Du 5 au 10 novembre, la 6e édition de l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) s’est tenue à Shanghai. C’est la première édition entièrement hors ligne depuis l’épidémie de COVID-19 et c’est également un nouvel événement de première importance en Chine après le 3e Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale à Beijing.
En tant que première exposition au niveau national sur le thème des importations, la CIIE a été témoin de l’ouverture de plus en plus large de la Chine et continue de libérer les dividendes de la coopération avec le monde. Les données montrent que depuis la 1re édition en 2018, le « cercle d’amis » de la CIIE a continué de croître, avec un volume cumulé de transactions prévu de près de 350 milliards de dollars américains. De plus en plus de multinationales ont renforcé leur confiance dans les investissements et le développement à long terme en Chine, expliquant clairement que « la Chine est un grand marché » et qu’elle offre de « grandes opportunités au monde ».
La CIIE est un exemple de l’ouverture de plus en plus grande de la Chine sur le monde extérieur. Le Rapport sur l’ouverture mondiale 2022 montre que si l’indice d’ouverture mondiale a diminué, celui de la Chine a augmenté à contre-courant de la tendance et le pays est devenu une force importante dans la promotion de la mondialisation économique. La CIIE offre ainsi des opportunités de développement partagé et cette année, 154 pays, régions et organisations internationales et plus de 3 400 entreprises étaient présents, avec près de 410 000 visiteurs professionnels inscrits.
La CIIE offre également l’occasion de promouvoir les échanges culturels. Dans le cadre de ces échanges cette année, l’Espagne, la Malaisie, l’Indonésie, la République de Corée, la Nouvelle-Zélande et d’autres pays ont proposé des expositions et des spectacles, continuant à renforcer les liens d’amitié et construire des plateformes d’échanges culturels et d’apprentissage mutuel.
À mesure que la Chine s’ouvre au monde extérieur, les échanges humains et culturels deviennent de plus en plus fréquents. Le 23 novembre, à l’invitation de la Chine, la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères Catherine Colonna a effectué une visite en Chine, dont l’un des principaux objectifs était d’engager un dialogue sur les relations entre les peuples et stimuler les échanges culturels bilatéraux. Le lendemain, Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et ministre des Affaires étrangères, a tenu la 6e session du Dialogue franco-chinois de haut niveau sur les échanges humains à Beijing. Le même jour, le ministère chinois des Affaires étrangères a fait savoir qu’afin de promouvoir davantage les échanges humains entre la Chine et les pays étrangers, de contribuer au développement de haute qualité et à une ouverture de haut niveau sur le monde extérieur, la Chine avait décidé d’élargir le champ des exemptions unilatérales de visa à titre expérimental à l’égard de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, des Pays-Bas, de l’Espagne et de la Malaisie pour les titulaires de passeports ordinaires. Cela reflète la volonté de la Chine d’adhérer à la mondialisation et d’offrir plus de facilités à la communauté internationale. Dans les forums multilatéraux tels que le G20 et la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), la Chine a toujours prôné la libéralisation du commerce et l’intégration économique régionale. Grâce à la mise en œuvre de la politique d’exemption de visa, la Chine démontre concrètement sa détermination à construire une communauté mondiale.
