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Publié le 22/04/2010
Devant la catastrophe de Yushu, la bonté de l’Homme surgit

La Chine rend hommage aux victimes.

Le tremblement de terre à Yushu a profondément affligé le peuple chinois. « Que pouvons-nous faire pour les sinistrés ? », cette phrase était sur toutes les lèvres le long de la route qui me menait à Yushu. Une question simple, et très touchante.

Le 17 avril, vers 22h, j'ai rencontré dans l'avion Xi'an-Xining Cairen Suonan, qui habite le district de Yushu. Il était en mission à Shenzhen quand le séisme s'est produit. Et les réseaux ayant été saturés, il n'a réussi à contacter sa famille qu'au lendemain de la catastrophe. Bien que sa maison ne soit aujourd'hui plus qu'un tas de ruines, tous les membres de sa famille sont heureusement sains et saufs.

Notre avion s'est posé sur le tarmac de Xining vers 1 h du matin, et Cairen Suonan s'est immédiatement mis à la recherche de nourriture et de médicaments. « Du matériel de secours est en train d'être acheminé par route et par air. Mais je veux rapporter des choses dans ma région natale », a-t-il dit. 

Sur la route qui mène à Yushu, j'ai rencontré un officier de la région militaire de Jinan, Chang Junting. Il a déjà passé 17 ans dans l'armée. Quand le séisme a eu lieu, il était en vacances au Shandong, son pays natal. Chang Junting a fait 28 heures de train pour se rendre Xining, et il lui reste encore une vingtaine d'heures de route avant d'atteindre Yushu et d'apporter son secours aux sinistrés. « Je dois prendre ma retraite dans une dizaine de jours. Ce sera peut-être ma dernière opération en tant que militaire. Je ne veux donc pas avoir de regrets », a-t-il fait savoir. Durant le séisme de Wenchuan, Chang Junting avait participé aux opérations de secours pendant 76 jours.

Bien que la plupart des Chinois ne peuvent se rendre dans la région sinistrée, chacun  exprime sa compassion à sa manière.

« Je m'inquiète pour les habitants de Yushu. Dites-leur bonjour de ma part, s'il vous plaît », a demandé Ma Lin, les yeux remplis de larmes. Ce chauffeur de taxi de Xining appartenant à l'ethnie Hui a poursuivi : « Je suis un chauffeur de taxi ordinaire, mais je suis prêt à faire de mon mieux pour aider mes compatriotes qui souffrent. » Après le tremblement de terre, il avait été parmi les premiers à faire un don.

De nombreuses personnes comme Ma s'inquiètent pour le sort des sinistrés. Et tous souhaitent apporter une contribution, à la hauteur de leurs moyens.

Sur Internet, comme dans beaucoup de communautés QQ, pas un seul jour ne passe sans que l'on discute de la situation dans la région sinistrée, de l'organisation de dons ou du recrutement des bénévoles, de l'adoption des orphelins ou du secours des blessés.

 « Ne nous demandez pas pourquoi on le fait. C'est ainsi. Devant la catastrophe, je crois que la bonté qui sommeille en chaque être humain émerge spontanément », explique affectueusement un anonyme sur la toile.

Face à l'ampleur du drame, le peuple chinois fait bloc dans un état d'esprit de solidarité et d'entraide, sans distinction d'ethnie ou de religion. (traduit par Wang Ruoxi) 

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