法语词典:
中文 English Deutsch 日本語 Chinafrique
Suivez-nous sur
  • descriptiondescription
Accueil Chine Monde Economie Culture Environnement Documents
Accueil >> Monde

Mémoire et avenir : regards croisés sino-français sur la paix

  ·  2025-10-08  ·   Source: Dialogue Chine-France
Mots-clés:

Le 27 septembre, le Séminaire « 80e anniversaire de la victoire antifasciste – Dialogue Chine-France : chérir la paix, construire l’avenir » s’est tenu à Paris, en France. Y ont participé Zhao Lijun, directrice du Centre pour l’Europe et l’Afrique (La Chine au présent) du Groupe international de communication de Chine ; Wang Jian, ministre-conseiller de l’Ambassade de Chine en France ; Matthieu Grandpierron, directeur du département de sciences politiques à l’ICES en France et professeur agrégé en relations internationales ; Jean Pégouret, président de Saphir Eurasia et expert en géopolitique ; Yves-Jean Gallas, vice-président du Mouvement de la Paix ; Rémy Herrera, chercheur au CNRS et économiste ; Lyazid Benhami, vice-président de l’Association des amitiés franco-chinoises de Paris, ainsi qu’une cinquantaine de représentants d’universités, de groupes de réflexion, d’organisations non gouvernementales et de médias de Chine et de France. 

Zhao Lijun, directrice du Centre pour l’Europe et l’Afrique (Éditions La Chine au présent) du Groupe international de communication de Chine 

Zhao Lijun a souligné qu’à un moment particulier où les relations sino-françaises entamaient un nouveau cycle de soixante ans et où l’on célébrait le 50e anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et l’UE, commémorer ensemble à Paris le 80e anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et de la Guerre mondiale antifasciste ne visait pas seulement à honorer la mémoire des héros disparus, mais aussi à tirer la sagesse de l’histoire, à protéger la paix chèrement acquise et à réfléchir à l’avenir commun de l’humanité. Elle a indiqué que la Chine avait successivement proposé l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale, l’Initiative pour la civilisation mondiale et l’Initiative pour la gouvernance mondiale, offrant ainsi une solution globale chinoise pour la construction d’une communauté de destin pour l’humanité, qui œuvre pour « un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, ouvert, inclusif, propre et beau ». Elle a exprimé son souhait de renforcer la coopération avec les divers milieux français et européens pour mener ensemble des projets d’éducation à la paix, de recherche historique et d’échanges humains, afin que les graines de la paix puissent prendre racine dans le cœur d’un plus grand nombre de jeunes. 

Wang Jian, ministre-conseiller de l’Ambassade de Chine en France  

Wang Jian, mandaté par l’ambassadeur Deng Li, a représenté l’Ambassade de Chine en France pour adresser ses vives félicitations à l’occasion de l’ouverture de ce séminaire. Il a souligné que chérir la paix signifie garder la mémoire de l’histoire et la respecter, adhérer à une vision juste de l’histoire, et défendre fermement les acquis de la victoire de la Seconde Guerre mondiale ainsi que l’ordre international d’après-guerre. Il s’est félicité qu’un nombre croissant de citoyens français et européens commençaient à comprendre la Résistance chinoise, et que les chercheurs accordaient une importance accrue à son étude. Il a affirmé que ce séminaire était des plus opportuns car il permettait à la société française de mieux appréhender la contribution, le rôle et la place de la Résistance chinoise. Il a ajouté que cette compréhension historique offrait ainsi des clés pour mieux saisir les réalités de la Chine contemporaine, sa société et sa politique étrangère, précisant que cette initiative visait à approfondir la solidarité et l’amitié sino-françaises, et à consolider la base populaire des relations entre les deux pays. 

  

Matthieu Grandpierron, directeur du département de sciences politiques à l’ICES en France et professeur agrégé en relations internationales 

Matthieu Grandpierron a déclaré qu’au cours du siècle dernier, le peuple chinois s’était levé pour résister à l’agression japonaise et avait apporté, à travers quatorze années de lutte acharnée, une contribution immense à la victoire de la Guerre mondiale antifasciste. Il a rappelé qu’au cours de ce siècle, la Chine avait d’abord lancé l’initiative « la Ceinture et la Route » en 2013, avant de proposer une série d’initiatives couvrant les domaines du développement, de la sécurité, de la civilisation et de la gouvernance mondiaux, représentant une contribution majeure de la Chine au développement et à la sécurité dans le monde. Il a souligné qu’à l’époque de la Guerre froide, la Chine et la France avaient fait preuve d’une grande sagesse en établissant des relations diplomatiques par-delà les différences idéologiques. Face aux désordres actuels, il a exprimé sa conviction que les deux pays pourraient, grâce au dialogue et aux échanges, renforcer leur confiance mutuelle, approfondir leur coopération et relever ensemble les défis mondiaux. 

Jean Pégouret, président de Saphir Eurasia et expert en géopolitique  

Jean Pégouret a souligné que certaines forces en Europe tentaient encore de déformer l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, et qu’il fallait réaffirmer une vérité historique indéniable, à savoir que dans la lutte contre le fascisme, les peuples chinois et soviétique avaient payé le prix le plus lourd. Il a ajouté qu’il fallait résister fermement à toute tentative de falsification de l’histoire, car une paix véritable et durable exigeait d’honorer tous ceux qui avaient péri, et ne pouvait en aucun cas être bâtie sur l’oubli, le mensonge ou l’humiliation. Il a mis en avant que la transmission de la mémoire historique, les ponts entre les peuples et l’engagement des jeunes générations constituaient les trois piliers fondamentaux de l’œuvre de paix. Il a ajouté que l’éducation historique des jeunes ne devait pas être relâchée, que les films et séries télévisées montrant le courage et les sacrifices des combattants de la Résistance chinoise devaient être largement diffusés, et que les échanges entre les jeunes des différents pays devaient être renforcés pour briser les barrières des préjugés et forger des amitiés transcendant les différences culturelles. 

