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Publié le 22/05/2008
Le Tibet est la « Terre Pure » la plus sacrée du monde

Norbu Cering et Lhagba Cering, journalistes de l'Agence Xinhua

Les faits dénoncent les mensonges de la clique du dalaï-lama prétendant que « L'environnement est ravagé au Tibet ».

Depuis longtemps, la clique du dalaï-lama et les forces internationales hostiles de la Chine et partisans du dalaï-lama n'ont jamais abandonné les activités ravageuses et sécessionnistes. Sous l'égide de la « protection de l'environnement du Tibet », elles ont calomnié et reproché la construction et le développement du Tibet et inventé mensonge sur mensonge parmi lesquels : « L'environnement du Tibet est pollué » et que « les ressources naturelles du Tibet sont gravement détruites ». Les faits sont les plus éloquents. Avec le souci de l'autorité centrale et le soutien du peuple, le Tibet voit son environnement écologique être protégé efficacement.

Efforts pour construire un écran de sécurité écologique sur le haut plateau

Pour la période du XIe Plan quinquennal (2006-2010), la Chine prévoit d'investir plus de 10 milliards de yuans pour construire un écran de sécurité écologique sur le haut plateau. Le plan est composé de quatorze projets dont le projet de protection des herbes naturelles, le projet de protection de la faune et de la flore sauvages et de construction des réserves végétales et animales, le projet d'introduction artificielle d'étendues herbeuses, le projet de lutte contre le sable, le projet d'aménagement des terres érodées, etc. Avec l'accroissement de la puissance générale de la Chine et le développement du Tibet, les finances centrales et tibétaines ont augmenté l'investissement pour la protection et la construction de l'environnement écologique. Pendant le Xe plan quinquennal, elles ont consacré 2,4 milliards de yuans à cette région. En 1990, l'autorité centrale a homologué le projet de développement général de l'agriculture dans la région située au centre du bassin du fleuve Yarlung Zangbo, du bassin de son plus grand affluent sur la rive sud, la rivière Nyang, et du bassin de son plus grand affluent sur la rive nord, la rivière Lhassa. Ce projet visait principalement à améliorer l'environnement écologique. Parmi les 180 projets élaborés par l'autorité tibétaine pour la période du XIe Plan quinquennal ratifiés en 2007 par le Conseil des affaires d'Etat, les projets de protection et de construction de l'environnement écologique s'élevaient au nombre de 23, pour un investissement total de 6,42 milliards de yuans. Le Tibet interdit aussi le développement des industries hautement polluantes et à haute consommation énergétique, comme la production de papier et l'industrie pétrochimique, et il déploie activement l'aménagement de la pollution causée par les entreprises industrielles. Au cours du Xe Plan quinquennal, le Tibet a fermé neuf cimenteries, cinq petites aciéries et fonderies ainsi que quatre petites usines papetières. Jusqu'en 2007, il avait investi plus de 80 millions de yuans pour l'aménagement de la pollution et les normes d'émission de matières polluantes répondant aux normes ont été ainsi atteintes. Pour alléger la pression exercée par la consommation de bois de chauffage sur la protection de l'environnement, en 2007, les douze districts du Tibet ont construit 14 800 étangs de méthane, qui atteignaient un taux de production de 100 %, alimentant plus de 70 000 agriculteurs et éleveurs en énergie propre. Au total, le Tibet a généralisé l'utilisation de 100 000 fours à énergie solaire, et construit un ensemble de 120 000 m² d'immeubles et de serres chauffés au soleil, d'immeubles utilisant des chauffe-eau solaires et 400 centrales électriques photovoltaïque à l'énergie solaire. Le Tibet est équipé d'installations photoélectriques d'une capacité totale de 9 000 kW environ, représentant 2 % de la capacité totale des installations de la région autonome. La généralisation des énergies propres a efficacement protégé le tapis végétal des zones agricoles et pastorales. A partir du 1er janvier 2008, le Tibet a complètement interdit au sein de la région autonome l'exploitation des ressources de placer ferruneux, y compris les autres minerais à forte teneur en sable. C'était une autre mesure de protection de l'environnement du haut plateau après l'interdiction de l'exploitation du placer aurifère, appliquée depuis le 1er 2006.

