire couramment en tibétain. Le Tibet a terminé la compilation et la traduction en tibétain de 500 manuels différents destinés à l'enseignement obligatoire dans les écoles primaires et secondaires. Il a entrepris en outre la traduction en tibétain et la publication des titres en tibétain de documents scientifiques, ainsi que la collection des documents scientifiques en tibétain. Pour promouvoir la normalisation, la standardisation et l'informatisation du tibétain, le Tibet a commencé, depuis 1994, à entreprendre la codification internationale des caractères et signes en tibétain, aidé en cela par les organismes compétents de l'Etat. Le résultat de cette recherche a été approuvé en 1996 à Copenhague au Danemark, ce qui a donné une base solide pour l'introduction du tibétain dans les media informatisés modernes, et la réalisation du traitement et des échanges d'informations sur l'internet. En 1995, le Tibet a créé la Commission de la standardisation terminologique du tibétain pour entreprendre la standardisation du tibétain et la normalisation de son vocabulaire. Une grande importance est toujours accordée à la médecine et à la pharmacopée tibétaines traditionnelles. A l'heure actuelle, il existe au Tibet 14 établissements de médecine tibétaine, et une soixantaine de services de médecine tibétaine dans les hôpitaux au niveau du district. Chaque année, le nombre des consultations, toutes disciplines confondues, atteint plus de 500 000 en moyenne dans les hôpitaux (ou services) de médecine tibétaine, et on fabrique 100 tonnes de produits pharmaceutiques de la médecine tibétaine regroupant 350 spécialités. Une dizaine de médicaments traditionnels tibétains ont obtenu des médailles d'or ou d'argent décernées par l'Etat ou par la Conférence internationale de médecine traditionnelle. L'enquête générale, la collection, le recueil, la mise en ordre, la recherche et la publication de l'héritage folklorique du Tibet se poursuivent sur une grande échelle, et de manière systématique et accélérée. Dans la collection Le théâtre en Chine, le tome sur le Tibet où sont rassemblés plus de 300 illustrations et des textes de 800 000 caractères a été publié en décembre 1993. De même, dans le Recueil des chansons populaires chinoises, le tome sur le Tibet comprenant 1,37 million de caractères a vu le jour en 1995. Les dix volumes de la collection traitant des arts folkloriques et de l'art religieux du Tibet sont à paraître. Le Roi Gesar, l'épopée historique créée et arrangée par des artistes populaires tibétains et transmise oralement par des chanteurs populaires, a été classé, par la Région autonome du Tibet, dans les programmes de recherche importants. Des organismes spéciaux ont été créés pour entreprendre le sauvetage et la mise en ordre de l'épopée. Il ont déjà recueilli des documents chantés par des artistes populaires et enregistrés sur 5 000 cassettes et des centaines de vidéocassettes, ainsi que des textes écrits de 40 millions de caractères, et publié un millier de thèses et une trentaine d'ouvrages et recherche. Grâce à ces efforts, Le roi Gesar, qui s'était perpétué sous forme de littérature orale dispersée, est devenu enfin une œuvre littéraire systématique et complète, pour la grande satisfaction des chercheurs et des personnalités religieuses du Tibet qui voient ainsi réalisé un souhait du peuple tibétain tout entier. En outre, la Région autonome du Tibet a créé les Editions de livres anciens tibétains, qui bénéficient du soutien financier de l'Etat et qui sont chargées de recueillir, de mettre en ordre et de publier les livres anciens en langue tibétaine. Une grande quantité de livres, de tablettes en bois, et d'inscriptions sur bronze ou sur pierre, qui remontent loin dans l'histoire, sont bien protégés. Parmi les livres anciens publiés pour être sauvés, citons par exemple: l'Histoire religieuse de Diwu, qui a fait l'objet d'une édition unique traitant l'histoire de l'ethnie tibétaine, le Recueil des lois et règlements du Tibet des différentes époques, le Recueil des livres et textes anciens sur les arts artisanaux tibétains, le Recueil des traités de la médecine et le Recueil de monuments historiques du Tibet Dans les années 90, le Tibet a terminé pour l'essentiel l'enquête générale sur les objets et monuments historiques dans l'ensemble de la région et découvert 1 768 reliques culturelles diverses. Les objets historiques précieux sont placés sous une protection générale. Depuis les années 60, le Conseil des Affaires d'Etat a classé 18 monuments historiques et sites culturels de la Région autonome du Tibet parmi les vestiges culturels importants placés sous