Le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, et la Premier ministre britannique Theresa May ont déployé de nouveaux efforts mercredi pour sortir de l'impasse sur le Brexit. Leurs discussions n'ont pas abouti à une percée, conformément aux pronostics, toutefois les deux responsables ont promis de discuter à nouveau avant la fin du mois.

Les deux dirigeants ont discuté des "garanties qui pourraient être données au sujet du backstop en soulignant à nouveau sa nature provisoire et en apportant des assurances légales appropriées des deux côtés", rapporte un communiqué conjoint publié sur le site Internet de la Commission européenne.

Ils ont confirmé à nouveau leur engagement à éviter une frontière physique à l'intérieur de l'île d'Irlande et à respecter l'intégrité du marché intérieur de l'Union européenne (UE) et celle du Royaume-Uni, selon ce communiqué.

Ils ont également discuté du rôle que pourraient jouer des mécanismes alternatifs pour remplacer le backstop à l'avenir et de l'éventualité d'apporter des ajouts ou modifications à la Déclaration politique conformes aux positions de chacune des parties tout en augmentant leur confiance dans la volonté et l'ambition de mettre en place le nouveau partenariat envisagé aussi tôt que possible.

Mme May est arrivée à Bruxelles mercredi aux environs de 18h00 (17h00 GMT). Sa dernière visite faisait suite à la présentation au cabinet britannique du secrétaire au Brexit, Stephen Barclay, sur ses pourparlers avec le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier, qui aurait "exprimé des préoccupations" sur la question du backstop.

Le backstop est une un dispositif destiné à garantir qu'il n'y aura pas de retour à une frontière physique en Irlande après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne le 29 mars.