(Xinhua/Ahmad Kamal)

Seules les personnes désintéressées se consacrent à l'amélioration des conditions de vie de leur peuple et chaque pays du monde a besoin d'un dirigeant de cette catégorie, a récemment déclaré un homme politique pakistanais.

Citant les propos du président chinois Xi Jinping, qui affirme que "pour le bien-être de mon peuple, je mettrai de côté mon propre bien-être", Saifullah Khan Nyazee, organisateur en chef du parti pakistanais au pouvoir Pakistan Tehreek-e-Insaf (Mouvement du Pakistan pour la justice, PTI), a indiqué vendredi qu'il "pense que ce que M. Xi veut dire, c'est qu'il travaillera pour le bien-être de son peuple avec altruisme, sans prendre en compte sa propre personne".

"Consacrer sa vie au peuple pour améliorer son bien-être, c'est une chose que seul un homme désintéressé peut faire. C'est un homme altruiste qui a travaillé au service de son pays", a affirmé M. Nyazee, faisant remarquer que M. Xi avait toujours donné la priorité au peuple.

M. Nyazee a rejoint le PTI peu après sa fondation en 1996. En mars 2019, il a été nommé organisateur en chef du parti, prenant ainsi la responsabilité de développer des organisations liées au parti, de définir ses politiques et d'améliorer sa structure, entre autres.

Dans une large mesure, le parti au pouvoir d'un pays est celui qui "peut soit rassembler le pays et le faire avancer vers la prospérité, soit l'entraîner dans une situation catastrophique", a-t-il expliqué à Xinhua.

Selon M. Nyazee, le Parti communiste chinois (PCC), avec ses "100 années d'excellence historiques", a suivi un code de conduite strict en prenant racine au sein du peuple pour mieux comprendre ses besoins et en s'en tenant à son principe fondamental, à savoir servir le peuple de tout coeur.

"En considérant tous ces éléments, le peuple chinois a confiance dans la direction du PCC et cette confiance populaire encourage ensuite le parti à faire toujours plus", ce qui est l'une des raisons pour lesquelles le PCC a su maintenir sa vitalité, a-t-il analysé.

Les 98,99 millions de résidents de zones rurales pauvres qui vivaient encore sous le seuil de pauvreté en Chine ont été sortis de la pauvreté. Aux yeux de M. Nyazee, cette formidable réussite que le PCC a aidé le peuple chinois à réaliser est admirable, et la résolution affichée par le PCC à tenir sa promesse est encore plus louable.

Il a souligné que tous les pays du monde, riches ou pauvres, avaient été durement frappés par la pandémie de COVID-19 en 2020 et que les pays occidentaux avaient également essuyé un grand revers dans leur développement.

Même si la Chine, avec sa population de plus de 1,4 milliard d'habitants, a été soumise à une importante pression pour maîtriser l'épidémie et sauver des vies, M. Nyazee a soutenu que la Chine "a réagi de manière exemplaire et montré la voie à tous et à tous les pays du monde en aidant non seulement ses propres citoyens mais toute l'humanité".

Face aux défis dûs au COVID-19, le PCC a néanmoins mené la Chine à une victoire totale dans la lutte contre la pauvreté, a-t-il déclaré, ajoutant : "Nous avons aussi constaté que cette pandémie, malgré sa dureté et sa cruauté, n'a pas réussi à empêcher les dirigeants chinois de tenir la promesse faite à leur peuple d'éradiquer la pauvreté en Chine".

Il a indiqué qu'il avait beaucoup échangé avec des responsables du PCC et du gouvernement chinois, nombre d'entre eux s'étant rendus au Pakistan.

"Le parcours qu'ils nous ont présenté sur la façon dont ils ont amené ces changements en Chine est remarquable", a poursuivi M. Nyazee.

Il s'est dit certain que le PCC prenait en compte le développement de la Chine mais également celui des autres pays. Tout en s'efforçant de lutter contre la pandémie et autres adversités, l'idée de "bâtir une communauté de destin pour l'humanité" peut créer une unité entre différents pays, ce qui se manifeste concrètement par l'Initiative "la Ceinture et la Route" proposée par la Chine, selon le responsable pakistanais.

L'initiative a d'ores et déjà renforcé l'interconnexion entre diverses régions du monde, a-t-il fait valoir.

M. Nyazee a déclaré que son parti et le PCC jouissaient d'une relation durable basée sur la confiance mutuelle et la camaraderie et qu'ils avaient toujours partagé des idées et promu des plateformes pouvant contribuer au bien-être des deux peuples et des deux pays.

Les deux partis politiques sont au pouvoir dans leurs pays respectifs et le PTI a beaucoup à s'inspirer des expériences du PCC en matière de gouvernance, a-t-il affirmé.

"Notre président (du parti), Imran Khan, a martelé à plusieurs reprises, plus d'une dizaine de fois, qu'en ce qui concerne la réduction de la pauvreté, le développement humain et d'autres réformes institutionnelles qu'il souhaite apporter au Pakistan, il faut toujours suivre le modèle de la Chine", a-t-il ajouté.

M. Nyazee a précisé que le PTI menait une étude systématique du mécanisme du PCC et avait décidé d'apprendre auprès de celui-ci comment améliorer la formation des cadres à tous les niveaux afin de consolider la structure du parti, ajoutant que le PTI construisait actuellement sa première école partisane.

Le Pakistan et la Chine sont des pays "frères à toute épreuve" et le gouvernement pakistanais se focalise sur la promotion du Corridor économique sino-pakistanais, car il sera bénéfique pour l'avenir du Pakistan comme pour les relations Pakistan-Chine, a-t-il poursuivi.

"Nous devons travailler ensemble pour la prospérité et le développement de nos peuples et explorer davantage d'opportunités afin de consolider les relations bilatérales entre nos deux pays", a conclu M. Nyazee.