Développer scientifiquement la protection de l'environnement

Ces dernières années, le Tibet applique avec grand effort la stratégie de développement économique qui consiste à « mettre à niveau l'industrie, mettre l'accent sur les domaines importants de l'agriculture et développer généralement le secteur tertiaire ». Malgré le faible niveau d'industrialisation du Tibet, les autorités régionales ont poursuivi le principe de développer l'industrie avec prudence et se sont efforcées d'assurer la conformité entre le rendement économique, la rentabilité sociale et le gain en matière d'environnement. Elles n'ont absolument pas ratifié un projet simplement pour chercher des rendements économiques ou combler une lacune. Elles ont interdit le développement des entreprises à grande consommation énergétique ou hautement polluantes, et ont développé avec force les industries vertes et spéciales du haut plateau (industrie biologique, sous-traitance de produits agricoles et d'élevage, pharmacie tibétaine, etc.). Au cours de la réalisation des projets importants, le Tibet a toujours placé la protection de l'environnement écologique à la tête de ses comptes, et a strictement pratiqué l'examen des conditions répondant aux normes de l'environnement lors de l'homologation des projets. Actuellement, 90 % des projets et 100 % des projets importants ont subi des évaluations concernant leur influence sur l'environnement. Au cours de la construction de la fameuse ligne de chemin de fer Qinghai-Tibet, 1,54 milliard de yuans ont été investis dans la protection de l'environnement, et plusieurs lacunes dans le domaine de la protection de l'environnement des projets d'envergure chinois ont été comblées : pour la première fois, on a construit une voie de migration pour les animaux sauvages et pour la première fois, on a réussi à installer des pelouses dans une région à haute altitude... Aujourd'hui, le voyage par train sur les chemins de fer Qinghai-Tibet est appelé par les touristes « voyage écologique ».

Le Toit du monde reste vierge

Les concepts de développement scientifique ci-dessus ont permis à l'environnement écologique d'être efficacement protégé. Actuellement, on compte au Tibet 21 réserves des fonctions écologiques, 7 parcs forestiers nationaux, 3 parcs géologiques, et 1 zone touristique nationale. On y trouve aussi 40 réserves naturelles de divers échelons et de diverses catégories, d'une superficie totale de 408 300 km², représentant 34,03 % du territoire du Tibet, soit la première place des provinces chinoises. Au Tibet, les 125 animaux sauvages et les 39 plantes sauvages figurant sur la liste de la protection particulière de l'Etat ont été tous très bien protégés dans les réserves naturelles. Avec la mise en application du projet de protection des forêts naturelles, l'abattage de forêts naturelles à caractère commercial est totalement arrêté dans les districts de Jomda, de Gonjo et de Markam. On a aménagé 227,2 km² de sol érodé, restitué 26,95 millions de mu de champs et d'herbages à la sylviculture et aux pelouses et alimenté 1,2 million d'habitants et de bêtes en eau potable en toute sécurité. La conscience de construire et de protéger l'environnement écologique est profondément enracinée sur le haut plateau. On a commencé par améliorer les milieux de vie environnants, les cours familiales, les rues et l'environnement urbain, les zones de vallée et les corridors verts le long des routes principales, où sont concentrés les êtres humains, le reboisement et le projet d'introduction artificielle d'étendues herbeuses ont obtenu des résultats remarquables. Jusqu'en 2007, on avait planté 22 000 ha de forêts publiques à des fins écologiques. Le taux de couverture forestière n'a cessé d'augmenter au Tibet, de moins de 1 % dans les années 1950 à 11,3 % actuellement. Selon des données fournies par les services de contrôle, du fait de l'augmentation du tapis végétal artificiel, le nombre de jours de vent et de tempêtes de sable a été sensiblement réduit au Tibet. Par exemple, Lhassa enregistre une réduction de 32 jours par rapport à il y a 30 ans, Xigaze, de 34 jours, et Zetang, de 32 jours. Aujourd'hui, en plus du développement économique et social, et de la vie heureuse des habitants, les paysages magnifiques, les cours d'eau limpides, les animaux diversifiés, la végétation exubérante valent au Tibet le surnom de Shangri-La.

 

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