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Une approche commune de la sécurité

LIU QING  ·  2023-11-10  ·   Source: La Chine au présent
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Le bataillon d’infanterie chinois de maintien de la paix au Soudan du Sud (Juba) organise une cérémonie de passation de commandement au camp chinois dans le cadre de la Mission des Nations unies, le 13 décembre 2022. 

La sécurité est l’un des droits de l’homme les plus fondamentaux et constitue une incarnation concrète du droit à la vie. Le préambule de la Charte des Nations unies commence par ces mots : « Nous, peuples des Nations unies, résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances, à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites... »

Cependant, au cours des plus de 70 ans depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les conflits et les guerres n’ont jamais cessé. Ces dernières années, la sécurité internationale s’est détériorée, les conflits régionaux se sont intensifiés, la dignité humaine a été bafouée et la sécurité fondamentale et la justice internationale n’ont toujours pas été réalisées.

Dans ce contexte, la Chine a proposé l’Initiative pour la sécurité mondiale (ISM), tout en appelant à défendre les valeurs communes de l’humanité, à savoir la paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté. Elle préconise une approche de la sécurité commune, intégrée, coopérative et durable, mettant l’accent sur la coopération plutôt que sur la confrontation. Les valeurs incarnées par l’ISM transcendent les barrières de différents systèmes et idéologies.

Principes de l’ONU

Promouvoir et protéger les droits de l’homme constituent un objectif important et un principe directeur des Nations unies. À l’heure actuelle, le développement de la cause internationale des droits de l’homme est confronté à de nombreux défis et menaces, notamment l’incertitude dans les domaines politique, économique et scientifique. « Notre monde devient plus dangereux, moins prévisible et plus chaotique. Les nouveaux conflits se multiplient. Les anciens ne meurent jamais », avait souligné le secrétaire général des Nations unies António Guterres au Conseil des droits de l’homme des Nations unies en février 2017.

La paix et les droits de l’homme sont inextricablement liés. L’ISM met l’accent sur le respect des objectifs et des principes de la Charte des Nations unies. Le document conceptuel sur l’ISM publié par la Chine en février commence par ces mots : « La question de la sécurité concerne le bien-être des populations de tous les pays, la noble cause de la paix et du développement dans le monde et l’avenir de l’humanité. » Et il ajoute : « Notre aspiration commune est de parvenir à une paix mondiale durable, afin que tous les pays puissent jouir d’un environnement extérieur pacifique et stable et que leurs populations puissent vivre une vie heureuse avec leurs droits pleinement garantis. »

L’ISM met l’accent sur le maintien de la sécurité dans les domaines traditionnels et non traditionnels. Elle préconise que tous les pays devraient mettre en pratique les principes d’une consultation approfondie, d’une contribution conjointe et des avantages partagés dans la gouvernance mondiale, et qu’ils travaillent ensemble pour résoudre les différends régionaux et relever les défis mondiaux tels que le terrorisme, le changement climatique, la cybersécurité et la biosécurité. Ils doivent unir leurs efforts pour explorer de multiples voies, élaborer une solution globale et améliorer les règles pertinentes, afin de trouver des solutions durables, de promouvoir la gouvernance de la sécurité mondiale et de prévenir et de résoudre les problèmes de sécurité.

La relation entre la sécurité et le développement est inséparable et tous deux se renforcent mutuellement. La sécurité est une condition préalable au développement, et le développement est une garantie pour la sécurité. Le développement et la sécurité sont les deux faces de la même pièce des droits de l’homme, tout comme les deux ailes d’un oiseau. Aujourd’hui, la plupart des conflits régionaux dans le monde trouvent leur origine dans l’extrême pauvreté et le manque de ressources. Ainsi l’ISM a élargi la connotation de la sécurité pour s’intéresser, en plus des confrontations entre les pays, au développement économique et à la stabilité sociale.

 

Le Conseil des droits de l’homme adopte à l’unanimité une résolution sur la promotion et la protection des droits économiques, sociaux et culturels dans le contexte de l’élimination des inégalités, soumise conjointement par la Chine, la Bolivie, l’Égypte, le Pakistan et l’Afrique du Sud, à New York, le 10 octobre 2023. 

