La 16e réunion de la Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (COP16) se tient à Cali, dans le sud-ouest de la Colombie, le 21 octobre 2024. (Xinhua/Li Muzi)
La 16e réunion de la Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (COP16) s'est achevée tôt samedi à Cali avec une reconnaissance historique du rôle essentiel des communautés autochtones et d'ascendance africaine dans la protection de la biodiversité.
Après deux semaines de discussions, la session finale de la COP16 a approuvé un plan de travail visant à intégrer de manière permanente les communautés autochtones et locales dans la Convention sur la diversité biologique.
La présidente de la COP16, Susana Muhamad et le ministre colombien des Affaires étrangères, Luis Gilberto Murillo, ont salué cette décision, affirmant que l'événement était devenu une "COP des peuples", en particulier pour faire progresser les droits des communautés d'Amérique latine et des Caraïbes.
"Nos terres, riches en ressources naturelles, abritent depuis longtemps des communautés indigènes et afro-descendantes dont les pratiques durables sont essentielles pour relever les défis environnementaux mondiaux", a déclaré M. Murillo.
Camila Paz Romero, dirigeante des populations autochtones, a salué cette décision "sans précédent dans l'histoire des accords mondiaux sur la biodiversité", garantissant qu'elle obligera les pays à respecter, à préserver et à maintenir les connaissances traditionnelles détenues par les communautés autochtones et locales.
Placée sous le thème "La paix avec la nature", la COP16 a abouti à plusieurs résultats majeurs, dont un accord mondial visant à identifier et à protéger les zones marines écologiquement vitales dans les eaux internationales et la création d'un fonds mondial pour les ressources dérivées des séquences génétiques numériques.
La Colombie assurera la présidence de la COP16 jusqu'à ce que l'Arménie accueille la Conférence en 2026.