la protection de l'Etat, et 67 monuments historiques et sites culturels parmi les vestiges culturels importants placés sous la protection de la Région autonome. En 1994, le célèbre palais du Potala a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel mondial par l'UNESCO. Les Archives de la. Région autonome du Tibet représentent une des plus riches collections locales de Chine. En octobre 1997, le Musée du Tibet, construit grâce à un investissement de l'Etat de 90 millions de yuans, a été mis en service et couvre une superficie bâtie de 22 500 m2. Aujourd'hui, le peuple tibétain jouit de larges droits pour la création et l'accès à la culture. On compte au Tibet 35 maisons de la culture et de l'art polyvalentes, et 380 centres culturels à la campagne. Un réseau de 650 services de projection et de diffusion des films a été créé sur le vaste territoire du Tibet, tant en ville qu'à la campagne. La projection est gratuite dans les régions agricoles et d'élevage. En 1996, 25 films ont été doublés en tibétain dont ont été faites 500 copies. Depuis les années 90, 630 films au total ont été doublés en tibétain et donné lieu à 8 500 copies. Le Tibet compte aujourd'hui 4 maisons d'éditions de livres et d'audio-visuel parmi lesquelles les Editions du Peuple du Tibet ont publié au total 6 589 titres pour un tirage de 76,94 millions d'exemplaires. Le Tibet possède 23 journaux et périodiques en tibétain. En 1996, le Tibet a 2 stations de radiodiffusion, 2 stations de télévision, 35 stations d'émission ou de transmission de radiodiffusion, 240 émetteurs et relais de télévision, 700 stations terrestres de réception par satellite. La Bibliothèque de la Région autonome du Tibet où ont été investis presque 100 millions de yuans a été mise en service en juin 1996. Elle conserve 590 000 livres dont plus de 100 000 livres anciens en tibétain. L'essor de la culture et des arts fortement imprégnés de folklore local rend la vie culturelle de plus en plus riche au Tibet. La Région autonome du Tibet compte quelque 10 000 artistes en majorité tibétains, 10 troupes importantes d'artistes professionnels, 15 troupes artistiques professionnelles plus petites, 160 troupes d'amateurs dont des troupes de l'opéra tibétain. Les troupes professionnelles partent souvent à la campagne pour offrir gratuitement des spectacles. En outre, il existe 11 établissements professionnels d'enseignement et de recherche sur les arts ou unités littéraires et artistiques. En 1996, les artistes tibétains ont obtenu un prix international et 10 prix au niveau national. A l'occasion des fêtes traditionnelles et pour les grandes occasion, comme le Jour de l'An du calendrier tibétain, le festival Shoton, le festival des lampes à beurre, et le festival de la reconnaissance de la bonne récolte, des spectacles artistiques riches et variés sont donnés dans tout le Tibet, en ville comme à la campagne. Depuis les années 90, une trentaine de délégations artistiques et culturelles se sont rendues dans une trentaine de pays et de régions dont les Etats-Unis, l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Autriche, pour y présenter des spectacles, entreprendre des échanges culturels ou organiser des expositions d'objets anciens, de livres, de beaux-arts, de vêtements, de parures ethniques et de produits de l'art artisanal. Les autorités centrales et les gouvernements à différents échelons du Tibet s'appliquent à la protection de la santé du peuple tibétain. Grâce à de nombreuses années d'efforts, un réseau médical couvre toute la Région autonome du Tibet, tant dans les zones urbaines que rurales. Fin 1997, le Tibet disposait de 1 324 services médicaux, soit 127 de plus qu'en 1991, et de 6 246 lits d'hôpital, soit 1 169 de plus qu'en 1991, c'est-à-dire plus de 2,5 lits d'hôpital pour mille personnes. L'on comptait 10 929 travailleurs médicaux professionnels, soit 1 189 de plus par rapport à 1991. Il y a 1,84 médecin et 0,7 infirmière pour mille personnes. Depuis 1991, le nombre des médecins et des infirmières a augmenté de 24,46% pour atteindre 4 402 personnes à la campagne. Dans l'ancien Tibet sous le régime féodal de servage, il n'y avait que trois services de médecine tibétaine à l'équipement rudimentaire et un petit nombre de cliniques privées, occupant moins de cent personnes. En comptant tous les médecins populaires, on arrivait à 400. L'Etat pratique une politique spéciale en faveur des Tibétains en ce qui concerne les soins médicaux. Dans les régions agricoles et d'élevage, les soins médicaux sont gratuits, et dans les villes, on applique une méthode dite "le partage des frais de soins médicaux entre