Orientations clés

La sécurité nationale et régionale est une condition fondamentale pour la sauvegarde des droits de l’homme. Le document conceptuel souligne les principes importants que sont le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les pays et la prise au sérieux des préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité. Il met l’accent sur la promotion de la coordination et d’une interaction saine entre grands pays, et sur l’établissement d’une relation entre grands pays caractérisée par la coexistence pacifique, une stabilité générale et un développement équilibré. Il souligne également l’importance de promouvoir le règlement politique des questions internationales et régionales sensibles et propose des pistes concrètes pour résoudre les problèmes, telles que le renforcement du dialogue et des échanges maritimes ainsi que de la coopération pratique.

Le rôle des Nations unies dans la garantie de la sécurité mondiale doit être pleinement exploité. Le document conceptuel considère qu’il est fondamental de respecter les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies. La Chine participera activement à la formulation d’un nouvel agenda pour la paix et d’autres recommandations issues du rapport du secrétaire général des Nations unies intitulé « Notre programme commun ». Le pays appelle à renforcer le rôle des Nations unies en tant que coordinateur central de la lutte mondiale contre le terrorisme, à soutenir la communauté internationale dans la mise en œuvre intégrale des résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies sur la lutte contre le terrorisme, ainsi que de la stratégie antiterroriste mondiale des Nations unies, et à sévir conjointement contre toutes les organisations et tous les individus désignés comme terroristes par le Conseil de sécurité.

Face aux défis de la sécurité mondiale, l’humanité doit agir en tant que communauté de destin. Le document conceptuel souligne l’importance de maintenir fermement le consensus selon lequel « une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée » ; de mettre pleinement en œuvre la résolution sur la promotion de la coopération internationale en matière d’utilisation pacifique de la science et de la technologie dans le contexte de la sécurité mondiale, adoptée lors de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies ; d’approfondir la coopération internationale dans des domaines tels que la sécurité de l’information et l’espace extra-atmosphérique ; de renforcer la gestion des risques en matière de biosécurité ; et de consolider la gouvernance de la sécurité mondiale sur l’intelligence artificielle et d’autres technologies émergentes. Il appelle à soutenir le leadership de l’Organisation mondiale de la santé dans la gouvernance mondiale de la santé publique, à garantir la sécurité alimentaire et énergétique mondiale et à mettre en œuvre pleinement et efficacement la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée. Il exhorte également tous les pays à coopérer dans des domaines tels que la lutte contre le changement climatique et le maintien de la stabilité et de la fluidité de chaînes d’approvisionnement et industrielles, ainsi que l’accélération de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable.

Dialogue mondial

Tous les pays ont le droit de choisir leur propre voie de développement des droits de l’homme, et les différents pays et civilisations doivent se respecter, échanger et apprendre les uns des autres. Aucun pays n’est qualifié pour agir en tant que juge sur les droits de l’homme, et les droits de l’homme ne doivent pas être utilisés comme prétexte pour s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays ou pour freiner le développement d’autres pays. La Chine respecte la voie du développement des droits de l’homme choisie par tout pays de manière indépendante et conformément à ses propres conditions nationales. Elle s’oppose à la politisation, à la militarisation et à l’instrumentalisation des questions relatives aux droits de l’homme.

La Chine appelle à la promotion et à la protection au niveau mondial des droits de l’homme. Les droits à la vie et au développement sont les premiers droits de l’homme. Les droits civils et politiques et les droits économiques, sociaux et culturels doivent avoir une importance égale et être promus de manière holistique. Il ne saurait y avoir deux poids, deux mesures. Les mesures coercitives unilatérales sont contraires au droit international et portent atteinte aux droits fondamentaux des populations des pays concernés.

La Chine promouvra le dialogue mondial et la coopération internationale sur les droits de l’homme. Il n’y a pas la meilleure protection des droits de l’homme, mais une protection améliorée. Par conséquent, il convient d’encourager le dialogue sur les droits de l’homme, d’échanger les expériences, de promouvoir conjointement les valeurs communes de l’humanité et d’orienter la gouvernance mondiale des droits de l’homme vers une direction plus équitable, juste, raisonnable et inclusive.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies doit être dirigé par les membres de l’ONU et devenir un lieu de dialogue constructif et de coopération, au lieu d’une arène de manipulation politique et de confrontation de blocs.  

 

*LIU QING est vice-président de l’Institut chinois d’études internationales. 

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