  

Yves-Jean Gallas, vice-président du Mouvement de la Paix  

Yves-Jean Gallas a estimé que la France et la Chine, en tant que pays dotés d’une longue histoire, partageaient des visions convergentes sur de nombreux sujets, dont les valeurs fondamentales et la conception de la civilisation, et a jugé indispensable un renforcement du dialogue pour une meilleure prise de conscience par leurs peuples de leurs intérêts communs. Il a souligné qu’au cours des dernières années, dans un contexte international turbulent, le rôle de la Chine dans le maintien de la sécurité mondiale s’était affirmé, et que ses contributions à la résolution des conflits régionaux méritaient des éloges. Il a indiqué que l’organisation française Mouvement de la Paix souhaitait établir des liens plus étroits avec les institutions et organisations chinoises concernées, afin d’explorer ensemble les voies d’une paix mondiale durable. 

Rémy Herrera, chercheur au CNRS et économiste 

Rémy Herrera a estimé que face à la situation mondiale actuelle marquée par des conflits persistants, la priorité était de trouver une nouvelle voie vers la paix. Il a affirmé que la Chine œuvrait en faveur d’un monde multipolaire et promouvait la coexistence pacifique à l’échelle internationale. Il a ajouté que les initiatives chinoises telles que « la Ceinture et la Route » avaient permis de rendre la gouvernance mondiale plus juste et plus rationnelle, ce qui leur valait un accueil favorable non seulement dans les pays des BRICS, mais aussi dans de nombreuses nations d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Il a poursuivi en indiquant que ces dernières années, la Chine avait proposé des solutions concrètes et réalisables pour atténuer ou mettre fin à plusieurs conflits internationaux, ce qui lui avait valu des éloges généralisés de la part de la communauté internationale. Enfin, il a conclu que ce séminaire permettait de mieux comprendre la contribution de la Chine à la paix mondiale et que le monde avait besoin d’apprendre de l’approche chinoise en matière de gouvernance pacifique. 

Lyazid Benhami, vice-président de l’Association des amitiés franco-chinoises de Paris 

Lyazid Benhami a souligné que les sacrifices et contributions immenses de la Chine et de nombreux pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine pour la victoire de la Seconde Guerre mondiale avaient été effacés ou oubliés dans le récit occidental de cette guerre. Il a insisté sur le fait qu’à un moment où le nationalisme autoritaire, les récits exclusifs et la politique de l’effacement mémoriel refaisaient surface, il était crucial de raviver la mémoire antifasciste. Il a poursuivi en soulignant que le fascisme ne portait pas toujours un uniforme nazi et qu’il se parait parfois des atours du progrès, de la civilisation ou du libre-échange. En conclusion, il a affirmé que comprendre ces chapitres de l’histoire était se souvenir du passé et chérir la paix, afin de mieux construire un avenir meilleur pour l’humanité. 

Zhao Lijun et Sonia Bressler présentent la revue Dialogue Chine-France. 

Lors de cet événement, la cérémonie de lancement du numéro spécial Dialogue Chine-France : chérir la paix – construire l’avenir a également été organisée. Zhao Lijun a particulièrement remercié Deng Li, ambassadeur de Chine en France, qui avait rédigé la préface intitulée L’histoire éclaire le futur. Elle a souligné que cette publication, au-delà de la commémoration du passé, avait surtout donné la parole à des témoins ordinaires de diverses nationalités – française, britannique, allemande ou chinoise – dont les récits personnels de la Seconde Guerre mondiale incarnent des principes humanitaires universels. Enfin, elle a exprimé l’espoir que les communautés chinoise et française continueraient de soutenir et de suivre la revue Dialogue Chine-France, afin de bâtir ensemble un pont d’amitié entre les deux pays. 

  

Une exposition thématique de livres organisée pendant le séminaire 

Lors de cet événement, le Centre pour l’Europe et l’Afrique (Éditions La Chine au présent) du Groupe international de communication de Chine et les Éditions en langues étrangères ont coorganisé une exposition thématique de livres. Des ouvrages tels que Xi Jinping : La Gouvernance de la Chine ainsi qu’une sélection de publications reflétant l’essence de la culture chinoise ont attiré l’attention des participants et suscité des réactions enthousiastes. 

Zhao Lijun offre à Sonia Bressler une calligraphie intitulée « Chérir la Paix », œuvre spécialement créée pour ce séminaire par Lu Yushun, ancien directeur de l’Académie nationale de peinture de Chine et célèbre calligraphe-peintre. 

Cet événement a été organisé par la revue Dialogue Chine-France et La Route de la Soie – Éditions, sous le parrainage du Centre pour l’Europe et l’Afrique du Groupe international de communication de Chine. Le séminaire a été animé par Sonia Bressler, experte française des questions chinoises et fondatrice de La Route de la Soie – Éditions. 

 
Lire aussi:
 
Liens:
Xinhuanet CGTNfr China Tibet Online Le Quotidien du Peuple Radio Chine Internationale
Ambassade de Chine en France Ambassade de France en Chine Faguowenhua French.china.org.cn
La Chine au Présent Dialogue Chine-France Traduction en ligne

24 Baiwanzhuang, 100037 Beijing République populaire de Chine


互联网新闻信息服务许可证10120200001 京ICP备08005356号-3 京公网安备110102005860