l'individu et l'Etat". Entre 1992 et 1997, le gouvernement central et les instances locales aux divers échelons du Tibet ont affecté une somme de 964,61 millions de yuans à la cause de la santé publique. Au Tibet, on accorde une importance particulière à la protection de la santé des femmes et des enfants. Fin 1996, on dénombrait 34 services de protection des femmes et des enfants et 8 hôpitaux réservés aux bébés. Un service gynécologique et obstétrique a été créé dans 108 hôpitaux au-dessus du niveau du district, 110 salles de prophylaxie pour femmes et enfants ont été installées dans les cantons pilotes, et une enquête générale sur la croissance, un examen et un traitement des maladies courantes et fréquentes ont été effectués sur 250 000 enfants. Depuis 1986, on a pris au Tibet des mesures immunitaires de base touchant 85% des enfants, avec la vaccination contre la tuberculose, la polio, la rougeole, et la vaccination associée contre la coqueluche, la diphtérie et le tétanos. Un réseau de protection des enfants de moins de 7 ans couvre 51,25% de la région du Tibet. Actuellement, 50,8% des femmes tibétaines en couche acceptent une nouvelle méthode d'accouchement. Ce taux atteint 100% dans la ville de Lhasa. dans les districts pilotes, la mortalité des bébés est passée de 91,8‰ en 1989 à 55,21‰ aujourd'hui. Actuellement au Tibet, l'état de la santé du peuple s'est sensiblement amélioré par rapport à celui de l'encien Tibet. A partir des années 60, la variole a été éliminée au Tibet, et les antres maladies infectieuses et endémiques très dangereuses ont été contrôlées de façon efficace ou ont disparu totalement. En 1996, la morbidité et la mortalité causées par 14 maladies contagieuses comme la fièvre typhoïde, l'hépatite, l'encéphalite épidémique et la grippe étaient tombées respectivement de 45,52% et de 67,16% par rapport à 1991. En 1995, la poliomyélite a pratiquement disparu. Le gouvernement de la Région autonome du Tibet promet la disparition de la carence en iode en l'an 2000, comme dans le reste du pays. Les graves maladies infectieuses comme la variole et la peste sévissaient de temps à autre dans l'ancien Tibet. Selon les archives, au cours des 150 ans précédant la libération pacifique du Tibet, la variole a frappé quatre fois. Celle de 1925 a fait 7 000 morts rien que dans la région de Lhasa. En 1934 et 1937, 5 000 personnes ont trouvé la mort à Lhasa à cause d'une épidémie de fièvre typhoïde. La garantie de la santé et le niveau de vie du peuple qui s'améliorent sans cesse permettent aux habitants du Tibet d'élever leur espérance de vie de 36 ans dans l'ancien Tibet à 65 ans aujourd'hui. En même temps, la population tibétaine a augmenté dans de grandes proportions, changeant complètement la situation de l'ancien Tibet, caractérisée par la longue stagnation démographique. Un recensement détaillé effectué en 1734 et 1736 par le gouvernement central des Qing montre que la population tibétaine d'alors était de 941 200 habitants. Plus de 200 ans après, c'est-à-dire en 1953, la population déclarée par le gouvernement local du Tibet n'a pas pu franchir le cap du million. En plus de 200 ans, la population du Tibet n'a augmenté que de 58 000 personnes, et se trouvait pratiquement dans un état de stagnation. Après la libération pacifique du Tibet, la population du Tibet a plus que doublé pendant les 40 ans entre 1953 et 1993 et est passée d'un million à 2,3 millions avec une augmentation de 1,16 million de Tibétains. Fin 1996, la population du Tibet a atteint 2,44 millions d'habitants dont les Tibétains représentent 95%. Ceci dément la rumeur qui, lancée par le dalai-lama et certains Occidentaux, répand "la chute de la population tibétaine" et "le génocide des Tibétains", et contraste avec l'état des droits de l'homme dans l'ancien Tibet.
IV.Le droit à la liberté de croyance religieuse Le gouvernement chinois respecte et protège le droit des citoyens à la liberté de croyance religieuse. Selon la Constitution chinoise, la liberté de croyance religieuse est un droit fondamental des citoyens. Les lois chinoises comme la Loi sur l'autonomie des régions ethniques, le Code pénal, les Principes généraux du droit civil, la Loi sur l'éducation, la Loi du travail et la Loi électorale des assemblées populaires, portent chacune des stipulations explicites au sujet de la protection du droit des citoyens à la liberté de croyance religieuse, et sont scrupuleusement appliquées au Tibet. Actuellement, il existe au Tibet 1 787 lieux de culte réservés aux activités du bouddhisme tibétain avec 46 380 moines. Au niveau de la Région autonome et dans les sept préfectures (villes) du Tibet a été créée une association des bouddhistes. L'Association bouddhique de la Région autonome édite des revues bouddhiques et imprime des canons en tibétain. Depuis la libération pacifique du Tibet, le gouvernement chinois respecte et protège le droit des Tibétains à la liberté de croyance religieuse. En 1951, le gouvernement central et le gouvernement local du Tibet ayant à sa tête le dalai-lama ont signé l'Accord en 17 articles concernant la libération pacifique du Tibet, selon lequel, "la politique de la liberté de croyance religieuse est appliquée au Tibet, la croyance et les coutumes des Tibétains sont respectés, et les lamaseries protégées. Les autorités centrales ne prélèvent pas les recettes des temples." En 1959, la réforme démocratique a été mise en place au Tibet. Tout en abolissant les privilèges féodaux accordés aux trois grands seigneurs dont les moines de la couche supérieure et le système d'exploitation, le gouvernement central a mis en application la politique de séparation du temporel et du spirituel, réaffirmant qu'il fallait respecter la liberté de croyance religieuse et les coutumes du peuple tibétain et que les temples seraient gérés par des personnalités des milieux religieux, de façon autonome et selon le principe démocratique. Le gouvernement central et le gouvernement de la Région autonome du Tibet ont placé respectivement sous la protection de l'Etat ou de la Région autonome, les célèbres lieux de culte tels que le Potala, les monastères Jokhang, Tashilhunpo, Drepung, Sakya et Sera. A partir des années 80, l'Etat a affecté chaque année une somme spéciale, complétée par une quantité d'or et d'argent, à l'entretien, à la restauration et à la protection des temples. Les fonds ainsi utilisés dépassent 300 millions de yuans à ce jour. Les temples suivants ont été entretenus et restaurés avec le financement de l'Etat et de la Région autonome: les monastères Jokhang, Palkor, Tsela-Yungdrung, Mindrol et Samye (construit au VIIIe siècle); les quatre grands monastères de la secte Gelugpa Tashilhunpo, Drepung, Sera et Gandan; le monastère Jampa Ling à Qumdo; le monastère Razheng; le monastère Sakya de la secte Sakya; les monastères Tshurphu et Karmagdansa de la secte Karma; le monastère Drigung de la secte Drigung; les monastères Meru et Rala Yumgdrung Ling de la religion Bon; le monastère Shalu de la secte Shalu, etc. La restauration du Potala couvrant une superficie de 33 900 m2 à laquelle l'Etat a accordé une somme de 55 millions de yuans a duré 5 ans. La restauration des stupas et des salles culturelles du Ve au IXe panchen-lama a coûté 6,7 millions de yuans, utilisé 111 kg d'or, 2 000 kg d'argent et un grand nombre de perles précieuses, offerts par l'Etat. Pour construire le stupa et la salle culturelle du Xe panche-lama, l'Etat a accordé une dotation unique de 66,2 millions de yuans et de 650 kg d'or. En 1994, l'Etat a affecté aussi une somme de 20 millions de yuans à la restauration du monastère Gandan. Le Tibet ne cesse de renforcer son travail pour recueillir, mettre en ordre, éditer et étudier les livres sacrés. Depuis les années 90, ont été successivement publiés: Tripitaka de la Chine-Explications et commentaires des soutras bouddhiques (édition révisée et en tibétain), Catalogue de Tripitaka du Tibet en tibétain-chinois, Sept traités de cause et de logique, Cinq traités de la bonté, Explications de la logique-Magnifique pays des neiges, Œuvres complètes de Mani, etc. La collection tibétaine des soutras bouddhiques a été portée à 1 490 volumes; en plus de cela, un grand nombre de tomes séparés des livres sacrés traitant des rituels du bouddhisme tibétain, des biographies et des doctrines ont été imprimés et distribués aux temples pour satisfaire les besoins des religieux et des fidèles. Les organismes de recherche théologique, les moines jouissant d'un grand prestige et les savants ont édité eux aussi de nombreux livres. Citons comme exemple La classification et l'étude du soutra écrit sur les feuilles de pattra, La classification du soutra écrit en sanscrit sur les feuilles de pattra, existant à Lhasa, Tibet, Etude de l'histoire des religions tibétaines et de leurs écoles, Le système de la réincarnation du bouddha vivant, L'histoire du bouddhisme de Guta, La chronique de la religion Bon au Tibet, Les lamaseries en Chine, L'art des fresques aux lamaseries du Tibet. Au Tibet, on compte 3 270 religieux qui suivent des cours sur les livres sacrés organisés par les divers temples. Ces dernières années, les diverses sectes religieuses ont recommandé et envoyé une cinquantaine de bouddhas vivants, de Geshi (docteur