Les ministres de la Défense des pays de l'OTAN se réunissent mercredi à Bruxelles pour examiner toute une série de questions, et notamment la mise en place de nouveaux commandements qui faciliteront les mouvements de troupes entre les deux rives de l'Atlantique et en Europe.

Ouvrant une réunion de deux jours, le secrétaire général de l'Organisation, Jens Stoltenberg, a indiqué que les discussions porteraient également sur le renforcement des dispositifs de cyberdéfense de l'Alliance, le programme d'armement de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et la décision de plusieurs Alliés d'envoyer davantage d'instructeurs militaires en Afghanistan.

Les ministres devraient convenir des éléments de base d'une révision de la structure de commandement de l'Alliance - clé de voûte de l'OTAN - afin qu'elle puisse toujours assurer la dissuasion et la défense à l'intérieur des frontières de l'Alliance et projeter la stabilité en dehors de celles-ci.

Ces éléments de base seront notamment "un nouveau commandement devant aider à la protection des voies de communication maritimes entre l'Amérique du Nord et l'Europe, et un autre commandement chargé d'améliorer les mouvements de troupes et de matériels en Europe", a déclaré M. Stoltenberg.

Les cyberattaques constituent une menace croissante pour la sécurité des Alliés, et la nouvelle structure de commandement de l'OTAN donnerait à l'Alliance l'assurance de pouvoir répondre aussi efficacement aux cyberattaques qu'aux "attaques terrestres, maritimes ou aériennes".

Le secrétaire général a indiqué que les programmes balistique et nucléaire de la RPDC, qui représentent "une menace pour les Alliés, pour nos partenaires et pour le régime international de non-prolifération", constitueraient un autre grand thème des débats entre les ministres. Il a ajouté que l'OTAN avait "les capacités" et "la volonté de répondre à toute agression".