en bouddhisme) et de membres du comité de la gestion démocratique du temple se perfectionner à l'Institut supérieur du bouddhisme tibétain de Beijing, parmi eux une vingtaine de moines-étudiants ont reçu leur diplôme. L'Etat respecte le système de réincarnation du bouddha vivant, système de transmission pratiqué par le bouddhisme tibétain, les rituels religieux du bouddhisme tibétain et toutes les règles traditionnelles. En 1992, le Bureau d'Etat des Affaires religieuses du Conseil des Affaires d'Etat a approuvé, selon les rituels religieux, la succession du XVIIe Gamaba (bouddha vivant). En 1995, toujours selon les rituels religieux et les règles traditionnelles, le tirage au sort dans l'urne d'or a été ratifié par le Conseil des Affaires d'Etat. Ainsi a été réglée une affaire fondamentale du bouddhisme comprenant la recherche et l'identification de l'enfant incarné du Xe panchen-lama, la cérémonie pendant laquelle est conféré le titre, l'intronisation et la réception des préceptes du XIe panchen-lama. Les instances locales aux divers échelons témoignent d'une impartiale équité envers les différentes religions ou sectes du Tibet et envers les croyants comme les non-croyants, tout en respectant ou protégeant, en vertu de la loi, les activités religieuses. Un respect mutuel et une cohabitation harmonieuse existent entre les croyants et les non-croyants et entre les différentes sectes du bouddhisme tibétain. Les affaires religieuses des temples sont administrées, de façon indépendante, par un comité de gestion démocratique élu. Les religieux organisent de leur côté les activités religieuses comme l'étude du soutra, le débat sur le soutra, l'audience du soutra, le baptême du bouddhisme ésotérique, l'étude des rituels, la récitation du soutra, la délivrance de l'âme, la bénédiction, etc. Quant aux fidèles, ils peuvent aller librement en pèlerinage au temple, dans la montagne sacrée, ou au bord du lac sacré, faire le tour de la montagne secrée, la circumambulation, des sacrifices, l'aumône aux moines, brûler les sacrifices et réciter les soutras. Au Tibet, on rencontre partout des bannières de prière, des pierres gravées de soutra, ainsi que des fidèles se prosternant, faisant une circumambulation ou un pèlerinage. Les foyers croyants installent presque tous une petite salle de soutra et une niche abritant le bouddha. Selon une estimation, on compte chaque année un million d'entrées au monastère Jokhang à Lhasa.
Conclusion De nombreux faits prouvent que la cause des droits de l'homme ne cesse de progresser au Tibet et que le gouvernement central et les instances locales aux divers échelons du Tibet ont fait un énorme effort pour garantir et promouvoir le développement de la cause des droits de l'homme. Par rapport à l'ancien Tibet, les droits de l'homme, dont le peuple tibétain jouit aujourd'hui, sont incomparablement meilleurs. Les progrès et le développement de la cause des droits de l'homme au Tibet sont incontestables. Les Chinois comme les étrangers qui ont été au Tibet, ou qui connaissent plus ou moins l'histoire du Tibet, peuvent s'en rendre compte. Le dalai-lama dénonce aujourd'hui l'état des droits de l'homme au Tibet, alors qu'il les foulait aux pieds quand il dominait la région dans un régime théocratique et de servage, deux systèmes cruels, barbares et arriérés, en pratique dans l'ancien Tibet. Le dalai-lama en exil qui n'a jamais soufflé mot au sujet du non respect des droits de l'homme dans l'ancien Tibet, calomnie et attaque par tous les moyens le progrès et le développement du nouveau Tibet, mentant sans vergogne pour tromper l'opinion publique du monde. "Ne pas mentir" constitue l'un des cinq préceptes fondamentaux du bouddhisme. Mais le dalai-lama le piétine allègrement en mettant délibérément, ce qui montre son intention de diviser la patrie sous couvert de religion. Le peuple de toutes les ethnies du Tibet est en train d'édifier d'un même cœur et d'une même volonté le nouveau Tibet. A cause du retard historique et des mauvaises conditions naturelles comme la haute altitude, le froid rigoureux et la raréfaction de l'air qui freinent le développement économique et social, le niveau actuel du développement au Tibet est relativement bas, et les droits de l'homme laissent à désirer. Le gouvernement central et les instances tibétaines aux divers échelons continuent à œuvrer, comme par le passé, au développement économique, au progrès social, à l'amélioration des conditions de vie du peuple, et ainsi à construire le progrès et le développement de la cause des droits de l'homme au Tibet.
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